Par Destination Santé
Avec 35 décès depuis 1996, la coqueluche constitue de nouveau un problème de santé publique en France. Cette maladie oubliée touche particulièrement les nourrissons de moins de 3 mois, dont elle met en jeu le pronostic vital. La solution ? Une meilleure couverture vaccinale, et un diagnostic plus rapide.
Certes depuis l'introduction il y a 40 ans de la vaccination généralisée, le nombre de cas de coqueluche a connu en France une chute spectaculaire. Mais depuis une dizaine d'années, on observe une réémergence de la maladie chez les nourrissons. Celle-ci serait due à un changement de sa transmission, elle-même conséquence de l'absence de rappel vaccinal après 18 mois. Elle tiendrait également au faible taux de souches circulantes dans la population. Or ces dernières sont à l'origine de « rappels naturels ».
Résultat, la transmission ne se fait plus d'enfant à enfant comme autrefois, mais d'adulte à nouveau-né… Réunis récemment près de Nantes, des spécialistes de l'Institut Pasteur de Paris et des biologistes du CHU de Nantes ont fait le point sur cette pathologie. « Le problème, c'est la difficulté de diagnostiquer à temps la coqueluche », a expliqué le Dr Sophie Gibaud du Laboratoire de bactériologie et d'hygiène au CHU de Nantes. « Chez les tout-petits, elle est encore trop souvent confondue avec une rhinopharyngite ».
Or la coqueluche n'a rien à voir avec la rhino ! « Elle est beaucoup plus dangereuse, en particulier chez les moins de 3 mois, qui se retrouvent avec une détresse respiratoire sévère pouvant entraîner la mort ». D'où l'intérêt d'une nouvelle technique de diagnostic moléculaire, la PCR (Polymerase Chain Reaction), beaucoup plus rapide et efficace que la traditionnelle mise en culture.
« Cette technique est utilisée dans le cadre de l'étude nationale DIAMOCOQ lancée en mai 2006 » précise Sophie Gibaud. « Notre première évaluation est encourageante et nous pensons qu'il faudrait la généraliser ». Le seul problème… c'est son coût, « beaucoup trop élevé » selon elle, même si elle ne communique pas de prix.
Aujourd'hui en France, la coqueluche est la première cause de décès par infections bactériennes chez les moins de 2 mois. Et la 3ème, tous âges confondus.
Source : Conférence La coqueluche en 2007, réémergence d'une maladie oubliée, Westotel, La Chapelle sur Erdre, 24 mai 2007
Avec 35 décès depuis 1996, la coqueluche constitue de nouveau un problème de santé publique en France. Cette maladie oubliée touche particulièrement les nourrissons de moins de 3 mois, dont elle met en jeu le pronostic vital. La solution ? Une meilleure couverture vaccinale, et un diagnostic plus rapide.
Certes depuis l'introduction il y a 40 ans de la vaccination généralisée, le nombre de cas de coqueluche a connu en France une chute spectaculaire. Mais depuis une dizaine d'années, on observe une réémergence de la maladie chez les nourrissons. Celle-ci serait due à un changement de sa transmission, elle-même conséquence de l'absence de rappel vaccinal après 18 mois. Elle tiendrait également au faible taux de souches circulantes dans la population. Or ces dernières sont à l'origine de « rappels naturels ».
Résultat, la transmission ne se fait plus d'enfant à enfant comme autrefois, mais d'adulte à nouveau-né… Réunis récemment près de Nantes, des spécialistes de l'Institut Pasteur de Paris et des biologistes du CHU de Nantes ont fait le point sur cette pathologie. « Le problème, c'est la difficulté de diagnostiquer à temps la coqueluche », a expliqué le Dr Sophie Gibaud du Laboratoire de bactériologie et d'hygiène au CHU de Nantes. « Chez les tout-petits, elle est encore trop souvent confondue avec une rhinopharyngite ».
Or la coqueluche n'a rien à voir avec la rhino ! « Elle est beaucoup plus dangereuse, en particulier chez les moins de 3 mois, qui se retrouvent avec une détresse respiratoire sévère pouvant entraîner la mort ». D'où l'intérêt d'une nouvelle technique de diagnostic moléculaire, la PCR (Polymerase Chain Reaction), beaucoup plus rapide et efficace que la traditionnelle mise en culture.
« Cette technique est utilisée dans le cadre de l'étude nationale DIAMOCOQ lancée en mai 2006 » précise Sophie Gibaud. « Notre première évaluation est encourageante et nous pensons qu'il faudrait la généraliser ». Le seul problème… c'est son coût, « beaucoup trop élevé » selon elle, même si elle ne communique pas de prix.
Aujourd'hui en France, la coqueluche est la première cause de décès par infections bactériennes chez les moins de 2 mois. Et la 3ème, tous âges confondus.
Source : Conférence La coqueluche en 2007, réémergence d'une maladie oubliée, Westotel, La Chapelle sur Erdre, 24 mai 2007
Encore un exemple de l'effet nocif des théories des adeptes de l'anti-vaccination. La baisse de la couverture vaccinale, provoquée par des parents apeurés par les rumeurs absurdes propagées par ces adeptes, est responsable de plus de 3 décès par an, en France. On attend encore de voir un vaccin qui soit aussi nocif que ça.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire