01 août 2005

Une seconde province canadienne réglemente la médecine chinoise

OTTAWA, 29 juillet -- La province canadienne de l'Ontario compte introduire une législation avant la fin de l'année pour réglementer la médecine chinoise, a annoncé vendredi le ministre canadien de la Santé George Smitherman.

L'Ontario deviendrait ainsi la seconde province au Canada à établir une réglementation concernant la pratique de la médecine chinoise, à la suite des mesures prises par la province de Colombie-Britannique.

Le ministre de la Santé a affirmé que la province consultait des praticiens de la médecine chinoise depuis le mois de mars dernier. Une commission désignée par le gouvernement a mis au point un rapport avançant dix recommandations quant aux formes de traitement à réglementer et au type de réglementations nécessaires.

La province de Colombie-Britannique a mis en place une réglementation pour les acupuncteurs en 1999 et pour d'autres types de médecine tratidionnelle en 2001.

La médecine traditionnelle chinoise se divise en cinq branches, à savoir, la phytothérapie, l'acuponcture, le taichi, le tuina et le qigong.

L'annonce du ministre canadien a été accueillie favorablement par tous les praticiens de la médecine chinoise consultés. Mary Wu, président de l'Ecole de la médecine chinoise à Toronto, a déclaré que la réglementation favoriserait sa profession et permettrait de réduire le sceptisme des gens vis-à-vis de la médecine chinoise.


Il est regrettable que cette évaluation ne se fasse que sur des critères éthiques, et non pas scientifiques, seuls capables de faire la preuve de l'efficacité de la médecine traditionnelle chinoise, qui repose sur des présupposés anachroniques vieux de milliers d'années, et égale à un bon placebo. A moins de considérer que l'éthique suffise à valider la pratique, ce qui est bien faible, voire inepte, en tant qu'élément de preuve ? Sauf à considérer d'autre part qu'un amalgame se fera dans l'esprit des gens entre règlementation et preuves scientifiques.

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