22 mai 2007

Un projet de bébé ? Vérifiez votre protection contre la rubéole !

Par Destination Santé

Le BEH rappelle que la France n'arrive toujours pas à se débarrasser de la rubéole. Avec 87% de couverture vaccinale à 24 mois, nous sommes encore loin des 95% recommandés par l'OMS pour arrêter la circulation du virus. Résultat : 26 infections rubéoleuses maternelles en France sur la période 2004-2005.

Contrairement aux oreillons et à la rougeole, ce ne sont pas les complications qu'elle entraîne chez le malade qui rend dangereuse la rubéole. Sa gravité tient au risque de contamination du foetus au cours des trois premiers mois de la grossesse.

Les 26 infections maternelles enregistrées en 2004 et 2005 ont conduit à la naissance de 4 enfants atteints de rubéole congénitale malformative… L'infection expose en effet le nouveau-né à un risque élevé d'anomalies congénitales graves : oculaires, cardiaques ou neurologiques.

Certes, la France s'est engagée à éradiquer la rubéole congénitale d'ici 2010. Mais elle est toujours loin du compte. Seul un taux de couverture vaccinale de 95% permettra de mettre fin à la circulation « résiduelle » du virus. Pour les auteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) donc, il est impératif de « poursuivre les efforts visant à augmenter la couverture vaccinale, particulièrement auprès des adolescentes et des jeunes femmes en âge de procréer non immunes. » Le contrôle de l'immunité peut se faire rappelons-le, à l'occasion de toute prescription de contraception.

Source : BEH, n°20 / 2007


Rappelons que des organisations irresponsables font ce qu'elles peuvent pour faire baisser la coouverture vaccinale, en accusant à tort et à travers les vaccins de toutes sortes de maux, sans aucune justification scientifique, voire contre toutes les preuves scientifiques accumulées.

21 mai 2007

Faurisson débouté de ses poursuites contre Badinter

PARIS (AP) - Le tribunal de grande instance de Paris a débouté lundi le négationniste Robert Faurisson de ses poursuites en diffamation contre l'ancien ministre de la Justice, Robert Badinter, qui l'avait qualifié de "faussaire de l'Histoire".

Robert Faurisson s'estimait diffamé par des propos tenus par l'ancien garde des Sceaux. Lors de l'émission d'Arte "Le Forum des Européens", Robert Badinter avait dit avoir "fait condamner Faurisson pour être un faussaire de l'Histoire".

Il faisait référence à une décision civile du tribunal de grande instance de Paris de juillet 1981 condamnant M. Faurisson à un franc de dommages et intérêts pour ses thèses négationnistes.

A l'époque, les juges avaient retenu que M. Faurisson avait manqué à ses obligations de prudence, de circonspection objective et de neutralité intellectuelle en assurant que "les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique". Une décision confirmée en appel.

Dans son jugement rendu lundi, le TGI de Paris a estimé que M. Badinter a "conservé une parfaire modération dans le propos", en ramassant dans la formule "faussaire de l'Histoire" les griefs retenus par le tribunal pour critiquer la méthode de travail d'historien de Robert Faurisson.

Lors de l'audience, le ministère public, intervenant rarement dans une procédure civile, avait souhaité que Robert Faurisson soit débouté. Il estimait que son action était soutenue "par un antisémitisme forcené" avançant "au grand jour".

Professeur à la retraite, Robert Faurisson a été condamné à plusieurs reprises, la dernière en octobre 2006 à trois mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris pour des propos négationnistes.

18 mai 2007

Négationnisme: Faurisson interdit de séjour dans une université italienne

AP - L'université de Teramo, dans les Abruzzes, dans le centre de l'Italie, a fermé l'un de ses campus vendredi pour empêcher le négationniste français Robert Faurisson d'y faire une lecture.

L'universitaire à la retraite, qui nie la réalité du génocide des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, a été condamné à plusieurs reprises en France.

Robert Faurisson, qui avait été invité par un professeur d'histoire de l'Asie et de l'Afrique et directeur d'un programme de maîtrise en études moyen-orientales, Claudio Moffa, a bien tenté de délocaliser sa lecture dans un hôtel voisin mais la conférence a également été annulée à la suite d'incidents avec des manifestants. Une centaine de personnes ont protesté dans la rue et M. Moffa a été bousculé, selon un responsable policier, Mimmo De Carolis. Le professeur italien, joint par téléphone, a refusé de fournir des détails.

L'université de Teramo avait invoqué un souci de sécurité pour fermer le campus abritant les départements de droit, science politique et communication. Elle avait aussi demandé au professeur Moffa d'annuler l'invitation, estimant que les qualifications de Robert Faurisson étaient "ne méritaient pas de légitimation académique", mais l'universitaire, qui se défend d'être négationniste, a écrit sur son site Web qu'il voulait permettre à "différentes interprétations d'événements historiques" de s'exprimer.


L'excuse habituelle des négationnistes est justement de se cacher derrière la "liberté d'expression". Reste à savoir s'il est nécessaire d'absorber du poison pour savoir quel goût ça peut avoir. Le négationnisme, lui, se reconnaît à l'odeur. Le professeur Claudio Moffa est bien connu pour ses positions "anti-israéliennes" et pour ses insinuations qu'Israël serait derrière les attentats du 11/9/2001, sur la base du "à qui profite le crime ?". Ces thèses à la Thierry Meyssan utilisent les ressorts classiques du négationnisme, pour imputer la responsabilité d'une catastrophe à ses victimes, car avant de pouvoir haïr des victimes, il faut d'abord leur nier ce statut.

17 mai 2007

Un homme aurait découvert le «miracle mathématique» du Coran

Agence France-Presse
Le Caire

Un homme d'affaires égyptien a affirmé jeudi au Caire avoir mis au point un logiciel informatique qui révèle que le Coran est structuré par les mathématiques, un «miracle» qui témoigne selon lui que le livre saint est l'oeuvre de Dieu.

«Cette découverte est la preuve irréfutable que le Coran est une oeuvre de dieu», a déclaré lors d'une conférence de presse Ibrahim Kamel, un architecte et homme d'affaires résidant à Genève, dont les activités sont principalement liées aux institutions financières islamiques.

M. Kamel, qui reprend et complète une thèse datant des années 1980, a annoncé la création d'un logiciel informatique qui montre que le Coran répond à un «modèle mathématique codifié», lié notamment au chiffre 19.

Parmi les exemples cités par l'homme d'affaires: le nombre des lettres, des mots, des sourates et de versets du Coran seraient tous multiples de 19. Ou encore: le nombre des sourates est égal à 114, la sourate numéro 114 contient 6 versets, si l'on divise 114 par 6 on obtient 19.

Cette thèse sur les «miracles numériques» du Coran a été validée par des «comités islamiques spécialisés dirigés par le grand cheikh d'al-Azhar, Mohammed Tantaoui», le principal dignitaire musulman d'Égypte, a-t-il ajouté.

L'homme d'affaires a également annoncé création à Chypre d'une société baptisée «Le dernier message» chargée de la commercialisation de la version informatisée de sa découverte.


Encore un découvreur de code 'miracle' caché dans un livre 'saint'. Après le "Code de la Bible", voici le "Code du Coran". Une chose est prouvée: ces théories rapportent beaucoup d'argent à leurs inventeurs, raison majeure pour laquelle elles se multiplient. Comme pour le Da Vinci Code, coïncidences, inventions et erreurs grossières sont certainement au menu de cette 'nouvelle' théorie.

16 mai 2007

Multivitamin prostate warning

Taking lots of multivitamins may increase the risk of deadly prostate cancer, say US researchers.

Their study showed taking multivitamins more than seven times a week was associated with an increased risk of advanced and fatal prostate cancer.

There was no link with early cancer or localised prostate cancer, the researchers wrote in the Journal of the National Cancer Institute.

Experts advised men to eat a healthy diet to reduce their risk of cancer.

The findings, based on data on nearly 300,000 men, indicated the risk of advanced prostate cancer is 32% higher in men who take multivitamins more than once a day than in those who do not take them at all.

The correlation was strongest for men with a family history of the disease, and who also took selenium, beta-carotene or zinc supplements.

It is unclear why the multivitamins may increase the risk of certain types of prostate cancer.

Study leader Dr Karla Lawson from the US National Cancer Institute said: "The possibility that men taking high levels of multivitamins along with other supplements have increased risk of advanced and fatal prostate cancers is of concern and merits further evaluation."

Because multivitamins contain so many different components and men taking a lot of them were more likely to be taking other supplements, the researchers were unable to tease out what was causing the association.

In an accompanying editorial, European researchers said a high intake of fruit and vegetables has been shown to reduce the risk of cancer.

But it is not clear which nutrients have a positive effect.

Antioxidants

There has been a lot of research into antioxidants such as vitamin C and E because it is believed they may protect cells against damage.

However, some analyses have suggested that beta-carotene, vitamin A and vitamin E supplements may shorten life rather than extend it.

The amounts of antioxidants needed to offer any potential protection are not known and may differ between individuals.

Liz Baker, science information officer at Cancer Research UK, said: "It's still not entirely clear what factors can affect a man's risk of developing prostate cancer.

"And there is conflicting evidence on the pros and cons of vitamin supplements.

"These products don't seem to give us the same benefits as vitamins that naturally occur in our food.

"We encourage people wanting to reduce their risk of cancer to eat a diet rich in fibre, vegetables and fruit, and low in red and processed meat."

Georgia Diebel, a specialist nurse at the Prostate Cancer Charity said: "With all vitamins, we recommend that men do not exceed the daily recommended dose stated on the bottle.

"People often think of them as something 'natural' and do not understand that they still have to be metabolised and used by the body - a study like this suggests they are not safe in larger quantities."

Prostate cancer is the second leading cause of cancer death in men. It kills one man every hour in the UK.


Les multiples boutiques, plus intéressées par leur gains que par la santé de leurs victimes, qui leur proposent le gavage multivitaminiques devraient y réfléchir à deux fois. Il se pourrait qu'elles aient à faire face à leurs ayants-droit un jour ou l'autre.

14 mai 2007

Les essais cliniques désormais sur la Toile

Par Destination Santé

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) lance un nouveau site Internet de recherche sur les essais cliniques. Ce portail répertorie « tous les essais cliniques, qu'ils aient ou non été publiés ». Une véritable banque de données ouverte à tous… mais en anglais uniquement.

Accessible à www.who.int/trialsearch, ce service est une première mondiale. Doté d'une fonction de recherche globale, il se veut un point d'entrée vers tous les registres d'essais cliniques pertinents dans un domaine donné.

Pour le Sous-directeur général de l'OMS Tim Evans, « c'est un énorme pas en avant vers davantage d'accessibilité, de transparence et de responsabilisation de la recherche en santé sur le plan mondial ». Une satisfaction partagée par le rédacteur en chef du New England Journal of Medicine. A ses yeux en effet, « il incombe désormais à l'ensemble des utilisateurs (du nouveau portail) de faire en sorte que leurs travaux soient dûment et complètement enregistrés dans une base de données compatible avec l'OMS ». Si ce beau principe entre dans les faits, voilà qui devrait mettre un terme aux accusations d'opacité souvent portées contre les promoteurs d'essais cliniques.

Source : OMS, 4 mai 2007

75e Congrès de l'Acfas: Esprit es-tu là ?

Agence Science Presse

Médecines alternatives, OGM, vaccination... Le citoyen se retrouve souvent seul face à de nombreux questionnements et y trouve des réponses qui relèvent de la croyance plutôt que de la science. Plusieurs de ces idées reçues ont été passées en revue lors du colloque « L'esprit scientifique face au monde des esprits » qui a eu lieu vendredi 11 mai dans le cadre du 75ème Congrès de l'Acfas.

« La culture scientifique a de la difficulté à s'implanter dans la société. Une grande proportion de gens continue à croire à l'astrologie ou au surnaturel », explique d’emblée Serge Larivée, professeur à l'école de psychoéducation de l'Université de Montréal. À titre d’exemple, il cite la croyance selon laquelle il faut parler aux plantes pour favoriser leur croissance. Cette croyance n'a aucun fondement scientifique et pourtant on observe une corrélation entre les deux faits.
Mais attention : corrélation ne signifie pas causalité. La personne qui parle à sa plante est tout simplement celle qui en prend le plus soin.

Tout n’est qu’illusion

Ariel Fenster, professeur au département de chimie de l'Université McGill, déboulonne certains mythes des pseudo sciences dans son cours de chimie axé sur le paranormal. Une de ses démonstrations consiste à transformer de l'eau en glace en quelques secondes. « Cela peut paraître paranormal à ceux qui ne savent pas comment faire, confie M. Fenster. Mais il s'agit d'une simple réaction chimique entre l'éthanol et l'acétate de calcium qui forme un solide ressemblant à la glace. » Des exemples de ce genre, Ariel Fenster en connaît beaucoup. Le problème, souligne-t-il, est que plusieurs charlatans profitent des médias pour véhiculer ces fausses vérités qui, bien souvent, s’expliquent grâce à la chimie ou un calcul de probabilité.

Crédule ou critique ?

Qui sont ces gens qui croient au paranormal ? Une étude réalisée par Hervé Genge, professeur de psychologie au Cégep Édouard-Montpetit, a cherché à montrer les représentations sociales des sciences et des pseudo sciences auprès des étudiants. « La biorythmie, l'ufologie (étude des OVNI), l'astrologie, la réflexologie, l'homéopathie ou encore la graphologie sont les pseudo sciences les plus fréquemment citées comme étant des sciences », explique M. Genge.

Force est d’admettre que nous sommes tous un peu superstitieux. « Il suffit de regarder le nombre d'adultes qui croient au paranormal, à la magie, au surnaturel pour voir que bon nombre d'entre eux ont conservé leur crédulité d’enfant et que le problème, de sectes notamment, est réel », remarque Cyrille Barette, biologiste à l'Université Laval. « Pour apprendre, l'enfant doit être crédule. Pour distinguer le vrai du faux, la réalité de la fiction, le mensonge de la vérité, l'adulte doit être sceptique ! », conclut M. Barette. Un premier pas pour développer une saine culture scientifique.

Juliette Badina


Difficile de devenir sceptique dans un monde comprenant des milliards de croyants et crédules, diffusant des informations faussées. A comparer à une communauté scientifique de quelques millions de personnes, dont certains membres sont également crédules.

12 mai 2007

Première en France: deux billets gagnants à l'Euro Millions validés au même endroit

Par Pierre-Marie GIRAUD

PARIS (AFP) - Au 70 de la rue des Entrepreneurs à Paris (XVe), le tabac-presse n'a pas de nom. Si les propriétaires lui en donnent un, ils n'auront que l'embarras du choix entre "La chance", "Le hasard" ou "La veine" car deux joueurs viennent d'y gagner chacun près de 18 millions d'euros.
Fait rarissime à l'Euro Millions, deux bulletins gagnants au premier rang (cinq bons numéros et deux bonnes étoiles) ont été validés au même endroit. Les deux joueurs parisiens vont se partager les 53.347.664 euros de la cagnotte de vendredi avec un joueur breton de Saint Grégoire (Ille-et-Vilaine), soit 17.782.555 euros chacun.

Reginald Carbou, 63 ans, le mari de la gérante du tabac-presse, raconte qu'il a appris la nouvelle samedi à 05H00 par la Française des Jeux (FDJ). A 08H00, alors que le panneau annonçant que de très gros bulletins gagnants ont été validés ici n'a pas encore été accroché par la FDJ, les commentaires vont déjà bon train.

"Si c'était moi, assure Reginald Carbou, j'aurais tout de suite baissé le rideau de fer et je serais rentré en Savoie pour y terminer mon chalet".

Robert Pindray, 48 ans, le boucher de ce quartier commerçant, ne regrette pas trop de ne pas être l'un des deux gagnants : "Je ne suis ni gros joueur ni joueur régulier mais je vais peut-être désormais prendre un abonnement".

Le représentant de la FDJ Patrick Germain rappelle qu'il existe une chance sur 152 millions pour que deux personnes valident au même endroit la même grille gagnante au premier rang de l'Euro Millions. C'est une première en France, ajoute-t-il, l'Autriche étant le seul autre pays où deux grilles gagnantes au premier rang ont été validées au même endroit en avril 2006. A cette occasion, la même personne avait validé les deux grilles gagnantes et avait empoché deux fois 6,5 millions d'euros.

"Pour l'heure, dit Patrick Germain, nous attendons que le ou les deux possesseurs des grilles gagnantes se manifestent auprès du détaillant ou directement au téléphone réservé aux gros gagnants (0810.421.421) car ils ont soixante jours pour le faire".

"Le Loto et L'Euro Millions sont des jeux de plus en plus collectifs et les joueurs des neuf pays de l'Euro Millions prennent l'habitude d'y jouer en groupe", note le représentant de la Française des Jeux. A l'automne 2006, cinq sapeurs-pompiers de Perpignan se sont partagés cinq millions gagnés au Loto.

De quoi faire rêver les sapeurs-pompiers de la caserne Violet, qui se trouve à quelques pas du tabac-presse.


Parions que les deux chanceux se connaissent et ont fait leurs jeux ensemble.

11 mai 2007

Pays de Galles : des hindous mobilisés pour la défense d'un taureau sacré

LONDRES (AFP) - Des religieux hindous s'opposaient vendredi à la décision des autorités sanitaires du Pays de Galles d'abattre un taureau -- un animal considéré comme sacré par les hindous -- infecté par la tuberculose.

Le taureau, nommé Shambo, qui appartient à un temple hindou du Pays de Galles, a été contrôlé positif à un test sur la tuberculose.

Mais les religieux hindous demandent au gouvernement d'épargner le taureau et ont averti que l'abattre représenterait un manque de respect envers les convictions de la communauté hindoue.

"La force évidente du sentiment de la communauté hindoue de par le monde devrait rappeler aux autorités qu'elles doivent agir avec prudence", a indiqué à l'AFP un moine hindou britannique, qui se présente comme le frère Alex, du temple Skanda Vale au pays de Galles, où vit Shambo.

"S'ils sont intelligent, ils devront faire un geste de conciliation", a souligné le religieux.

L'hindouisme est la religion majoritaire en Inde.

Plus de 4.000 personnes ont déjà signé une pétition sur le site du temple pour exiger du gouvernement qu'il épargne le taureau.

Le Forum hindou de Grande-Bretagne, qui regroupe les associations cultuelles hindouistes du pays, a annoncé qu'il allait organiser une chaîne humaine de centaines de personnes autour du temple pour protéger Shambo.

Frère Alex a précisé que les membres du temple -- vingt moines et six religieuses -- se joindraient à la protestation par une prière collective.

Shambo a été isolé dans un sanctuaire richement décoré et construit spécialement pour lui. Et frère Alex a promis que si le taureau était épargné tout serait fait pour éviter une contamination.

Une porte-parole de l'assemblée galloise a déclaré à l'AFP que "tout serait fait pour régler cette affaire d'une manière aussi souple que possible".

Un vétérinaire des autorités sanitaires était attendu dans la journée au temple.


Encore un exemple d'intervention de la religion dans les affaires sanitaires.

Herbal Medicine Taken on Faith?

Many People Don't Consult Scientific Guidelines on Herbal Supplements
By Miranda Hitti
WebMD Medical News
Reviewed by Louise Chang, MD

May 11, 2007 -- About two-thirds of people taking herbal supplements to treat a health condition don't check scientific guidelines, say University of Iowa researchers.

"Physicians, pharmacists, and other health professionals should proactively educate consumers and advocate for public health policies that would disseminate evidence-based information regarding the appropriate use of herbs," says researcher Aditya Bardia, MD, in a University of Iowa news release.

Bardia and colleagues reviewed data from a 2002 national health survey of more than 30,000 U.S. adults.

In the survey, more than 3,300 adults said they had taken herbs to treat a specific health condition.

The researchers focused on 609 people who reported treating a specific health condition with any of the following 10 herbal supplements: echinacea, ginseng, garlic, St. John's Wort, soy, or kava kava.

Bardia's team checked to see if there was scientific evidence supporting the use of those herbal supplements for the participants' health conditions.

Overall, about 55% of the participants used herbal supplements backed by scientific evidence for their condition.

However, the percentage of participants using herbal supplements in accordance with scientific evidence ranged from 68% for echinacea to 3% for ginseng.

Apart from echinacea and ginseng, about one-third of the participants used herbal supplements based on scientific evidence, the study shows.

Part of the problem may be that many patients and doctors don't talk about herbal supplements. That should change, note Bardia and colleagues.

Their report appears in the May edition of the journal Mayo Clinic Proceedings.


Comportement d'autant plus dangereux que certaines plantes ne sont pas des placebos et que leurs effets secondaires peuvent être particulièrement nocifs.

09 mai 2007

Report Claims Link Between Autism and Mobile Phones

A new report is claiming to have found a link between the rise in autism in the USA, and the rise of the use of wireless technologies, specifically mobile phones. Tamara Mariea, founder of Internal Balance, is releasing findings from more than five years of research on clients with autism, and other membrane sensitivity disorders which claims electromagnetic radiation stress is one of the potentially major root causes of the explosion of autistic cases in the past two decades.

People who visit the Internal Balance clinic are "detoxed" in an electromagnetic radiation clean environment.

In simple terms, Mariea explains to parents struggling to help their children that what her research is pointing to is with more cell phone towers being erected, more cell phones in use globally and more WiFi technology utilized, the risk for autism continues to rise. She says that Thimerosal - the mercury containing preservative in scheduled children's vaccines - has for the most part been eliminated from regularly scheduled childhood vaccines, according to public record and that the incidence of autism should be decreasing based on progress made in that area in recent years. But, it is not decreasing, she says. This is where Mariea and Dr. Carlo began to collaborate in the search to find what the larger contributor to the increase in autism is.

They say that the epidemiologic curve of autism parallels too closely with the increase usage of wireless devices to not look at it. Mariea's soon to be published paper will include her research which explores electromagnetic radiation as a cohort effect with heavy metals as a strong component of the etiology of autism.

We shall have to wait and see if the report has any credible findings when it is published.


Encore un appel à la peur des ondes électro-magnétiques. Après la leucémie, les cancers du cerveau, voici venir l'autisme. Amusant détail: les auteurs nient que le thimerosal soit responsable alors que leur étude n'apportent pas plus de preuve causale que celles des supporters de la théorie du thimerosal. L'auteur de cet article, bien inspiré, conclut sur une note sceptique. On le comprend !
Voir l'étude du Dr Fombonne pour l'infirmation de l'incrimination du thimerosal.

06 mai 2007

Lien entre autisme et mercure inexistant

Le lien entre l’autisme et l’intoxication mercure a été infirmé. L’hypothèse selon laquelle l’autisme serait une forme d’intoxication au mercure a été infirmée. Une étude du CUSM au Canada établit la similitude des taux de mercure entre les enfants autistes et la population en général.

Des chercheurs de l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME) du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) au Canada ont communiqué de nouveaux éléments de preuve qui rejettent l’hypothèse d’une relation possible entre le mercure et l’autisme. Sous la direction du Dr Éric Fombonne, l’équipe de recherche a testé les taux de mercure dans des échantillons de cheveux et de sang provenant d’enfants autistes et de leurs mères et conclu que les taux observés ne différaient pas statistiquement de ceux d’échantillons.

Les chercheurs ont également établi l’absence de corrélation entre le taux du mercure et la gravité des symptômes ainsi que le niveau de fonctionnement des enfants autistes. Ces résultats ont été annoncés à la 6e réunion internationale de la recherche sur l’autisme (International Meeting for Autism Research, IMFAR) tenue à l’Université de l’État de Washington.

« Au cours des dernières années, on a soulevé des hypothèses sur la relation possible entre l’exposition au mercure et l’autisme », a signalé le Dr Éric Fombonne, chercheur principal, directeur de la Pédopsychiatrie à l’HME et chef de la division de Psychiatrie de l’enfant à l’Université McGill. « Les préoccupations portaient spécifiquement sur les vaccins pédiatriques contenant du thimérosal, les amalgames dentaires et le méthylmercure présent dans l’alimentation. »

« Nos conclusions n’appuient pas l’hypothèse selon laquelle l’autisme serait une forme d’intoxication au mercure. Les taux de mercure que nous avons détectés chez les enfants atteints d’autisme et leurs mères se situaient dans la fourchette normale de la population en général. »

Une série de jeunes enfants référés à la Clinique des troubles du spectre de l’autisme de l’HME ont été invités à participer à l’étude. Au total, 71 enfants ont été inclus dans le groupe d’étude et le groupe de contrôle a été formé de 76 enfants recrutés dans d’autres cliniques de l’HME. Les enfants présentant des troubles du spectre de l’autisme répondaient tous à des critères diagnostiques rigoureux et ils ont été évalués à l’aide de mesures normalisées de pointe. Des échantillons de sang et de cheveux ont été recueillis chez tous les enfants participants et leurs mères et leur analyse a fait appel aux techniques les plus avancées actuellement.

« L’un des résultats pratiques importants de l’étude est le constat de l’inutilité des thérapies de chélation pour traiter l’autisme. Ces thérapies visent à extraire les métaux lourds de l’organisme à l’aide de composés spécifiques. La chélation n’a jamais fait la preuve de son efficacité comme intervention biomédicale pour le traitement de l’autisme », dit le Dr Fombonne.

L’Hôpital de Montréal pour enfants est l’hôpital de formation pédiatrique du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Il est un chef de file du traitement et des soins des nourrissons, enfants et adolescents malades du Québec. L’HME assure des services de santé de haut niveau dans un vaste éventail de spécialités et fournit des soins ultra-spécialisés dans divers champs d’expertise. L’Institut de recherche du CUSM (IR du CUSM) est un centre de recherche hospitalo-universitaire de réputation mondiale dans le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé. Établi à Montréal, au Québec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affilié à la Faculté de médecine de l’Université McGill.

03 mai 2007

MoD opens its files on UFO sightings to public

James Randerson
The Guardian

The Ministry of Defence plans to open its "X-Files" on UFO sightings to the public for the first time. Officials have not yet decided on a date for the release of the reports, which date back to 1967, but it is hoped to be within weeks.

The move follows the decision by the French national space agency to release its UFO files in March, the first official body in the world to do so.

UFO buffs will be keen to find out what officials knew about some of the UK's most famous sightings and whether any action was taken. One celebrated event - at Rendlesham Forest, Suffolk, in 1980 - has been dubbed "Britain's Roswell" after the UFO incident in the US in 1947. At Rendlesham there were several witness reports of a UFO apparently landing. The released files should support or discount claims that radiation was detected at the site after the event.

David Clarke, a lecturer in journalism at Sheffield Hallam University and author of Flying Saucerers: A Social History of UFOlogy, said opening the MoD's files would make it harder to sustain the idea that evidence for the existence of aliens has been suppressed. "The more of this stuff that they put on their website or put in the national archives, the less it will cost the taxpayer, because at the moment people are writing in about individual incidents and they are having respond," said Dr Clarke, referring to requests under the Freedom of Information Act.

The documents due for release are witness reports of apparent UFO sightings, many by civil pilots and military personnel. Most were simply collected and filed by a small, secret unit within defence intelligence called DI55. A few are thought to have been investigated further by the military, but the details have never been made public. There are 24 files due for release, each containing 200-300 reports of sightings, plus internal MoD briefings and correspondence.


Gageons que cette publication, appelée à grands cris par les amateurs d'OVNI, sera autant un pétard mouillé que celle des archives françaises.

30 avril 2007

Electric Fields May Not Cause Cancer

Study Shows No Increased Risk of Leukemia, Brain Cancer, or Breast Cancer in Utility Workers

By Miranda Hitti
WebMD Medical News
Reviewed by Louise Chang, MD

April 30, 2007 -- Electromagnetic fields may not increase cancer risk, a Danish study shows.

The study included more than 28,000 workers at 99 utility companies in Denmark.

The researchers included Christoffer Johansen, MD, of the Danish Cancer Society's Institute of Cancer Epidemiology in Copenhagen, Denmark.

They used Danish medical records to track new cases of leukemia, breast cancer, or brain cancer among the utility workers over nearly 23 years, on average.

Johansen's team noted whether the workers had normal, medium, or high levels of on-the-job exposure to electromagnetic fields.

The researchers found "no compelling evidence" of links between cancer and the workers' exposure to electromagnetic fields.

The vast majority of the workers didn't develop leukemia, brain cancer, or breast cancer during the study period.

On-the-job exposure to electromagnetic fields apparently didn't affect cancer risk in the 70 men who developed leukemia, the 188 women who developed breast cancer, and the 110 men and women who developed brain cancer, the study shows. Since there were so few cases of women who developed leukemia and men who developed breast cancer, the researchers did not include them in the study analysis.

"The results do not support the hypothesis of an association between occupational exposure to magnetic fields in the electric utility industry and risks for leukemia, brain cancer, and breast cancer," write the researchers.

Their findings appear in Occupational and Environmental Medicine.

SOURCES: Johansen, C. Occupational and Environmental Medicine, May 1, 2007; advance online edition. News release, BMJ Specialist Journals.

© 2007 WebMD, Inc. All rights reserved.


Les Danois se singularisent à nouveau comme révélateurs des mythes pseudo-écolos, que ce soit ceux des anti-vaccinations (anti-thimerosal, ROR) ou des anti-magétisme (lignes à haute tension, micro-ondes, téléphones portables, etc.)/

Moderate Drinking Linked to Breast Cancer

WASHINGTON — Moderate alcohol consumption, or about two drinks a day, has often been touted as heart healthy in recent years, but a new study finds the same quantity causes cancer.

Mice given the human equivalent of two drinks daily developed breast tumors that were nearly double the weight of those in their “dry” relatives.

Nearly 179,000 U.S. women will develop breast cancer this year, according to the National Cancer Institute. Even so, scientists lack a strong grasp on why one woman develops the disease and another remains cancer free.

Presented here at the American Physiological Society (APS) annual meeting, the research not only shows the link between alcohol consumption and breast cancer, but it proposes how that glass of wine or bottle of beer works to stimulate tumor growth.

“Alcohol [consumption] is the most important avoidable risk factor for women getting breast cancer,” lead scientist Jian-Wei Gu of the University of Mississippi Medical Center told LiveScience. Genetic factors would be considered “unavoidable,” since people inherit DNA from their parents.

The APS meeting is being held as part of the larger, annual Experimental Biology meeting.

Drinkin’ mice

Gu and his colleagues, also from the University of Mississippi Medical Center, fed six-week-old female mice moderate levels of alcohol for four weeks which would be the equivalent of two drinks each day in humans. In the second week, they injected mouse breast-cancer cells into each mouse’s mammary glands.

They found that tumors in the alcohol-fed mice weighed on average about 1.4 grams, nearly two times the weight of tumors in the control mice. Images of the alcohol-fed mice show a visible lump in the upper portion of the animal’s chest.

The scientists suggest the difference in tumor weight is a result of jacked-up growth in blood vessels due to alcohol consumption. That’s because when a rodent, or a human, gulps down a drink, the cells in their bodies go into overdrive to get rid of the “toxins.”

The stressed-out cells send out a hormone dubbed VEGF that stimulates the growth of blood vessels—a tumor’s means of getting oxygen and nutrients to survive. Supporting that idea, the alcohol-fed mice showed a significant increase in VEGF as well as more blood vessels than the other mice.

Animal models

This is the first study to use an animal model that accurately mimics human breast cancer, Gu said.

Previous studies injected human breast-cancer cells into “nude” mice, or those lacking an immune system. Without a line of defense, the mice’s bodies would let the foreign cells grow and scientists could run experiments.

“In regular mice, if you implant a human tumor, it won’t grow because it’s foreign [so the immune system would stage an attack],” said study team member Emily Young. That also meant any results would apply only to an organism lacking an immune system.

Instead, “we used regular mice and we implanted the mouse breast-cancer form into it,” Young said.

As well, many studies have used toxic levels of alcohol, leading to results that were less applicable to humans who typically don’t consume that much booze.

The researchers say their results, unlike the others, can be squarely extrapolated to humans and have implications to both prevent and help treat breast cancer.

“Normal people produce cancer cells every day,” Gu said, “but at the beginning the cancer doesn’t have blood vessels.” So it’s easier for the body’s immune system to fend them off. Once the cancerous cells acquire a blood-vessel lifeline, which this study suggests is fostered by alcohol, the tumor growth takes off.

23 avril 2007

L'Eglise renonce aux "limbes" pour les enfants morts sans baptême

LE MONDE

Les Limbes" : tel était le titre que voulait donner Charles Baudelaire à ses Fleurs du mal. Ce mot désigne l'espace mythique au-delà du bien et du mal, ce morceau de l'enfer éternel qui serait réservé aux enfants morts sans baptême, ni élus ni damnés. Mais ce qui était hier, pour les uns, un article de foi, pour les autres, une fable terrifiante, a été aboli, vendredi 20 avril, par le Vatican.

Dans un document de sa commission théologique internationale, l'Eglise estime qu'il existe désormais "des bases sérieuses pour espérer que, lorsqu'ils meurent, les bébés non baptisés sont sauvés". Elle veut en finir "avec des métaphores qui ne rendent plus adéquat le message d'espérance de la religion chrétienne".

La question remontait à l'origine du christianisme : si l'on admet que seuls les hommes baptisés sont sauvés et que tous les autres sont damnés, quel est le sort des enfants morts sans baptême ? Elle avait été tranchée au IVe siècle par saint Augustin : ces enfants innocents, mais encore "souillés" par le péché originel, sont accueillis dans ce lieu intermédiaire entre l'enfer et le paradis, appelé "limbes".

LOURD HÉRITAGE

Augustin était convaincu que l'humanité pécheresse depuis la faute d'Adam et Eve ne pouvait être rachetée que par la seule "grâce" de Dieu donnée par la foi et le baptême. On sait combien, jusqu'aux protestants et aux jansénistes, cette idée a labouré les consciences occidentales. Terrible verdict, en effet, que celui des limbes. L'agnostique Albert Camus, né comme Augustin sur la terre algérienne, disait qu'il ne pardonnerait jamais à l'auteur des Confessions d'être le "père" du péché originel, de la culpabilité des innocents et de la "damnation des enfants morts sans baptême".

Que faire d'un si lourd héritage défendu, du Moyen Age jusqu'au XXe siècle, par une Eglise manipulatrice, trop contente de faire peser la menace des limbes pour inciter les parents à faire baptiser au plus vite leurs enfants ? Sur ce point, sa réflexion théologique est enfin passée de l'intransigeance dogmatique à la miséricorde. Elle ne renonce pas au péché originel, encore moins au passage obligé par le baptême pour obtenir le salut éternel. Mais elle admet désormais que les enfants, sans possibilité de choix ni responsabilité, seront sauvés.

Henri Tincq


L'aveu est plus grand qu'il n'y paraît pour le dogme chrétien. Le pêché originel n'est plus du tout originel. Si ce n'est plus un état naturel, à partir de quel moment on devient "pêcheur", selon l'Eglise? Suffit-il de ne pas commettre de pêché pour retarder sans limite le "besoin" de se faire baptiser ? Au risque d'impacter sérieusement les finances de l'Eglise. Il faut croire que l'Eglise a considéré que vu la liste de ce qu'elle considère comme des pêchés, le "besoin" se ferait sentir toujours assez vite.

20 avril 2007

Un chat fait 800 km pour rentrer chez lui, selon ses maîtres

NANCY (AFP) - Un chat de 3 ans a parcouru 800 km en treize mois entre Bordeaux et la Meuse pour retrouver sa famille d'adoption, ont affirmé vendredi ses maîtres.
Disparue en mars 2006 dans le sud-ouest de la France à la veille du déménagement, la chatte "Mimine" a été revue mardi à Tréveray (Meuse) par son ancien maître, 13 mois et 800 km plus tard.

"Sa robe est la même. Son comportement est le même. Et nos enfants (de 6 et 8 ans, ndlr) l'ont reconnue", a déclaré à l'AFP sa propriétaire, âgée de 35 ans.

"Aucune autre chatte ne serait arrivée en courant pour se frotter à nous et réclamer des caresses alors qu'elle était pleine", a-t-elle estimé, avant d'avancer un autre argument "décisif": "elle ne mangeait pas de croquettes, elle n'en mange toujours pas".

L'animal, qui ne porte aucun tatouage, n'a pas trop souffert de son incroyable périple, hormis quelques tiques attrapées et ses coussinets usés.

Un vétérinaire interrogé par l'AFP a déclaré qu'il n'y avait "aucune explication scientifique. Il est très curieux que le chat ait voyagé aussi loin dans un endroit où il n'est jamais allé".

Mais le Dr Marie-Pierre François, vétérinaire spécialiste en médecine et chirurgie du chat, a reconnu que ce n'était pas totalement impossible. "Les chats peuvent utiliser leur 6e sens. La nature nous réserve parfois de belles surprises".


Voilà encore un joli conte de fées qui ravira les enfants de 6 à 8 ans. L'absence de tatouage rendant toute identification objective impossible, celle-ci repose sur le témoignage de jeunes enfants et sur un comportement très standard pour un chat domestique.

Fruit proves better than vitamin C alone

Tests show that it isn't just the vitamin that protects the body.

Matt Kaplan

If you're in the market for an antioxidant to keep your body young and healthy, new research suggests you'd be much better off with oranges than vitamin C tablets.

Although vitamin C is best known for its protection against scurvy and, possibly, the common cold (see 'Vitamin C best in the cold'), fruits rich in vitamin C are also powerful antioxidants that protect cellular DNA from being damaged by oxidation. Going without such foods leads to DNA damage long before the iconic bleeding gums of scurvy are seen.

But do vitamin C pills on their own have the same protective effect as fruit? Serena Guarnieri and a team of researchers in the Division of Human Nutrition at the University of Milan, Italy, designed a simple experiment to find out.

The team gave test subjects a single glass of blood-orange juice, vitamin-C-fortified water, or sugar water to drink. The blood-orange juice and the fortified water had 150 milligrams of vitamin C each, whereas the sugar water had none. Blood samples were taken from the test subjects 3 hours and 24 hours after their drink. Unsurprisingly, blood plasma vitamin C levels went up after drinking both the juice and the fortified water.

The blood samples were then exposed to hydrogen peroxide, a substance known to cause DNA damage through oxidation. The damage was significantly less in the samples taken from volunteers who had ingested orange juice, in both the samples collected 3 hours after consumption and 24 hours after the drink. Unsurprisingly, the sugar water had no protective effect. But neither did the vitamin-C-fortified water.

At least one other study, which looked at larger quantities of vitamin C, has shown a protective effect from the vitamin alone. But the fact that it doesn't show up here indicates that something more complicated is going on, says Guarnieri. "It appears that vitamin C is not the only chemical responsible for antioxidant protection; there is something more at work here," she says. The find is reported in the British Journal of Nutrition1.

"It is an important observation," says David Heber, director of the Center for Human Nutrition at the University of California, Los Angeles. It suggests that people studying the effects of the vitamin should be careful to note where in the diet it comes from. "Vitamin C is provided in a matrix in fruits with many other beneficial substances," he says; and all of these may interact with each other.

Other nutrition researchers have suggested that sugars in juice interact with vitamin C to generate the antioxidant effect2. But Guarnieri suspects that the phytochemicals found in oranges (cyanidin-3-glucoside, flavanones and carotenoids) are the substances that need further study. "But how they are interacting is still anyone's guess," she adds.


Encore une pierre dans le jardin des vendeurs de pilules vitaminées.

18 avril 2007

Une des grandes découvertes suédoises s’avère fausse

AFP - Stockholm - Une des grandes découvertes suédoises de ces dernières années, publiée en 2005 dans la revue Science et relative à la science végétale, était en fait fausse, a révélé un groupe de chercheurs suédois d'Umeaa, (nord de la Suède).

«Un chercheur chinois, invité à travailler dans notre groupe de recherches, a manipulé des données pour arriver à des conclusions qui n'existent pas», a expliqué mercredi à l'AFP le professeur Ove Nilsson, membre du groupe de chercheurs de l'Université des sciences de l'agriculture d'Umeaa.

Cette découverte concernait une des questions les plus importantes de la science végétale: comment les fleurs savent-elles qu'elles doivent fleurir ?

Le chercheur chinois, invité à Umeaa, avait affirmé avoir réussi à montrer que la molécule «florigène», qui dirige la floraison, avait un rôle de messager.

C'est en essayant de reproduire, en vain, les expériences de leur collègue chinois en septembre 2006 que les chercheurs d'Umeaa se sont aperçus de la supercherie.

Le groupe de scientifiques a demandé à la revue Science de retirer l'article concernant cette découverte, qui avait été publié en septembre 2005.

Ces résultats avaient été classés troisièmes dans la liste des découvertes importantes de cette année-là, publiée par la revue américaine.

Le groupe de chercheurs suédois a informé la communauté scientifique de cette erreur et présenté ses excuses, selon le quotidien suédois Dagens Nyheter.

«Cet incident est extrêmement pénible pour notre Université. Ce sont les pires moments que j'ai connus en tant que chercheur», a confié à l'AFP Ove Nilsson.

Le scientifique chinois, qui a depuis quitté l'université suédoise, refuse de reconnaître ses torts et reste convaincu de la véracité de sa découverte, selon M. Nilsson.

«Les chercheurs chinois sont soumis à une pression très forte de leur pays qui exige un maximum de résultats pour leur confier un travail», a-t-il souligné.

La sonde Gravity-Probe-B mesure les bosses de l'espace-temps

L'analyse des premiers résultats du satellite Gravity-Probe-B (GP-B) confirme une prévision de la théorie générale de la relativité d'Einstein avec une précision meilleure que 1%. "Pour la première fois, nous pouvons directement observer un des effets prédits par Einstein," affirme Francis Everitt de l'université de Stanford en Californie et responsable de la mission.

Gyroscopes de la sonde GP-B

Lancé en avril 2004 (voir notre news), le satellite a utilisé quatre gyroscopes de haute précision pour mesurer deux effets prévus par la théorie de la relativité générale.

Le premier, appelé l'effet géodésique, prévoit que la masse de la terre provoque une bosse dans l'espace-temps qui devait provoquer une inclinaison de chaque gyroscope de 0,0018°, soit 6606 millisecondes d'arc, par an. Le second, un effet plus subtil appelé frame dragging (ou effet Lense-Thirring en français), prévoit la façon dont la Terre dans sa rotation, entraîne l'espace-temps avec elle.

Auparavant, les astronomes avaient mesuré ces deux effets en envoyant des rayons laser sur des miroirs installés sur la Lune par les astronautes des missions Apollo. "L'orbite de la Lune agit comme un gyroscope," note Clifford Will, expert en relativité générale à l'université de St Louis. "Mais les mesures lunaires sont des mesures indirectes. La sonde GP-B nous donne une mesure directe qui est unique et nouvelle."

Les chercheurs de la mission Probe-B ont enregistré des mesures de l'effet géodésique qui correspondent aux valeurs prévues par Einstein mais les mesures du frame dragging n'ont pas encore atteint la précision obtenue lors des expériences lunaires. "Ce ne sont pas les résultats que nous avions espéré à ce stade," admet Bill Bencze, un des managers de la mission. Ceci est dû en partie à une série d'éruptions chromosphériques du Soleil en mars 2005 qui ont interrompu les observations et qui limiteront l'exactitude finale de l'expérience. Jusqu'ici, l'équipe a "entrevu quelques traces" de frame dragging mais n'est pas encore en mesure de chiffrer cet effet

Cependant, le plus grand défi pour l'équipe est actuellement de rectifier certains comportements inattendus des gyroscopes qui modifient leurs orientations et peuvent ainsi simuler des effets relativistes. Bencze pense avec confiance qu'en décembre prochain l'équipe comprendra suffisamment ces effets pour améliorer la précision des mesures d'un facteur 20, pour obtenir finalement une exactitude meilleure que 0,01%.

Les prévisions de la relativité générale correspondent bien à la précision dont est capable la sonde, mais cela pourrait tout aussi bien changer lorsque l'équipe annoncera des résultats plus précis. "Nous ne cherchons pas à assurer la véracité de la relativité générale à tout prix," déclare Bencze, qui précise que le travail de l'équipe est d'effectuer les meilleures mesures possibles, non de confirmer la théorie.

Source: New scientist Space

14 avril 2007

Une rumeur de virus téléphonique sème la panique au Pakistan

KARACHI (Reuters) - Les opérateurs pakistanais de téléphonie mobile ont été submergés d'appels de clients paniqués par un message faisant état d'un virus mortel transmis par le biais des téléphones portables.

La rumeur a été prise si au sérieux que certaines mosquées ont même annoncé que ce virus avait fait des morts et que les propriétaires de téléphones devaient craindre la colère divine.

Les auteurs de ce canular affirmaient pour leur part que ce virus avait fait 20 morts.

On dénombre 52 millions d'utilisateurs de portables parmi les 160 millions de Pakistanais.


Visiblement, la biologie et la physique ne sont pas au programme des madrassas pakistanaises.

13 avril 2007

Vraiment fumeuse cette « journée nationale »…

Par Destination Santé

Attention, piège ! Vous avez entendu parler d'une « grande journée nationale d'action contre les abus de la psychiatrie », ce 14 avril ? Sachez qu'elle est organisée par l'obscure Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme. En fait, un appendice de l'Eglise de Scientologie !

Elle n'a donc strictement rien à voir avec la très officielle Ligue française pour la défense des Droits de l'Homme et du Citoyen (LDH). Ses représentants d'ailleurs, sont furieux. « Nous leur avons fait des tas de procès mais ils ne s'arrêtent jamais » nous explique un brin dépité, Jean-Pierre Dubois le Président de la LDH.

La Ligue met régulièrement en garde le public face aux actions de cette « commission ». La première fois, c'était dans un communiqué de juillet 1999. « Il est plus que jamais d'actualité », nous confirme Jean-Pierre Dubois.

A cette époque, la LDH soulignait que « par sa dénomination et son sigle, cette commission entretient une confusion intolérable avec la LDH. (…) Cet organisme n'a qu'une seule vocation : défendre les intérêts de l'Eglise de Scientologie et la vision que celle-ci a des droits de l'Homme. A ce titre, elle prend systématiquement à partie le corps médical, particulièrement les psychiatres auxquels elle reproche de dénoncer ses méthodes (…) ». En tout cas et même si cela doit vous faire tirer un trait sur cette « journée nationale », n'oubliez pas que l'Eglise de Scientologie a été classée « mouvement sectaire » par un Rapport enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 22 décembre 1995….

Source : Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme, Ligue française pour la défense des Droits de l'Homme et du Citoyen, avril 2007

09 avril 2007

Gènes: les propos de Sarkozy "pas scientifiquement fondés", pour les experts

Par Annie HAUTEFEUILLE

PARIS (AFP) - Attribuer aux gènes la responsabilité de la pédophilie et des suicides de jeunes, comme l'a fait récemment Nicolas Sarkozy, est "scientifiquement non fondé" et risque d'ouvrir la voie à une forme d'eugénisme, ont mis en garde ce week-end des spécialistes médicaux.

"C'est une ineptie purement idéologique qui est totalement à côté des acquis actuels de la science et de la génétique en particulier", selon le Pr Bernard Golse, pédopsychiatre à l'hôpital Necker-Enfants malades.

"Entamer une croisade sur l'aspect génétique de la pédophilie est scientifiquement non fondé", ajoute le Pr Golse, interrogé par l'AFP.

Dans un récent entretien avec le philosophe Michel Onfray paru dans Philosophie magazine, M. Sarkozy assurait "incliner (...) à penser qu'on naît pédophile". A propos du suicide des jeunes, il déclarait: "Ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité".

Assurant qu'"il n'y a pas de gène d'un destin malheureux", le généticien Axel Kahn a jugé dimanche "relativement grave" l'existence de "tout un courant qui prétend que les gènes sont tellement déterminants (...) qu'ils sont responsables de certains désordres de la société, et que par conséquent, la contrainte, les difficultés économiques, les malheurs sociaux n'y sont pour rien".

Insistant sur la liberté de l'homme et pointant le risque d'eugénisme, Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, avait aussi critiqué samedi l'idée d'une éventuelle prédétermination génétique des pédophiles.

"L'idée d'une pédophilie prédictible et génétique, c'est purement renouer avec le chromosome du crime de Cesare Lambroso", criminologue italien du XIXe siècle, relève le Pr Golse.

Or, défendre l'idée d'un tel type de déterminisme est "extrêmement dangereux", met en garde Christine Bellas-Cabane, présidente du Syndicat national des médecins de la protection maternelle et infantile (SNMPMI), rappelant, elle aussi, les risques de dérives eugénistes.

Elle avait été l'an dernier, ainsi que le Pr Golse, parmi les initiateurs de la pétition "Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans" s'opposant au projet, défendu par l'ex-ministre de l'Intérieur, de détection précoce de troubles du comportement pour prévenir la délinquance.

Les récents propos de M. Sarkozy renvoient aussi à une "façon très linéaire, réductrice et faussement prédictible d'utiliser la génétique", note le Pr Golse.

Or, dit-il, compte tenu des acquis de la science, on "n'est plus du tout dans une génétique causale reliant un gène et un effet comportemental", mais dans "une génétique beaucoup plus complexe, une génétique de vulnérabilité".

Avoir des "facteurs de susceptibilité, de prédisposition, cela ne suffit pas pour devenir délinquant ou se suicider, il y a des effets de rencontres avec l'environnement au sens large: relationnel, psychologique, sociologique, politique, culturel", souligne-t-il. Il n'y a, dit-il, "aucune prédiction possible parce que, par définition, les effets de rencontres sont imprévisibles, sinon notre vie serait entièrement écrite à l'avance".

En ce qui concerne la pédophilie, il n'y a "pas la moindre preuve" de gènes de susceptibilité, insiste-t-il.

Une expression comportementale est "souvent reliée à plusieurs types de facteurs qui s'entrecroisent, qui s'articulent", souligne aussi le Pr Gérard Schmidt, président du Collège de pédopsychiatrie.

"La maturation cérébrale continue jusqu'à l'adolescence" en interaction avec les expériences vécues, ajoute-t-il, mettant en garde contre toute prédiction sur la base de comportements précoces ou de caractéristiques purement génétiques.


On rappellera aux téléspectateurs, auditeurs et autres internautes qu'on peut être candidat à la présidentielle sans être scientifique. Il est pourtant dérangeant d'entendre un des principaux candidats tenir de tels propos, beaucoup plus inquiétants que des termes comme "racaille" ou le nom d'une marque de nettoyeurs haute pression.

Les bons astres font de grands vins: le "biodynamique" séduit les terroirs

SAINT-EMILION (AFP) - Influence de la lune et des planètes, "dynamisation" du sol grâce à des "préparats" aux allures d'alchimie: la biodynamie, une culture "bio" qui utilise les énergies cosmiques, séduit les viticulteurs qui y voient le moyen de révéler et protéger les terroirs.
A l'occasion de la semaine des primeurs bordelais, l'association Biodyvin, qui regroupe une quarantaine de producteurs travaillant en culture biodynamique, a organisé pour la première fois sa propre dégustation.

Biodyvin a ainsi accueilli à Saint-Emilion quelque 500 visiteurs en deux jours, du simple curieux au fin connaisseur, pour déguster les primeurs 2006 de 32 producteurs représentant toutes les régions viticoles de France.

Au Château Fonroque, premier grand cru classé labellisé "biodynamique", qui accueillait la dégustation, l'accueil du public a été "positif", sur fond de "prise de conscience" écologique, se réjouit Alain Moueix, propriétaire des lieux.

Mais c'est surtout la "qualité" des vins biodynamiques qui selon lui séduit les consommateurs: ils sont sensibles à ces vins "plus marqués par leur terroir" et "moins anonymes", insiste-t-il.

Longtemps méconnue du grand public, assimilée à des pratiques ésotériques, cette technique commence à sortir de l'ombre et devient même "un peu à la mode", portée par la montée en puissance de l'agriculture biologique, reconnaît Olivier Humbrecht, président de Biodyvin.

Excluant tout usage de substances chimiques, la biodynamie utilise des "principes énergétiques" pour "aider le sol à se régénérer", en respectant le calendrier planétaire, explique ce viticulteur alsacien qui pratique à Turckheim (Haut-Rhin) la biodynamie depuis 10 ans.

Il s'agit, pour lui, de "restaurer l'équilibre dans un milieu fortement perturbé" par le cultivateur, en favorisant une "vie plus riche" dans le sol au moyen de matières minérales et de plantes qui doivent "transmettre des énergies" à la vigne.

Des "préparats", "tisanes de plantes" vaporisées sur les cultures à doses homéopathiques, ou encore "cornes de bouses" - cornes de vaches contenant des bouses - enfouies dans le sol, en phase avec les cycles lunaires et les constellations astrales, doivent ainsi "dynamiser" le sol "pour le rendre plus nourricier".

"Le sol d'une culture où la vigne peut se nourrir elle-même peut donner un vin qui est marqué par son terroir", souligne M. Humbrecht. Cela permet en outre une "plus grande régularité de production", moins dépendante des aléas climatiques.

Pour Noël Pinguet, producteur de vin de Loire à Vouvray (Indre-et-Loire), chantre de la biodynamie depuis 20 ans, cette pratique est amenée à "se développer de manière intensive" dans les années à venir, la chimie ayant "montré ses limites".

Jean-Paul Zusselin, jeune viticulteur à Orschwihr en Alsace, une région très en avance en biodynamie, estime que cette démarche représente pour les terroirs français la chance de survivre en produisant des vins "uniques", une "alternative à la mondialisation", selon lui.

La viticulture biodynamique reste aujourd'hui très minoritaire en France, avec près de 150 domaines labellisés par deux associations, respectivement 42 par Biodyvin et une centaine par Demeter.

"Je suis convaincu du résultat par expérience. On peut faire de très bons vins en culture traditionnelle mais la biodynamie permet de faire des vins d'exception", affirme M. Pinguet.


L'agriculture "biodynamique", ou plutôt astrologique, est, rappelons-le, une des "inventions" de Rudolf Steiner, fondateur en outre de l'anthroposophie, ésotériste de choc qui n'hésita pas à affirmer aussi, en 1922, que "les cheveux blonds confèrent effectivement l'intelligence". Ce type d'agriculture ésotérique n'obtient, en réalité, pas de meilleurs résultats que l'agriculture biologique traditionnelle malgré toutes ses simagrées pseudoscientifiques.

07 avril 2007

Belief in Reincarnation Tied to Memory Error

Melinda Wenner - People who believe they have lived past lives as, say, Indian princesses or battlefield commanders are more likely to make certain types of memory errors, according to a new study.

The propensity to make these mistakes could, in part, explain why people cling to implausible reincarnation claims in the first place.

Researchers recruited people who, after undergoing hypnotic therapy, had come to believe that they had past lives.

Subjects were asked to read aloud a list of 40 non-famous names, and then, after a two-hour wait, told that they were going to see a list consisting of three types of names: non-famous names they had already seen (from the earlier list), famous names, and names of non-famous people that they had not previously seen. Their task was to identify which names were famous.

The researchers found that, compared to control subjects who dismissed the idea of reincarnation, past-life believers were almost twice as likely to misidentify names. In particular, their tendency was to wrongly identify as famous the non-famous names they had seen in the first task. This kind of error, called a source-monitoring error, indicates that a person has difficulty recognizing where a memory came from.

Power of suggestion

People who are likely to make these kinds of errors might end up convincing themselves of things that aren’t true, said lead researcher Maarten Peters of Maastricht University in The Netherlands. When people who are prone to making these mistakes undergo hypnosis and are repeatedly asked to talk about a potential idea—like a past life—they might, as they grow more familiar with it, eventually convert the idea into a full-blown false memory.

This is because they can’t distinguish between things that have really happened and things that have been suggested to them, Peters told LiveScience.

Past life memories are not the only type of implausible memories that have been studied in this manner. Richard McNally, a clinical psychologist at Harvard University, has found that self-proclaimed alien abductees are also twice as likely to commit source monitoring errors.

Creative minds

As for what might make people more prone to committing such errors to begin with, McNally says that it could be the byproduct of especially vivid imagery skills. He has found that people who commonly make source-monitoring errors respond to and imagine experiences more strongly than the average person, and they also tend to be more creative.

“It might be harder to discriminate between a vivid image that you’d generated yourself and the memory of a perception of something you actually saw,” he said in a telephone interview.

Peters also found in his study, detailed in the March issue of Consciousness and Cognition, that people with implausible memories are also more likely to be depressed and to experience sleep problems, and this could also make them more prone to memory mistakes.

And once people make this kind of mistake, they might be inclined to stick to their guns for spiritual reasons, McNally said. “It may be a variant expression of certain religious impulses,” he said. “We suspect that this might be kind of a psychological buffering mechanism against the fear of death.”

06 avril 2007

Les scientifiques prônent une nouvelle politique énergétique

CAROLINE DE MALET.

Le Haut Conseil de la science et de la technologie rend ses deux premiers avis.

CRÉÉ par Jacques Chirac, le Haut Conseil de la science et de la technologie (HCST) tenait à lui rendre ses premiers travaux avant que ce dernier ne tire sa révérence. C'est désormais chose faite. Il vient de lui remettre deux avis, l'un consacré à la politique énergétique et l'autre à la crise des vocations scientifiques. Deux thèmes de travail confiés par le chef de l'État à cette instance lors de sa mise en place le 25 septembre dernier.

Dans son avis sur « L'effort scientifique et technologique de la France en matière énergétique », le Haut Conseil fustige la politique énergétique actuelle, peu adaptée aux enjeux. L'objectif, qui figure désormais dans la loi, de réduire la consommation d'énergie du pays de 2 % par an, est irréalisable si rien ne change, a souligné le président du HCST Serge Feneuille.

Le chauffage de l'habitat (qui représente 46 % de la consommation d'énergie) et les transports (25 %) sont deux formidables gisements d'économies, insuffisamment exploités. « Il faut que la France ait une politique claire en matière de réduction des gaz à effet de serre dans l'automobile et l'habitat », a lancé son président. Si le HCST « conseille de maintenir les technologies nucléaires au meilleur niveau », il « souligne le déficit d'arbitrage entre les technologies alternatives ». Par exemple, le photovoltaïque, à ses yeux, fait l'objet d'efforts de recherche insuffisants, comparé à d'autres sources d'énergies renouvelables et compte tenu de son potentiel.

À l'inverse, il estime que « l'utilisation de l'hydrogène et des piles à combustibles pour l'automobile ne sont pas les meilleures filières pour atteindre les objectifs visés », a rapporté son président. L'organisation de ce secteur dans notre pays est éclatée entre « trop d'acteurs » et d'organismes aux « missions peu claires », ce qui « enlève de la visibilité à la question », regrette le Haut Conseil. Aussi ce dernier préconise-t-il « que l'énergie soit promue au rang de grand projet national » et suggère de créer « un grand partenariat de transition ».

Crise de la vocation

Sorte de partenariat public-privé regroupant des ministères, des organismes de recherche et des organisations non gouvernementales, cette initiative pourrait prendre pour modèle le Gavi (Alliance mondiale sur la vaccination et l'immunisation), lancée à l'initiative de la Fondation Gates et regroupant l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Banque mondiale, des gouvernements, organismes de recherche et des industriels. L'idée étant « de définir une stratégie nationale cohérente en mettant tous les acteurs autour d'une table et mettre en place une organisation nouvelle qui pousse l'État à se réformer », explique Philippe Kourilsky, ancien directeur de l'Institut Pasteur, membre du HCST et l'un des rapporteurs de cet avis.

L'autre avis du Haut Conseil, sur la crise des vocations scientifiques, met l'accent sur la nécessité d'accroître l'attractivité de la science pour les jeunes. Les facultés scientifiques ont perdu 10 % de leurs effectifs en dix ans. Partant du constat que « deux tiers des enfants ne sont exposés à aucune leçon scientifique dans le primaire », il prône une réforme de la formation des maîtres, notamment dans les IUFM.

Regrettant que la science soit vue au lycée davantage comme un sujet de sélection que de formation des élèves, il préconise une revalorisation des conditions des doctorants. Surtout, le Haut Conseil demande « la constitution d'une mission interministérielle chargée de définir une stratégie d'immigration scientifique et technique » comme cela se pratique déjà dans certains pays étrangers.

Les vingt experts, qui se réunissent en séance plénière tous les mois pour faire le point sur l'avancement de leurs travaux, ont auditionné une trentaine d'acteurs pour préparer chacun de ces avis. Il leur reste encore à plancher sur le troisième thème que leur avait soumis le chef de l'État, les grandes infrastructures scientifiques.

Créé par la loi d'orientation sur la recherche de 2006, ce comité d'experts a vocation à répondre aux demandes du président de la République ou du gouvernement, mais est également habilité à s'autosaisir de questions qu'il juge importantes. Il compte des personnalités scientifiques de renom telles que le professeur Alain Carpentier, l'anthropologue Yves Coppens, le Prix Nobel de chimie Jean-Marie Lehn, le mathématicien Pierre-Louis Lions ou le climatologue Jean Jouzel, personnalités toutes nommées par le chef de l'État.

Quel poids dans le débat politique aura cette « très jeune instance », comme la présente Serge Feneuil ? Son président ne semble pas inquiet sur la pérennité de l'institution au-delà des échéances électorales. Certains candidats à l'élection présidentielle auraient même déjà pris contact avec lui. Ce HCST rappelle les comités des Sages de l'époque gaullienne, qui ont éclairé les choix de la Direction générale de la recherche scientifique et technique (DGRST), à l'origine de la puissance nucléaire et spatiale de notre pays. Reste à savoir si cette vision centralisatrice de la recherche est toujours adaptée à notre époque et aux enjeux actuels.

04 avril 2007

Quand Maud Kristen fait sa pub sur France 2

Maud Kristen est passée sur France 2 ce 4 avril 2007, dans l’émission de divertissement de Laurent Ruquier « On a tout essayé » , pour faire la promotion de son dernier livre.

Après avoir fait son propre panégyrique de voyante extra-lucide et réaffirmé ses prétentions d’avoir démontré ses capacités infaillibles devant des scientifiques (on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même), Philippe Gueluck, l’un des animateurs, s’est approché d’elle, lui a présenté une enveloppe opaque et lui a demandé s’il y avait quelque chose ou rien sur le papier à l’intérieur.

Notre voyante est alors montée sur ses grands chevaux, a prétendu n’avoir plus rien à démontrer car ses dons infaillibles auraient été confirmés par des scientifiques, etc. Elle prend la mouche et accuse à plusieurs reprises l’animateur de vouloir la piéger, disant qu’il n’y avait peut-être rien dans l’enveloppe, qu’on ne la lui faisait pas...

Gueluck insiste et lui demande s’il y a quelque chose ou rien sur le papier. Elle refuse de répondre et répète ses prétentions.

De guerre lasse, Gueluck, visiblement excédé par cette personne, ouvre l’enveloppe et montre un papier sur lequel était écrit « RIEN ».

Il explique alors avoir simplement voulu faire une plaisanterie, ce que la voyante n’avait pas du tout compris, ni prévu d’ailleurs. Quelle qu’aurait été sa réponse, Gueluck aurait pu dire qu’elle avait eu raison, histoire de rire.

Cette plaisanterie s’est retournée contre l’extra-lucide, qui du coup a montré son incapacité à comprendre la situation présente, sans parler du fait qu’elle n’avait pas du tout prévu ce qui allait lui arriver. Le plus amusant, c’est quand elle a essayé de prétendre que lorsqu’elle disait qu’il n’y avait peut-être rien dans l’enveloppe, elle disait en fait que « RIEN » était écrit sur le papier. Des techniques de foire, foire où notre Maud Kristen ferait bien de retourner pour y jouer le rôle beaucoup plus classique de Mme Irma avec sa boule de cristal.

Pour achever de se ridiculiser, elle a alors prétendu (et écrit dans son bouquin) avoir prévu l’attentat du 9/11/2001. Des affirmations vagues sur des visions qu’elle aurait eu…. en 1991, le tout sans pouvoir préciser où, quand, et comment. C'était écrit dans "Marie-Claire", probablement un de ces journaux scientifiques où l'on publie les études auxquelles Maud participe. Pas de quoi convaincre Ruquier, apparemment, qui s’est esclaffé « faut pas nous prendre pour des c… ! ». Encore une chose que n’avait pas prévu notre voyante, dont les dons infaillibles auront été mis en échec deux fois durant cette émission. Un jour sans pour Maud.

On comprend assez facilement pourquoi elle n'est pas allée réclamer le million de dollars du prix Randi.

Les "restes de Jeanne d'Arc" sont en fait ceux d'une momie égyptienne

(AP) - L'os présenté comme celui de Jeanne d'Arc est en fait un reste de momie égyptienne, a annoncé mercredi le responsable des analyses. "On ne s'attendait pas à ce résultat", a confié le Dr Philippe Charlier dans un entretien téléphonique accordé à l'Associated Press.

Pendant des mois, une vingtaine de chercheurs a examiné le contenu d'un bocal appartenant à l'archevêché de Tours (Indre-et-Loire): une côte humaine d'une quinzaine de centimètres enrobée d'une substance noirâtre, du bois, d'autres ossements, un fragment d'étoffe et un parchemin indiquant "Restes présumés trouvés sous le bûcher de Jeanne d'Arc, pucelle d'Orléans".

En réalité, "ce sont les restes d'une momie égyptienne", a affirmé mercredi le Dr Charlier. Spectrométrie de masse, microscopie, radiologie, analyse du tissu et des pollens: "on a utilisé tous les moyens de la médecine légale et les moyens scientifiques en général pour arriver à ce diagnostic certain" et "les conclusions sont définitives".

"On s'est rendu compte que ce n'étaient pas des restes brûlés" mais embaumés, a noté le directeur des recherches. Les scientifiques ont trouvé de "très nombreux pollens de pin" qui viennent "probablement de la résine qui était utilisée pour l'embaumement". Le tissu -du lin- correspond à celui de l'Egypte de la Basse Epoque. Et le carbone 14 a confirmé cette datation: "entre le VIIe siècle et le IIIe siècle avant Jésus-Christ".

La poudre de momie faisait partie de la "pharmacopée médiévale", a expliqué le Dr Charlier. Fréquemment citée dans les "livres d'apothicaires", la "mummia" servait à "traiter les aigreurs d'estomac, les règles douloureuses ou longues, tous les problèmes de sang". Et le chercheur de raconter que François Ier en portait autour du cou, "à utiliser quand il avait des aigreurs d'estomac ou des saignements de nez ou quoi que ce soit".

"Manifestement, un jour, un apothicaire a eu envie de transformer ces restes d'une momie égyptienne en de faux restes historiques de Jeanne d'Arc", avance le chercheur. Selon lui, la mystification a été opérée "au XIXe siècle". Le bocal date de cette période et porte "une inscription qui est du XIXe siècle imitant une écriture du XVIIIe".

Pour le Dr Charlier, il ne s'agit "probablement pas d'une histoire d'argent" car il n'y a "aucune trace de tractations financières autour" du bocal. En revanche, "peut-être que ça a été créé pour augmenter l'importance du processus de béatification".

Brûlée vive pour hérésie et sorcellerie en mai 1431 à Rouen, Jeanne d'Arc a été béatifiée par l'Eglise catholique en 1909 et canonisée en 1920. Ses cendres avaient été jetées dans la Seine mais certains pensaient qu'un inconnu pouvait avoir récupéré des restes sous son bûcher.

Si c'est le cas, ils ne sont de toute évidence pas renfermés dans le bocal. Ce récipient, qui était conservé dans un musée par l'association Les Amis du Vieux Chinon, contient des éléments bien antérieurs à Jeanne d'Arc, et plus exotiques: des fragments de momie humaine et de chat, le tout embaumé en Egypte avant Jésus-Christ.

Les chercheurs n'ont pas réussi à prélever d'ADN pour en savoir plus sur la momie. Selon le Dr Charlier qui avait annoncé en février 2006 le lancement d'analyses, "les produits d'embaumement ont empêché la conservation de cet ADN. Et puis, c'est trop ancien".

03 avril 2007

Découverte du tombeau de Jésus : un coup médiatique selon des experts

Marie Caouette - Le Soleil : Au moment où le réalisateur Simcha Jacobovici est à Montréal pour faire la promotion de son livre Le tombeau de Jésus, tiré du controversé documentaire du même titre, quatre spécialistes du christianisme de l'Université Laval ne se gênent pas pour affirmer que les preuves avancées par ce Torontois sont totalement fausses.

Selon eux, l'interprétation des inscriptions sur les ossuaires s'avère inexacte, les statistiques invoquées pour soutenir l'affirmation de l'équipe américaine ont été orientées et les analyses d'ADN n'ont pas été faites sur les ossements qui auraient pu prouver une filiation entre Jésus et Judas. Bref, ce documentaire est «pseudo-scientifique», a affirmé d'entrée de jeu le professeur Louis Painchaud, au cours d'une conférence présentée récemment à Québec. Ce n'est, à son avis, qu'un nouvel épisode du vieux mythe de la dynastie créée par Jésus, qui a déjà généré de nombreux ouvrages.

Les ossuaires étaient couramment utilisés à l'époque de la vie du Christ pour recueillir les os des défunts, un an ou deux après leur mort, quand la chair avait disparu, ajoute le professeur Paul-Hubert Poirier. Environ 900 petits coffrets creusés dans la pierre calcaire, datant probablement du 1er siècle après Jésus-Christ, ont été découverts à Talpiyot, près de Jérusalem. Seuls les riches pouvaient se permettre cette double inhumation.

On a aussi fait une lecture erronée des inscriptions sur certains ossuaires, disent-ils. Impossible d'établir hors de tout doute qu'il est bien écrit «Jésus», comme le fils de Joseph, sur l'une d'elles. L'inscription qu'on a traduite par «Marie Madeleine, le maître» devrait plutôt être lue comme «Marie et Marthe», poursuit le professeur Poirier. Cette inscription aurait d'ailleurs été faite par deux personnes à l'écriture différente.

Les statistiques indiquant une forte probabilité qu'on ait trouvé le tombeau de Jésus ont aussi été faussées parce que la recherche était orientée dès le départ. Le statisticien torontois qui a travaillé avec l'équipe américaine l'affirme aujourd'hui.

Pas d'analyse d'ADN

Enfin, les chercheurs américains n'ont pas fait faire l'analyse de l'ADN des ossements qui auraient prouvé la filiation entre la prétendue Marie Madeleine et son prétendu fils Judas. Pourquoi cette négligence? demande M. Poirier. On a plutôt étudié l'ADN de Jésus et de Marie Madeleine pour prouver qu'ils ne pouvaient être que mari et femme puisqu'ils n'étaient pas apparentés.

Marie Madeleine fait l'objet de légendes depuis le Moyen-Âge, rappelle pour sa part la professeure Anne Pasquier. Elle a été la vedette de nombreuses productions cinématographiques au XXe siècle. On sait d'elle qu'elle était originaire de la ville de Magdala, sur la rive du lac Tibériade, qu'elle était probablement une femme riche et autonome et qu'elle apparaît dans sept scènes cruciales des Évangiles. Elle serait une figure symbolique plutôt que la moitié d'un vrai couple formé avec Jésus. Pas plus que l'Odyssée d'Homère, les Évangiles ne sont pas des reportages historiques, explique-t-elle; ils évoquent plutôt une réalité théologique. La réouverture incessante du «dossier Marie Madeleine» est donc une aventure «vaine et trompeuse».

Quant à Guy Bonneau, exégète du Nouveau Testament, il signale que si le tombeau du Christ n'est pas vide, c'est qu'il n'y a pas eu de résurrection et que la foi chrétienne est vide elle aussi!

Du beurre d'arachide pour discréditer Darwin

La Presse

Dans une vidéo diffusée sur Internet par des tenants du créationnisme, on explique qu'un simple pot de beurre d'arachide discrédite la théorie de l'évolution. Pour la démonstration, on a fait appel à un expert, «l'ingénieur et auteur» Chuck Missler.

Il commence par expliquer que, selon les évolutionnistes, l'apparition de la vie provient de la rencontre entre la matière inerte et l'énergie - il s'agit en fait d'une hypothèse scientifique très exploratoire appelée l'abiogénèse.

Selon M. Missler, l'industrie agroalimentaire travaille depuis près d'un siècle à soumettre de la matière à de grandes quantités d'énergie, et aucune nouvelle forme de vie n'est jamais apparue dans sa chaîne de production, mis à part la moisissure qui provient de l'extérieur.

M. Missler, qui est aussi un pasteur chrétien fondamentaliste de l'Idaho, ouvre alors sous nos yeux un pot de beurre d'arachide qui discrédite hors de tout doute l'abiogénèse, et par conséquent toute la théorie de l'évolution.

Pour voir la vidéo, entrez dans YouTube les mots clés «peanut butter».


En plus d'être un excellent exemple du sophisme appelé "épouvantail", consistant à déformer un argument de façon à le ridiculiser plus facilement, cette 'démonstration' nous donne un excellent exemple de la façon dont on peut faire de la très mauvaise pseudoscience. Il semble bien ridicule de remplacer une planète par un pot de beurre de cacahuètes et de parler de "grandes quantités d'énergies" en comparaison à l'action du soleil sur plusieurs centaines de millions d'années.

01 avril 2007

Les 10 meilleures farces du 1er avril selon un musée californien

LOS ANGELES (AFP) - Des spaghettis qui poussent sur les arbres aux hamburgers spécialement conçus pour les gauchers, le musée des farces de San Diego (Californie, ouest) recense les canulars en tous genres et donne sa sélection des dix meilleurs "1er avril" parus dans la presse anglo-saxonne:
- En 1957, une émission de la BBC annonce que grâce à un hiver clément et à la disparition d'insectes qui attaquaient les spaghettis, les paysans suisses ont profité d'une récolte exceptionnelle de spaghettis dans les arbres. Cette annonce a déclenché une multitude d'appels téléphoniques de gens demandant comment faire pousser des spaghettis chez eux.

- En 1985, le magazine sportif Sports Illustrated raconte l'histoire d'un joueur de base-ball ayant réussi à lancer une balle à 270 kilomètres/heure et qui devrait bientôt intégrer l'équipe du New York Mets. Le joueur Finch avait soi-disant acquis cette habilité en s'entraînant dans un monastère tibétain.

- En 1962, la Suède avait une seule chaîne de télévision qui diffusait des images en noir et blanc. Un technicien de la chaîne est apparu sur les écrans le 1er avril annonçant aux téléspectateurs que grâce à un nouveau procédé technologique, ils pourraient voir des images en couleur en étirant un bas en nylon devant l'écran.

- En 1996, la chaîne de restauration rapide américaine Taco Bell a annoncé avoir acheté la cloche de la liberté (Liberty bell) à Philadelphie, symbole historique de l'indépendance américaine, auprès du gouvernement fédéral pour la rebaptiser la cloche de la liberté de Taco, provoquant des appels de citoyens indignés.

- En 1977, le journal britannique The Guardian a publié un supplément de sept pages pour célébrer le 10e anniversaire de San Serriffe, une petite république localisée dans l'océan indien rassemblant quelques îlots. Une série d'articles décrivait la culture et la géographie des deux îles principales dénommées "Haute-Caisse" et "Basse-Caisse".

- En 1992, la radio publique nationale a annoncé que Richard Nixon allait être candidat à la présidentielle avec un nouveau slogan "Je n'ai rien fait de mal et je ne le ferais pas une nouvelle fois". Nixon, dont la voix était singée par un imitateur, faisait sa propre publicité à la radio.

- En 1998, une lettre d'information "Les nouveaux Mexicains pour la science et la raison" a publié un article indiquant que l'Etat de l'Alabama avait, à l'issue d'un scrutin, changé la valeur du nombre Pi de 3,14159 pour lui attribuer "une valeur biblique" de 3,0.

- En 1998, la chaîne de restauration rapide Burger King, connue pour ses hamburgers "Whopper" a fait paraître dans le quotidien USA Today une pleine page de publicité pour vanter l'apparition du "Whopper pour gaucher", spécialement conçu pour les 32 millions d'Américains plus habiles de la main gauche. La chaîne a indiqué avoir reçu des milliers de demandes pour le nouvel hamburger.

- En 1995, Discover Magazine a annoncé qu'un biologiste de renom, Aprile Pazzo, avait découvert de nouvelles espèces en Antarctique: un animal dont la tête, formée d'os plats, pouvait chauffer pour forer la glace à grande vitesse-- une technique utilisée pour chasser les pingouins.

- En 1976, l'astronome britannique Patrick Moore a annoncé à la radio qu'à 09H47 le 1er avril un événement exceptionnel allait se produire, Pluton passant derrière Jupiter. Ce nouvel alignement planétaire devait réduire la gravité sur la Terre. Moore a indiqué aux auditeurs que s'ils sautaient à ce moment précis, ils auraient la sensation de flotter. Des centaines de personnes ont appelé pour dire qu'ils avaient eu cette sensation.


Le dernier exemple montre bien que quel que soit l'absurdité de la théorie, on trouvera toujours un paquet de personnes pour y croire et témoigner qu'il en ont 'constaté' la justesse. Un exemple à méditer pour tous ceux qui confondent témoignages de foi et observations, sans même parler de preuves scientifiques.

30 mars 2007

Omega-3 fatty acids affect risk of depression, inflammation

COLUMBUS , Ohio — A new study suggests that people whose diets contain dramatically more of one kind of polyunsaturated fatty acid than another may be at greater risk for both clinical depression and certain inflammatory diseases.

The report, published online this week in the journal Psychosomatic Medicine, suggests that we need to balance out our intake of omega-6 and omega-3 fatty acids. The current typical American diet contains 20 times more omega-6 than omega-3, a ratio that researchers say should be lowered to 4-to-1, or even 2-to-1.

This is the most recent in a long series of experiments Ohio State University researchers have conducted on the links between psychological stress and immunity. The addition of dietary questions to studies that have previously focused solely on emotional and biochemical markers may yield important new clues about the immune system.

“In this study, we’re looking at the intersection of behavior, immune function and diet. In past experiments, we concentrated only on the first two,” explained Jan Kiecolt-Glaser, professor of psychiatry and psychology at Ohio State and lead author on the paper.

“It now appears that diet is a very important variable in the equation as to how people respond to depression and stress.”

The study, conducted in OSU’s Institute for Behavioral Medicine Research, focused on a group of 43 middle-aged to elderly men and women, nearly half of which were the caregiver spouses of people with Alzheimer’s or other dementias. By including caregivers who typically report greater stress and more depression than similar adults who are not caregiving, the researchers could look at how depression and diet might interact to affect inflammation.

Blood samples were drawn from each person in the study and tested for interleukin-6 (IL-6), tumor necrosis factor -alpha (TNF-alpha ) and the receptor molecule for IL-6. Participants also completed a survey questionnaire that gauged their level of depression.

The analysis showed that participants who had much more omega-6 — compared to omega-3 — fatty acids, and who also were reporting more symptoms of depression, had much higher levels of IL-6 and TNF-alpha, two cytokines which enhance inflammation.

“The data suggest that higher depression and a poorer diet in terms of omega-3 can work together to promote inflammation. Other researchers have shown that clinically depressed people — those with more severe depression — often have lower omega-3 levels in their blood, and several studies have shown that supplementing diets with omega-3 improves depression,” Kiecolt-Glaser said, although the reason isn’t clear.

“People who are depressed don’t eat well, or it might be that there is something about depression that affects how well people process such foods.”

In recent years, research has shown that an increase in omega-3 fatty acids in the diet has specific health benefits, especially in patients with depression, cardiovascular disease and inflammatory and autoimmune diseases.

Martha Belury, an associate professor of human nutrition, endocrinology, diabetes & metabolism at Ohio State and co-author of the study, said the design of the study was important.

“We looked at people who were experiencing real depression, not those whose depression arose as a part of some experiment, and we could clearly see a relationship between lower omega-3 fatty acids and certain markers of depression and inflammation.”

Belury said that current recommendations allow up to two servings each week of cold-water fish – the best source of omega-3 – such as salmon or trout. This would not apply to pregnant women, she said, where concerns are greater about the heavy metal contamination such fish might contain. Omega-3 is also available as nutritional supplements

“This study has shown that even in people who did not take supplements, maybe just a little bit more omega-3, could help reduce their markers for both stress and depression,” Belury said.

“The important message for consumers is that they don’t have to take mega-doses of omega-3 to have some impact. It might not take a whole lot to have a significant clinical impact,” Belury said.

The researchers are now starting a larger, more comprehensive randomized and controlled trial of omega-3 in adults between the ages of 50 and 80 in hopes of testing the questions raised in this pilot study.

Ohio State University


Encore une étude qui pointe du doigt l'inutilité voire la nocivité des 'alicaments' en méga-doses.

Un Christ nu en chocolat déclenche une polémique à New York

NEW YORK (Reuters) - La sculpture d'un Christ nu en chocolat a déclenché la colère d'une association catholique américaine, qui dénonce une agression contre les croyants.

Le galeriste de Manhattan qui devait exposer l'oeuvre de Cosimo Cavallaro pendant les fêtes de Pâques envisage pour sa part d'annuler l'exposition.

"My Sweet Lord" (mon doux Seigneur) représente le Christ crucifié, entièrement nu. L'oeuvre en chocolat devait être exposée deux heures par jour la semaine prochaine dans une vitrine de la Roger Smith Lab Gallery visible de la rue.

"C'est une agression contre les chrétiens pendant la Semaine sainte", a dénoncé Kiera McCaffrey, porte-parole de la Ligue catholique pour les droits religieux et civiques.

La Ligue, qui se présente comme la principale association catholique de défense des droits, appelle au boycottage du Roger Smith Hotel, associé à la galerie.

"Ils n'oseraient jamais faire une chose pareille avec le prophète Mahomet nu, ses parties génitales exposées, pendant le ramadan", a-t-elle poursuivi.

L'archevêque de New York a parlé pour sa part d'une exposition "scandaleuse et écoeurante".

"C'est une offense à notre foi et à nos sensibilités. C'est une chose que nous n'oublierons jamais", ajoute le cardinal Edward Egan dans un communiqué.

Le directeur artistique de la galerie a indiqué que l'exposition pourrait être annulée. "Nous étudions toutes les possibilités", a dit Matthew Semler, qui a pris la défense de l'artiste en expliquant que cette oeuvre "voulait susciter une méditation sur la Semaine sainte".

La sculpture est visible sur le site internet de Cavallaro (www.cosimocavallaro.com).


Réédition chrétienne des caricatures de Mahomet ? L'intolérance religieuse, que ce soit celle des intégristes ou des religieux dits 'modérés' est patente. Les chrétiens qui trouvent normal la vision permanente d'un Christ crucifié (une torture parfaitement atroce) dans leurs églises ne supporteraient pas sa simple nudité. Décidément, nous n'avons pas les mêmes valeurs, ces valeurs chrétiennes de l'Europe que le Pape souhaiterait voir rappeler dans une Constitution Européenne.

La pyramide de Khéops aurait été construite grâce à une rampe intérieure

PARIS (AP) - Le mystère de la grande pyramide enfin résolu? La septième merveille du monde, la grande pyramide de Khéops, aurait été construite de l'intérieur grâce à une rampe interne et la chambre du Roi par un système de contrepoids, selon l'architecte français Jean-Pierre Houdin qui a présenté vendredi cette théorie. Une théorie validée par la reconstitution en 3D.

Conçue il y a près de 4.500 ans sur le plateau de Guizeh aux portes du Caire, la plus grande pyramide d'Egypte, 230m de côté et 136m de haut, demeurait une énigme malgré de nombreuses théories sur les méthodes utilisées pour sa construction, la plus répandue étant l'hypothèse d'une rampe extérieure... Aucune trace, aucune explication n'a été laissée par les Egyptiens de cette époque qui a vu naître toutes les pyramides du pays.

Un architecte français, Jean-Pierre Houdin, sur une idée de son père ingénieur, a présenté vendredi à la Géode, à Paris, son explication de la construction de la grande pyramide de Khéops: "une rampe intérieure en spirale jusqu'au sommet".

Jean-Pierre Houdin s'est appuyé sur les relevés de la pyramide réalisés par l'architecte Gilles Dormion puis a intégré tous les paramètres de l'époque: des outils en cuivre et en pierre (les Egyptiens ne connaissaient pas le fer), les matériaux utilisés (blocs de granit venus d'Assouan, à 900km de là, blocs de calcaire), les moyens humains et la situation du site (un plateau surélevé dominant le Nil).

Après avoir convaincu Dassault Systèmes, qui lui apporte son soutien technologique dans le cadre d'un mécénat, l'architecte français a pu démontrer, après huit ans de travail, la probabilité de sa théorie grâce à la 3D industrielle.

Dans le film présenté vendredi et disponible sur Internet, sa théorie de la construction de la pyramide de Khéops se matérialise sur une période d'une vingtaine d'années, durée du règne du pharaon Khéops (2.538-2.516 avant J.C): utilisant la pente naturelle du site, les Egyptiens ("les premiers ingénieurs" de l'histoire pour Jean-Pierre Houdin) ont construit une première rampe extérieure, en pente douce, pour ériger les 43 premiers mètres de la pyramide puis une rampe intérieure en spirale courant sous les faces de la pyramide pour la terminer. Une rampe qui existerait encore aujourd'hui.

Cette rampe était ouverte au niveau des angles de la pyramide afin de pouvoir faire tourner les blocs de pierre, qui étaient acheminés depuis le Nil sur des traîneaux (rondins de bois) tirés par l'homme.

La rampe, qui tourne dans le sens inverse des aiguilles du montre, bénéficie d'une pente de 7 à 8% permettant d'acheminer les blocs de pierre à la force humaine. La grande rampe extérieure, devenue inutile, est démontée au fur et à mesure et les blocs réutilisés.

Parallèlement, est construite la grande galerie (encore visible aujourd'hui) qui aurait servi pour la construction de la chambre du Roi, située à 43m au-dessus de la base de la pyramide et coiffée de cinq plafonds de granit, hissés par un système de contrepoids. Il s'agit de la deuxième théorie de Jean-Pierre Houdin.

Une fois toutes ces données entrées dans l'ordinateur, Dassault Systèmes a simulé la théorie de Jean-Pierre Houdin avec les paramètres de la 3D scientifique, en remodelisant entièrement la pyramide et intégrant les paramètres: poids des matériaux, forces exercées, etc. L'équipe de Dassault qui a travaillé deux ans sur le projet a corroboré les idées avancées par l'architecte.

De plus, des relevés de microgravimétrie, technique qui relève les différences de densité, réalisés par EDF démontrent qu'il existe des creux dans la pyramide...

Reste à confronter la théorie à la réalité. Soutenu par des égyptologues de renom, Jean-Pierre Houdin a l'intention de se rendre sur place et d'utiliser des méthodes non invasives pour confirmer son explication.

Sur le Net: http://www.3ds.com/khuhu


L'intérêt de cette théorie, outre le travail remarquable qu'elle représente, est de pouvoir être réfutée. On attend avec intérêt les expériences qui montreront l'existence des rampes internes.