LONDRES (AP) - Le Musée des sciences de Londres a retiré son invitation au scientifique James Watson, co-découvreur de la structure moléculaire de l'ADN, qui devait intervenir lors d'une conférence, après des propos rapportés dans un journal dans lesquels il soutient que les Africains et les Européens n'ont pas le même niveau d'intelligence.
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Watson, qui avait gagné le prix Nobel pour ses travaux sur l'ADN, a suscité un tollé en Grande-Bretagne en déclarant au "Sunday Times" que les Africains ont un niveau d'intelligence inférieur à celui des Européens.
Selon le journal publié dimanche, le scientifique américain de 79 ans s'est dit "fondamentalement découragé au sujet des perspectives de l'Afrique" car "toutes nos politiques sociales sont basées sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre -alors que tous les tests disent que pas vraiment".
Il a précisé espérer que tous les humains sont égaux, mais a ajouté: "les personnes qui ont affaire à des employés noirs font l'expérience que ce n'est pas vrai".
Watson devait intervenir lors d'un événement à guichets fermés vendredi au Musée des sciences de Londres, mais l'établissement a fait savoir mercredi que les commentaires du scientifiques étaient allés trop loin et qu'il avait par conséquent été décommandé.
Il ne s'agit pas de la première sortie controversée de Watson. En 2000, il avait choqué son auditoire à l'Université de Berkeley en soutenant une théorie sur un lien entre la couleur de peau et la libido.
Selon le journal britannique "The Independent", il aurait également suggéré à une autre occasion que les femmes devraient avoir le droit d'avorter si des tests pouvaient montrer que l'enfant à naître deviendrait homosexuel.
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Watson, qui avait gagné le prix Nobel pour ses travaux sur l'ADN, a suscité un tollé en Grande-Bretagne en déclarant au "Sunday Times" que les Africains ont un niveau d'intelligence inférieur à celui des Européens.
Selon le journal publié dimanche, le scientifique américain de 79 ans s'est dit "fondamentalement découragé au sujet des perspectives de l'Afrique" car "toutes nos politiques sociales sont basées sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre -alors que tous les tests disent que pas vraiment".
Il a précisé espérer que tous les humains sont égaux, mais a ajouté: "les personnes qui ont affaire à des employés noirs font l'expérience que ce n'est pas vrai".
Watson devait intervenir lors d'un événement à guichets fermés vendredi au Musée des sciences de Londres, mais l'établissement a fait savoir mercredi que les commentaires du scientifiques étaient allés trop loin et qu'il avait par conséquent été décommandé.
Il ne s'agit pas de la première sortie controversée de Watson. En 2000, il avait choqué son auditoire à l'Université de Berkeley en soutenant une théorie sur un lien entre la couleur de peau et la libido.
Selon le journal britannique "The Independent", il aurait également suggéré à une autre occasion que les femmes devraient avoir le droit d'avorter si des tests pouvaient montrer que l'enfant à naître deviendrait homosexuel.
Que serait devenu Watson si les mères dont l'enfant devait dire des énormités pareilles pouvaient avorter ? Mystère !
Dans la série "Les Nobels dérapent", dont les épisodes ont été écrits par Linus Pauling (vitamine C), Brian Josephson (paranormal), Shockley (racisme et eugénisme) et Wangari Maathai (négationnisme anti-SIDA et théorie du complot) voici un nouvel épisode plus sombre écrit par une icone de la découverte de la structure de l'ADN.
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