24 mars 2007

Le pape critique l'oubli sur les racines chrétiennes de l'Europe

CITE DU VATICAN (Reuters) - Benoît XVI a vigoureusement dénoncé samedi l'omission par les dirigeants de l'Union européenne des racines chrétiennes de l'Europe dans la déclaration de Berlin sur le 50e anniversaire du traité de Rome.

Dans une allocution "musclée" prononcée devant une assemblée d'évêques du Vieux Continent, le pape bavarois a estimé que l'Europe se rendait coupable d'une forme d'"apostasie d'elle-même" en passant sous silence Dieu et ses racines chrétiennes, émettant de ce fait des doutes sur sa propre identité.

Le chef de l'Eglise catholique romaine s'est demandé comment les dirigeants européens pouvaient espérer se rapprocher de leurs concitoyens en rejetant une part essentielle de l'identité de l'Europe.

Benoît XVI, qui, comme son prédécesseur polonais Jean Paul II, a souvent demandé que Dieu et la chrétienté soient mentionnés dans la Constitution européenne, a déclaré que les dirigeants ne pouvaient pas exclure des valeurs qui ont permis de forger l'âme du continent.

"Si, à l'occasion du 50e anniversaire du traité de Rome, les gouvernement de l'Union souhaitent se rapprocher de leurs concitoyens, comment peuvent-ils exclure un élément aussi essentiel à l'identité de l'Europe que la chrétienté, dans laquelle la vaste majorité de sa population continue à s'identifier ?", a-t-il demandé.

Le pape a ajouté: "Ce n'est pas surprenant que l'Europe d'aujourd'hui, tout en prétendant être une communauté de valeurs, semble de plus en plus contester l'existence de valeurs universelles et absolues.

"Cette forme unique d'apostasie de soi, y compris devant Dieu, ne conduit-elle pas (l'Europe) à douter de sa propre identité ?", a-t-il dit.


Rappelons-nous alors que nos racines chrétiennes ne nous ont pas empêché de nous entretuer pendant des siècles, au nom de Dieu, du Christ et de ses apôtres. Sans parler des croisades contre tous ceux qui ne partageaient pas ces racines.

Houdini Poisoned? Remains to Be Exhumed

By Larry McShane
Associated Press

NEW YORK (AP) -- A team of forensic experts will pore over the exhumed remains of renowned escape artist Harry Houdini to determine whether he was murdered more than 80 years ago, the head of the investigative team said Friday.

"Everything will be thoroughly analyzed,'' promised James Starrs, dean of the disinterment dream team of pathologists, anthropologists, toxicologists and radiologists. "We'll examine his hairs, his fingernails, any bone fractures.''

Legal paperwork necessary to dig up Houdini's body from a New York City cemetery will be filed Monday to get the process started, said Joseph Tacopina, an attorney representing Houdini's family. It could take months before the body is exhumed, although the process should move faster because the family and cemetery officials support the plan, he said.

Houdini died at age 52 on Halloween 1926, days after the athletic magician was repeatedly punched in the stomach by a college student testing the performer's abdominal muscles.

His death certificate listed him as a victim of peritonitis from a ruptured appendix. No autopsy was performed, though, and rumors that he was murdered started almost immediately.

"The Secret Life of Houdini,'' a biography published last year, revisited the rumors and detailed the injection of "an experimental serum'' into Houdini shortly before his death at Detroit's Grace Hospital.

The authors suggest the likeliest suspects were members of a group known as the Spiritualists. The magician devoted large portions of his stage show to exposing the group's fraudulent seances.

Houdini received an assortment of death threats from the Spiritualists over his final years.

In the Houdini biography, authors William Kalush and Larry Sloman explore a November 1924 letter in which one of the movement's devotees, Sherlock Holmes author Arthur Conan Doyle, said Houdini would "get his just desserts very exactly meted out ... I think there is a general payday coming soon.''

The exhumation plan received support from Anna Thurlow, the great-granddaughter of "medium'' Margery, whose husband Dr. Le Roi Crandon was one of the Spiritualist movement's biggest proponents and one of Houdini's enemies.

"At the very least, there was a group of people who wished Houdini harm,'' said Thurlow, who was forced to consider that her ancestors may have been murderers. "Whatever the answer is, it (exhumation) will resolve this mystery.''

Starrs, who presided over the exhumations of gunslinger Jesse James and "Boston Strangler'' Albert DeSalvo, said that if Houdini was poisoned with heavy metals -- arsenic or mercury, for example -- there should be evidence of that more than eight decades later.

"I wouldn't be involved if I simply thought this was bringing a rabbit out of a hat,'' he said.


Houdini assassiné par des comploteurs spirites ? La réalité serait encore plus incroyable que l'imagination délirante des conspirationnistes.

22 mars 2007

Bientôt, on pourra consulter les archives françaises secrètes sur les OVNI.

RTL.fr

C'est aussi l'Express, qui nous apprend que bientôt, les documents du GEIPAN seront disponibles sur Internet. Evènement considérable pour ceux qui s'intéressent aux OVNI. Qu'est ce que c'est que le GEIPAN ? C'est le Groupe d'Etudes et d'Information des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés. Service discret mais tout à fait officiel de la République qui, depuis 30 ans, rassemble tous les documents, témoignages, photos, expertises sur les observations d'OVNI. 1.600 affaires, au total, signalées en France, 3.000 procès verbaux de gendarmerie. Or, cette base de données de 100.000 pages sera bientôt mise en ligne, et donc accessible à tous les internautes. L'Express reprend pour l'occasion quelques grandes affaires toujours inexpliquées, comme cet objet aperçu en 1994 par un pilote d'Airbus lors d'un vol entre Nice et Londres, puis confirmé par un radar. D'autres affaires aussi, comme ces soucoupes volantes survolant la campagne, prises en photo par un enfant de 10 ans. Il s'est révélé que le gamin avait découpé des bouts de papier en forme de vaisseau [spatial] et les avait collé sur la vitre de la fenêtre avant de prendre la photo.


Comme quoi il ne faut pas grand chose pour faire courir des adultes soit-disant sensés. Ca laisse rêveur sur les possibilités qu'auraient des adultes pour monter des canulars bien plus sophistiqués.

Charlie Hebdo relaxé dans l'affaire des caricatures de Mahomet

PARIS (Reuters) - Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé le directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val, qui était poursuivi pour "injures raciales" après la publication en 2006 de trois caricatures du prophète Mahomet.

Les juges ont suivi le parquet qui avait requis cette relaxe lors de l'audience, en février. Charlie Hebdo avait alors reçu le soutien de nombreuses personnalités, dont François Bayrou, François Hollande et Nicolas Sarkozy.

L'Union des organisations islamiques de France (Uoif), un des trois plaignants, a annoncé son intention de faire appel. L'affaire sera donc rejugée dans un délai d'environ un an.

La Grande mosquée de Paris a en revanche dit qu'elle ne ferait pas appel. La Ligue islamique mondiale, troisième plaignant, ne s'est pas prononcée.

"Je suis content, pas uniquement pour Charlie, mais pour nous tous. C'est une bonne nouvelle pour ceux qui croient à la liberté d'expression et pour les musulmans laïcs et républicains", a dit Philippe Val.

Sur les trois dessins en question, deux ne visent pas l'ensemble des musulmans mais les intégristes et ils sont donc totalement légaux, sans ambiguïté, a dit le tribunal.

MAHOMET ET UNE BOMBE

Le premier, initialement publié au Danemark en 2005 par le journal Jyllands-Posten, montrait Mahomet accueillant des kamikazes au paradis et déclarant : "Stop, on est à court de vierges".

Le deuxième, oeuvre du dessinateur Cabu et publié en couverture de Charlie Hebdo, montrait, avec un titre "Mahomet débordé par les intégristes", le prophète qui se voile les yeux et dit : "C'est dur d'être aimé par des cons".

En revanche, le troisième dessin visé, également repris de Jyllands-Posten et qui montre Mahomet portant une bombe dans son turban, est "en soi et pris isolément, de nature à outrager l'ensemble des adeptes de la foi musulmane", ajoutent les juges.

Selon eux, se publication doit cependant être replacée dans le contexte général de l'édition de Charlie Hebdo, qui traitait de l'intégrisme et des problèmes de la liberté d'expression posés par les violences ayant agité l'ensemble du monde musulman après la publication des caricatures au Danemark.

"(Le dessin) ne peut qu'être regardé comme participant à la réflexion dans le cadre d'un débat d'idées sur les dérives de certains tenants d'un islam intégriste ayant donné lieu à des débats violents", écrit le tribunal.

"Les limites admissibles de la liberté d'expression n'ont pas été dépassées, les dessins litigieux participant au débat public d'intérêt général", conclut-il.

Me Francis Szpiner et Christophe Bigot, avocats de la Grande mosquée de Paris, se sont dit satisfaits de la partie du jugement concernant ce troisième dessin. "Le tribunal partage une partie de notre analyse", a dit Me Szpiner. "Ce jugement pose des jalons pour l'avenir", a ajouté Me Bigot.

Ce procès est parmi les premiers en Europe à traiter directement de la question soulevée par des dessins du quotidien Jyllands-Posten.

Ils avaient provoqué une vague de violences dans le monde musulman et un boycottage des produits danois par de nombreux pays. La justice danoise a déjà décidé de ne pas engager de poursuites pénales sur des plaintes similaires.

Les plaignants français demandaient des dommages et intérêts et la publication d'un jugement reconnaissant l'existence du délit d'"injures publiques envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance à une religion", en théorie passible de six mois de prison et de 22.500 euros d'amende.


Le bon sens et la raison ont prévalu. Ce n'est pas toujours le cas, alors réjouissons-nous de ce verdict.

21 mars 2007

Degrees in homeopathy slated as unscientific

Nature

Alternative therapies are now a degree subject at some British universities. But do they deserve these credentials? Jim Giles reports.

As debate rages in the United States over whether intelligent design should be taught in science classes, another topic that many researchers see as a pseudoscience is claiming scientific status within the British education system

Over the past decade, several British universities have started offering bachelor of science (BSc) degrees in alternative medicine, including six that offer BSc degrees in homeopathy, a therapy in which the active ingredient is diluted so much that the dose given to the patient often does not contain even a single molecule of it. Some scientists are increasingly concerned that such courses give homeopathy and homeopaths undeserved scientific credibility, and they are campaigning to get the label removed (see Commentary, 'Science degrees without the science').

Many scientists and advocates of evidence-based medicine feel that giving homeopathy scientific status is unjustified. Aside from the fact that there is no known mechanism by which this treatment could work, they argue that the evidence against it is conclusive. Of the many rigorous systematic reviews conducted in the past decade, only a handful have produced evidence, marginal at best, in favour of homeopathy, with the authors in each case stating that the data were weak. Several reviewers found no effect, and a prominent study suggesting that homeopathy does work (L. Linde et al. Lancet 350, 834–843; 1997), and which is frequently cited by homeopaths, has had its methodology extensively criticized since publication.

But homeopaths involved in the university courses — those that were willing to speak to Nature, at least — argue that they teach students scientific principles, including the critical analysis of evidence.

Finding out exactly what is taught in the courses is not straightforward. Ben Goldacre, a London-based medical doctor, journalist and frequent critic of homeopathy, says that several universities have refused to let him see their course materials. "I can't imagine what they're teaching," he says. "I can only imagine that they teach that it's OK to cherry-pick evidence. That's totally unacceptable."

Pharmacologist David Colquhoun of University College London has had the same problem, and is now using freedom-of-information legislation to get access to course materials after having numerous requests refused. The University of Central Lancashire and the University of Salford both declined requests to talk to Nature or share details of their homeopathy degrees.

One university that is willing to discuss its teaching is the University of Westminster in London. Brian Isbell, head of Westminster's department of complementary therapies, defends the BSc description, arguing that as with all of the university's complementary therapy degrees, students also have to study the health-sciences model of disease, so that they can "work safely and effectively within the healthcare system". Students are required to do research and produce critiques of the literature. Reading lists include papers from sources such as Homeopathy, a journal published by the Faculty of Homeopathy, a members' association for professional homeopaths based in Luton. But the lists also include recent studies that are critical of homeopathy and conventional guides to doing and evaluating healthcare research.

One assignment asks students to critique a paper that assessed the health changes reported by patients suffering from a range of chronic diseases when they attended follow-up appointments after receiving homeopathic treatment at a hospital in Bristol. Almost three-quarters of the 6,500 patients reported that their condition had improved (D. S. Spence et al. The Journal of Alternative and Complementary Medicine 11, 793–798; 2005).

The paper generated significant media coverage when it was published, but its methodology has been widely criticized. No control group was used, prompting Colquhoun to note that the study is not even capable of showing that homeopathy was producing a placebo effect. So what happens when students critique the paper? Do they get full marks for showing that it provides no evidence at all for homeopathy?

Not quite, says Isbell, who says the paper was chosen precisely because of the controversy over its methodology. Students would be expected to discuss the problems with the lack of controls and to suggest ways to run better studies. But Isbell says that the Bristol researchers still collected useful 'outcome measures' — basically a set of reports from individual patients about how they improved. "It doesn't have the rigour of other methods," Isbell says, "but it is part of the picture."

The differing opinions over the paper highlight an issue at the centre of the dispute about the evidence for homeopathy, and which explains in part why lecturers feel they can teach the subject as science. For advocates of evidence-based medicine, the double-blind randomized clinical trial (in which neither the doctor nor the patient knows who is getting active treatment and who is getting a placebo) is the best form of evidence available to practitioners. When regulators take decisions on drug safety, for example, they usually rely on such studies. But for homeopaths, there is a serious flaw in this approach.

When a patient visits a homeopath, the practitioner asks questions that go beyond the symptoms and probe other aspects of the patient's life, such as whether they are feeling stressed or unhappy. The result is an individualized treatment that takes longer than the ten or so minutes that the patient would get with a government-funded family doctor. This personal interaction is critical to homeopathy, both in tailoring the medicine and in gaining the patient's confidence. Homeopaths say that if there is a chance that the patient might receive a placebo at the end of it, the necessary trust can break down.

"Trying to do what I do in that context didn't work very well," says Clare Relton, a practising homeopath who is conducting research into homeopathy at the University of Sheffield and has taken part in a clinical trial designed to assess homeopathic treatments for chronic fatigue syndrome. "I found it difficult to build a therapeutic relationship," she says. Relton argues that homeopathy is scientific, but that the problem of trust means that double-blind trials aren't the best way to measure its effectiveness. Instead, she and other homeopaths prefer to rely on more qualitative methods, such as case studies and non-blinded comparisons of treatment options. These, they say, provide ample evidence that homeopathy works.

Similar attitudes to homeopathic teaching are evident outside Britain. "I definitely think homeopathy can, and should, be evaluated within the context of double-blind, placebo-controlled, randomized clinical trials," says Ellen Hughes, who teaches complementary therapies to medical students at the University of California, San Francisco. She concedes, however, that the emphasis homeopaths place on individually tailored treatment makes designing such trials "a bit of a challenge".

For advocates of evidence-based medicine, such arguments are equivalent to admitting that homeopathy is nothing more than a strong placebo effect brought on by an attentive practitioner. If the treatment cannot work unless the patient and practitioner believe in it, then it cannot be due to the physical properties of the remedy. Homeopaths disagree, insisting that the remedy itself does have an effect independent of the practitioner. But by ruling out what scientists consider the best mechanism available to test this assertion, it is hard to see how homeopaths will ever convince their opponents.

So where does this leave scientific opposition to homeopathy degrees? Outside Britain, even in France and Germany where homeopathy is relatively popular, the topic is taught in universities only as a small part of a medical degree and is not classed as a science — a compromise that most academics seem happy with.

But in Britain, the number of BSc degrees in alternative medicine has grown over the past decade. They are generally run by 'new' universities — institutions that emphasize vocational rather than academic training, but have been given university status over the past 15 years as part of the government's drive to provide equal opportunities for higher education. Alternative medicine is not the only surprising subject to be classified as science, but Colquhoun and Goldacre argue that degrees in complementary medicine are particularly harmful because they lead patients to believe that they are being treated by a scientifically trained practitioner.

The critics seem to have little chance of getting the BSc label removed from these courses any time soon. The few organizations that could pressure universities to reclassify the courses have little interest in the debate. Universities UK, the body that represents the country's higher-education institutes, says that it has not discussed the matter and that decisions about how to describe courses are up to the individual universities. The Quality Assurance Agency for Higher Education, the body charged with safeguarding academic standards, also says that it does not get involved in questions about what constitutes science, and that universities are entitled to set their own courses.

So Nature contacted the universities of Westminster, Central Lancashire and Salford for an official response from the institution on whether they think the BSc tag is justified for their homeopathy courses. All declined to comment.

Aux îles Andaman, un portrait du Christ exsuderait du sang

PORT BLAIR (AFP) - Des milliers de personnes des îles Andaman, dans l'Océan indien, accourent pour voir un portrait du Christ dont on raconte qu'il exsude du sang.
Des fidèles, surtout des Chrétiens, se sont rendus ces derniers jours à la résidence de l'évêque de Port Blair, capitale de cet archipel indien, pour prier devant le portrait du Christ, soi-disant saignant des mains et du coeur.

"Le saignement s'est arrêté mais des gens continuent de venir pour s'enquêrir de ce miracle", a expliqué Eric Nathaniel, un policier des Andaman, ancien propriétaire du tableau dont il a ensuite fait don à la résidence de l'évêque Paul Christopher.

"Le 8 mars, à 20H30, ma famille et moi retournions à la maison et en entrant nous ne pouvions pas en croire nos yeux", a raconté M. Nathaniel. "Du sang coulait du portrait de Jésus Christ sur notre table à dîner", a-t-il assuré, ajoutant que les "saignements" avaient cessé lundi.

L'évêque Paul Christopher n'était pas disponible à Port Blair pour le moindre commentaire. Mais pour le prêtre anglican John Chrysostom, c'est le "signe que Jésus pleure à cause de nos péchés".

L'archipel des Andaman et de Nicobar, qui compte plus de 500 îles, avait été violemment secoué par un tremblement de terre qui avait provoqué le tsunami du 26 décembre 2004. La catastrophe avait fait 2.000 morts et près de 5.500 disparus.

L'effet placebo du sport: Croire aux bénéfices du sport augmente ses effets sur la santé

[L.J.S.] - Dès le saut du lit, c'est le marathon qui démarre. A peine habillé, vous sortez de la maison en courant pour attraper votre bus et c'est encore la course pour ne pas arriver en retard au travail. Sans parler des corvées ménagères qui vous attendent en rentrant le soir : la cuisine, la vaisselle, le ménage... Et vous trouvez le temps de faire de l'exercice dans tout ça ? Non, bien sûr. Mauvaise réponse ! Vos cavalcades quotidiennes sont bien de l'activité physique, non ? Une équipe de chercheurs britanniques vient de montrer que si vous en étiez persuadé, vous en tireriez davantage de bénéfice pour votre santé.

Le Dr Ellen Langer de l'Université de Harvard a enrôlé 84 femmes de ménages travaillant dans des hôtels. Avec 15 chambres à nettoyer par jour, autant dire que « activité physique » n'est pas un vain mot. Et pourtant à la question « faites-vous de l'exercice régulièrement ? » les deux tiers ont répondu non. Les autres ont carrément répondu qu'elles ne pratiquaient aucune activité physique.

Après cet interrogatoire, les chercheurs ont séparé les femmes de ménage en deux groupes. Aux premières, ils ont révélé que l'activité physique exigée par leur travail dépassait les recommandations de santé publique pour être en bonne santé. Et les femmes du deuxième groupe ont continué à faire le ménage en étant convaincues de ne pratiquer aucune activité physique.

Bilan au bout de 4 semaines : sans rien changer à leur mode de vie, les femmes qui étaient persuadées de pratiquer une activité physique ont vu leur santé s'améliorer. Tension artérielle en baisse, réduction de la masse grasse et même 1 kilo de perdu en moyenne ! Et quand on leur a reposé la question « faites-vous de l'exercice régulièrement ? », près de 80 % ont répondu par l'affirmative. En revanche dans le deuxième groupe, aucune modification de l'état de santé n'a été constatée.

Comment expliquer ces changements ? « Par l'effet placebo ! », répond le Dr Ellen Langer. « Cet effet est admis pour les médicaments mais n'avait jamais été exploré pour le sport. Nos résultats confirment pourtant l'hypothèse que les bénéfices de l'activité physique sur la santé impliquent également ce fameux effet placebo ».

La prochaine fois en courant après votre bus ou en vous démenant avec votre aspirateur, répétez-vous inlassablement : « je fais du sport et c'est bon pour ma santé, je fais du sport et c'est bon pour ma santé ». Vous verrez peut-être la différence...

Langer H. Mind-Set Matters Exercise and the Placebo Effect. Psychological Science. February 2007

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L'homéopathie pour traiter otites, bronchites ou pharyngites?

L’homéopathie serait au moins aussi efficace que les médicaments habituellement prescrits pour traiter les infections des voies respiratoires et des oreilles, selon une récente étude comparative à laquelle 1 577 personnes ont participé1.

En tout, 857 personnes ont reçu un médicament homéopathique parmi les plus fréquemment utilisés. Pour les 720 autres, un traitement classique a été prescrit. Il n’y avait pas de groupe placebo. Plusieurs patients ont décidé eux-mêmes du traitement qu’ils recevraient : homéopathique ou classique.

Après 14 jours de traitement, dans les deux groupes, un nombre à peu près équivalent de participants, soit environ 86 %, ont dit être complètement guéris ou avoir observé une amélioration majeure de leurs symptômes d’infection. Après sept jours de traitement, un pourcentage plus élevé de patients du groupe homéopathique a toutefois affirmé se sentir mieux comparativement à ceux qui prenaient un médicament classique.

Les auteurs ont répertorié 190 types d’ordonnances incluant des antibiotiques, des analgésiques et des vaporisateurs nasaux. Un suivi téléphonique a été fait auprès des participants après la consultation initiale. On leur a demandé d’évaluer l’état de leurs symptômes et leur degré de satisfaction du traitement reçu.

Le recrutement des participants s’est fait au sein de 57 centres de soins de santé primaire d’Europe et des États-Unis. Seules les données recueillies en Europe ont pu être analysées puisque aucun suivi téléphonique n’a pu être fait chez les sujets américains.

Les enfants et les adultes qui présentaient un ou plusieurs symptômes d’infection des voies respiratoires ou des oreilles ont été retenus pour l’étude. Chez les enfants, les médecins ont diagnostiqué des otites moyennes, des bronchites ou des laryngites. Les adultes étaient surtout atteints de pharyngites, de bronchites et d’amygdalites.

Certaines de ces infections guérissent d’elles-mêmes, sans traitement, dans une période de 7 à 14 jours. Les auteurs reconnaissent que cela a pu avoir eu une influence sur la validité de l’analyse des résultats. L’étude n’indique pas non plus si les patients ont pris d’autres moyens à la maison pour soulager leurs symptômes.

L’état de la recherche actuelle sur l’efficacité de l’homéopathie pour les infections des voies respiratoires supérieures et des oreilles présente encore des résultats contradictoires. Certaines études, comme celle-ci, présentent des conclusions favorables à l’homéopathie, tandis que d’autres affirment qu’elle n’a aucun effet pour ce type d’infections2.

Marie france Coutu – PasseportSanté.net


Il faudrait que l'auteure de cet article apprenne ce qui distingue une bonne étude clinique d'une mauvaise, en médecine. Pas de groupe placebo, pas de randomisation des patients, pas de double aveugle ni même de simple aveugle, etc. L'auteure ne mentionne même pas la différence entre le groupe 'allopathique' et le groupe homéopathique. On l'aura compris: "Science, passe ton chemin !"

Une infirmière, tombée malade après un vaccin, gagne en justice au Conseil d'Etat

PARIS (AFP) - Le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative, a donné raison dans un arrêt rendu public mardi à une infirmière de l'hôpital de Sarreguemines (Moselle) voulant faire admettre en accident du travail une sclérose en plaques (SEP) survenue après une vaccination obligatoire contre l'hépatite B.
Le Conseil d'Etat contraint donc son employeur, le directeur du centre hospitalier général de Sarreguemines, à réexaminer la demande de l'infirmière, Mme Nadine Schwartz, dans un délai de trois mois.

"Cette histoire n'est pas encore terminée. On va d'abord attendre les trois mois, que le directeur se positionne. Je ne veux pas partir gagnante. Mais je me bats depuis tellement d'années... j'irai jusqu'au bout", a déclaré Nadine Schwartz, une mère de deux enfants.

Plus "fatiguée", ressentant des "faiblesses" au niveau des bras ou des jambes, "surtout quand (elle fait) un peu de marche", Nadine Schwartz, qui continue à travailler, a bénéficié d'un aménagement de son poste à l'hôpital "sans quoi je n'aurais jamais pu continuer", a-t-elle indiqué.

"Si je m'écoutais, j'arrêterais. Ce n'est pas tous les jours évident, surtout depuis quelques jours, car la douleur est plus forte. Mais j'essaie quand même de faire aller", a confié Mme Schwartz.

Me Gisèle Mor, une avocate qui défend "250 dossiers de victimes" dans des affaires de vaccin anti-hépatite B, s'est pour sa part félicitée que cette décision soit "susceptible de faire jurisprudence".

"Nous allons nous en servir devant les juridictions civiles pour les personnes dont la vaccination n'était pas obligatoire, comme c'est le cas pour les soignants. Et si celles-ci ne suivent pas, nous irons devant la Cour européenne des droits de l'homme", a-t-elle déclaré à l'AFP.

"L'association des victimes REVAHB (Le Perreux sur Marne) a collecté 2.700 témoignages de gens se disant victimes du vaccin", indique Armelle Jeanpert, sa présidente. "Plus de 500 procédures sont en cours et plus de 150 personnes sont indemnisées par l'Etat (vaccin obligatoire)", précise-t-elle.

Dans ces affaires, "il y a deux poids deux mesures, selon les juridictions, administratives ou civiles, et selon que le vaccin est obligatoire ou pas", selon Mme Jeanpert.

Me Mor a indiqué vouloir porter plainte devant la Cour européenne notamment pour le cas d'une petite fille de 11 ans qui a eu une sclérose en plaques après la vaccination et dont le préjudice n'est pas reconnu, alors qu'il l'a été pour sa soeur vaccinée à l'école d'infirmière à l'âge de 20 ans qui développe la même maladie neurologique.

"C'est un problème d'égalité des citoyens", a-t-elle dit.

Face au refus de son employeur de reconnaître sa maladie professionnelle, l'infirmière de Sarreguemines, Mme Schwartz, s'était tournée vers le tribunal administratif de Strasbourg qui l'avait déboutée en 2004.

Vu l'obligation faite aux soignants de se faire vacciner contre l'hépatite B et le "bref délai" entre les symptômes et les injections, le Conseil d'Etat a retenu dans son arrêt la notion d'"imputabilité au service" et considéré que "c'est à tort que le directeur du centre hospitalier a rejeté la demande de l'intéressée."


Un mot manque à l'appel dans l'histoire: "causalité". Si c'etait le cas, la France serait le seul pays du monde où une telle causalité aurait été 'observée'. Un précédent dangereux.

20 mars 2007

Bush appointees 'watered down greenhouse science'

Suzanne Goldenberg and James Randerson in Washington
The Guardian

The Bush administration ran a systematic campaign to play down the dangers of climate change, demanding hundreds of politically motivated changes to scientific reports and muzzling a pre-eminent expert on global warming, Congress was told yesterday.

The testimony to the house committee on oversight and government reform painted the administration as determined to maintain its line on climate change even when it clashed with the findings of scientific experts. James Hansen, who heads the Goddard Institute for Space Science in New York, said in prepared testimony: "The effect of the filtering of climate change science during the current administration has been to make the reality of climate change less certain than the facts indicate, and to reduce concern about the relation of climate change to human-made greenhouse gas emissions."

Since the Democratic takeover of Congress last January the committee's chairman, Henry Waxman, a Democrat from California, has led efforts to uncover the extent of White House interference with scientific debate.

The Bush administration has moved to exercise direct control over environmental agencies by installing political appointees including Philip Cooney, a former oil industry lobbyist, as chief of staff of the Council on Environmental Quality, and a 23-year-old college drop-out who was made a public affairs officer at Nasa after working on Mr Bush's re-election campaign. Mr Cooney told the committee yesterday: "My sole loyalty was to the president and advancing the policies of his administration."

Documents released yesterday show that in 2003 Mr Cooney and other senior appointed officials imposed at least 181 changes to a strategic plan on climate change to play down the scientific consensus on global warming. They made another 113 alterations to minimise the human role in climate change, and inserted possible benefits of climate change. "These changes must be made," said a note in Mr Cooney's handwriting. "The language is mandatory."

Some of the statements deleted on Mr Cooney's instruction were non-controversial, such as: "Climate change has global consequences for human health and the environment." He also deleted references to models indicating that temperatures have been rising for the last 1,000 years. However, amid such deletions he chose to highlight a study funded by his former employer, the American Petroleum Institute.

Under heated questioning, Mr Cooney admitted yesterday that the changes were all intended to cast doubt over the impact of global warming. He denied they were directly coordinated with the White House but said he had regular conversations with a senior White House aide. "We got notes from them," Mr Cooney said.

Control from the White House became the norm, Dr Hansen told the committee yesterday. "Scientific press releases were going to the White House for editing," he said. "It's very unfortunate that we developed this politicisation of science. The public relations office should be staffed by expert appointees. Otherwise they become offices of propaganda." He acknowledged that such interference existed before the Bush administration, though to a much lesser extent.

Mr Hansen was also restrained from giving press interviews by a junior political appointee, George Deutsch, who feared the scientist could not be counted on to "hit the message". Mr Deutsch left Nasa early last year after it emerged he had falsified his CV.

The restrictions were galling for Dr Hansen, a leading figure in climate science and one of few experts in the field to speak out forcefully. He first testified on the issue before congress in 1982 in a session organised by Al Gore. Some of Dr Hansen's seminal testimony in 1989 that helped put the issue in the public eye features in Mr Gore's documentary film on climate change, An Inconvenient Truth. In November he was presented with the Duke of Edinburgh Conservation Medal, the WWF's top conservation award.

After a lecture to the American Geophysical Union in December 2005, Dr Hansen was reined in by Nasa bosses. Nasa public affairs wanted to dictate which media interviews he would give, and vet his calendar of planned talks and meetings and his postings on his institute's website.

When the media reported the moves to gag Dr Hansen, Nasa issued an unequivocal statement in support of scientific openness. But Dr Hansen told congressmen that political PR appointees are still interfering: "In no way has the impact of deception of the public about climate change been undone by Nasa's forthright decision in favour of scientific openness."

At a glance

Dr Jim Hansen is the head of Nasa's Institute for Space Studies in New York and adjunct professor in the earth and environmental science department at Columbia University. He is a physicist and expert on climate change modelling and one of the few US scientists to speak out forcefully on the issue. He first testified on the issue before the US Congress in 1982, and further testimony to Congress featured in Al Gore's film on climate change, An Inconvenient Truth. In November, he was presented with the Duke of Edinburgh Conservation Medal, the WWF's top conservation award.


Entre le support du créationnisme ou de son equivalent en tenue de soirée, le dessein intelligent, et du négationnisme du réchauffement climatique global, le bilan scientifique de l'administration Bush est un des pires de l'histoire des Etats Unis.

17 mars 2007

Islam: l'université de Leeds s'autocensure

Une conférence sur l'antisémitisme au Moyen-Orient a été annulée pour des raisons de «sécurité».
LIBERATION
Par LOËT Karine, LE QUOTIDIEN
Londres correspondance

Dans une salle anonyme de Leeds, Matthias Küntzel, un professeur de politique de Hambourg, est monté vendredi sur l'estrade, libre enfin de dispenser sa leçon au terme d'une vive controverse. A cinq kilomètres de là, l'université campait sur ses positions. Deux jours plus tôt, ses responsables avaient annulé la conférence de l'universitaire, intitulée «l'héritage hitlérien : l'antisémitisme islamique au Moyen-Orient». Pour des raisons «sécuritaires».

Annulation. La faculté avait en effet reçu plusieurs mails offusqués. L'un d'eux, signé d'un ancien étudiant, appelait le vice-président de l'institution à «s'excuser auprès de toute la communauté musulmane». Alertée, la Société des étudiants islamiques de l'université réclame alors que le titre de la conférence, jugé «provoquant», soit changé. La faculté de Leeds cède et transforme l'intitulé en «l'héritage nazi : l'exportation de l'antisémitisme au Moyen-Orient». Trop tard. Le lendemain, les responsables de l'université réunis en comité extraordinaire décrètent l'annulation du séminaire.

Catapulté dans la bataille à sa descente de l'avion, Matthias Küntzel est abasourdi. L'homme, qui a usé les pupitres universitaires du monde entier, assure ne pas faire de politique mais dispenser un savoir essentiel à la compréhension du conflit moyen-oriental. «Je ne suis pas seul à défendre la thèse de l'antisémitisme islamique. Il suffit de regarder le programme du Hamas. Les Juifs y sont désignés comme responsables de la Première et de la Deuxième Guerres mondiales.» Mais le professeur se plaint surtout de l'attitude de l'université, qui «va à l'encontre de la liberté d'expression pourtant chère au Royaume-Uni».

«Négligence». L'institution se défend d'avoir cédé à la pression. Selon Vanessa Bridge, du bureau de presse, l'université, prévenue trop tard, n'a pu organiser la sécurité. «Cent nationalités cohabitent sur le campus. Monter une conférence sur un sujet sensible sans préparation serait de la négligence.» Un argument fallacieux pour Morten Hunke, l'un des organisateurs. Il y a quelque temps, raconte-t-il, quand l'université a accueilli Tariq Ramadan, figure controversée s'il en est, «deux gardes seulement se tenaient à la porte du séminaire». L'institution aurait-elle tenté d'apaiser une communauté musulmane diabolisée depuis les attaques terroristes du 7 juillet 2005 à Londres ? C'est ce que certains murmurent.


Encore un exemple de la grande tolérance des extrémistes musulmans qu'on n'avait pas beaucoup entendus lors de la conférence négationniste de Téhéran. Il est attristant de voir qu'une université plie devant les intimidations sectaires, surtout dans une Grande Bretagne qui a montré depuis longtemps sa tolérance aux discours les plus extrêmes.

En Chine, vendre la Lune est illégal

PEKIN (Reuters) - La justice chinoise a interdit la vente de parcelles de la Lune, jugeant que les corps célestes n'étaient la propriété de personne, rapportent samedi des médias chinois.

La cour d'appel de Pékin avait été saisie par une société, l'Ambassade de la Lune en Chine, qui vendait des concessions lunaires au prix de 600 yuans l'hectare. En trois jours, écrit l'agence Chine nouvelle, l'entreprise aurait conquis une trentaine de clients et gagné plus de 14.000 yuans.

Mais la justice avait révoqué sa licence et l'avait condamnée à une amende de 50.000 yuans (6.500 dollars) en octobre 2005.

Selon l'agence Chine nouvelle, la cour d'appel de Pékin a confirmé ce jugement, motivant son arrêt par le traité international sur l'espace, que la Chine a signé en 1983 et qui stipule que "l'espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, ne peut faire l'objet d'appropriation nationale par proclamation de souveraineté, ni par voie d'utilisation ou d'occupation, ni par aucun autre moyen".


Pourtant c'est une excellente affaire, comparé au prix de vente sur le marché israélien (120 US$ l'hectare, soit 930 yuans). Evidemment, comparé au prix du papier sur lequel le titre de propriété est écrit, c'est encore un peu cher.

16 mars 2007

Les mariages se bousculent pour la date porte-bonheur du 7/7/7 aux Etats-Unis

Par Jocelyne ZABLIT

WASHINGTON (AFP) - Des milliers de couples aux Etats-Unis vont choisir de se marier le 7 juillet cette année, espérant que la triple conjonction du chiffre parfait 7/7/7 leur portent bonheur.
Les organisateurs de mariages, les loueurs de salles, les agences de voyages rapportent tous un nombre record de réservations pour la date du 7 juillet 2007 et ont du mal à satisfaire la demande qui tombe en outre un samedi.

"Nous avons 31.000 mariages prévus ce jour-là alors que d'ordinaire, un samedi de juillet, le mois le plus populaire pour les noces, nous organisons 12.000 mariages", affirme à l'AFP Kathleen Murray, directrice adjointe de the theknot.com, un site d'organisation de mariages.

"C'est le plus gros jour que j'ai vu ces dernières années", ajoute-t-elle.

Nicole Hendrickson, 24 ans, du Massachusetts, affirme qu'elle veut être une "mariée du 7/7/07" pour le plaisir et dans l'espoir que son futur mari n'oublie jamais leur anniversaire de mariage.

"Je savais que je voulais me marier un samedi. Alors avec le triple 7 qui est chanceux, c'est parfait", dit-elle ajoutant que son fiancé "n'aura aucune excuse pour oublier la date".

A Las Vegas, une des destinations favorites pour les mariages, les chapelles de la ville prévoient de rester ouvertes au-delà des heures habituelles pour accommoder les nombreuses unions.

Graceland Wedding Chapel sera ainsi ouverte de 08H00 à minuit et prévoit une cérémonie tous les quarts d'heure.

Plusieurs chaînes d'hôtels offrent des tarifs spéciaux tels le "package des Sept de la chance" au Ritz-Carlton à 7.707 dollars ou 777 dollars.

"Nous recevons en moyenne deux à six appels par semaine pour des noces le 7 juillet", affirme Marina Nicola, porte-parole du Ritz-Carlton de Las Vegas.

JoAnn Gregoli, une organisatrice de mariages à New York, a déjà deux cérémonies planifiées pour ce jour et a dû refuser d'autres demandes.

"Les gens sont superstitieux: c'est un chiffre porte-bonheur et il est facile de s'en souvenir".

Un des couples dont elle prépare le mariage a décidé d'incorporer le chiffre 7 à tous les aspects de l'événement: sept convives par table lors du banquet, sept demoiselles d'honneur, sept roses rouges et blanches pour les bouquets.

Leslie Lorenz, 24 ans, de Floride (sud-est), affirme elle que même si elle a choisi la date du 7 juillet pour son mariage il y a deux ans, elle a eu mal à trouver un disc-jockey et un fleuriste pour le jour J.

"Nous avions pensé que ce serait rigolo mais maintenant cela devient pénible car les fournisseurs sont tous déjà pris", dit-elle.

Pour Katherine Murray, à ce jour il vaut mieux se montrer flexible sur la date car il est peu probable, selon elle, qu'on trouve des disponibilités facilement. "Qu'on ne laisse pas la date ruiner la fête. Faisons un autre choix et soyons créatifs !".


Si en plus ils essayent tous de célébrer leur mariage à 7h07, ça va faire des encombrements.

14 mars 2007

Quand les académiciens débattent du réchauffement

LE MONDE

L'Académie des sciences française est une institution singulière. C'est, au monde, un des derniers lieux de savoir où l'on doute encore de la cause principale du changement climatique. Un débat sur la question se tenait, mardi 13 mars à l'Institut, opposant la communauté des climatologues à des géophysiciens proches de Claude Allègre, principalement Vincent Courtillot et Jean-Louis Le Mouël. Pour ces derniers, d'autres causes que les émissions humaines de gaz à effet de serre doivent être examinées pour expliquer le réchauffement actuel.

Lesquelles ? Une multitude de paramètres externes peuvent être invoqués : variations de l'activité solaire, de l'intensité du rayonnement cosmique, des mouvements d'oscillation de la Terre sur le plan de son orbite, etc. Jean-Louis Le Mouël a ainsi tenté de corréler des indices d'activité de notre étoile - comme, par exemple, la surface des taches solaires - aux changements de température survenus au cours des XIXe et XXe siècles. Sans toutefois, à aucun moment, pouvoir mettre en lumière un lien entre le Soleil et le changement noté depuis la fin des années 1980... Le géophysicien de l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP) a également argué du fait que les variations de l'éclairement du Soleil - au cours de son cycle de 11 ans - sont de l'ordre de 1 watt par mètre carré (W/m2). Et que, du coup, il n'est pas illégitime de comparer cette influence à celle des émissions humaines de gaz à effet de serre, estimée à 2,8 W/m2.

Ce faisant, M. Le Mouël commet une grossière erreur de calcul. La comparaison qu'il établit vaudrait si la Terre était plate, si, par surcroît, elle montrait toujours la même face au Soleil et si, pour finir, elle en absorbait tout le rayonnement incident. Hélas !, la Terre est ronde. Et elle réfléchit une part de la lumière qu'elle reçoit. Ces deux caractéristiques, notoires, rappelées dans son allocution par le climatologue Edouard Bard (Collège de France), font que la valeur de 1 W/m2 doit être réduite au moins d'un facteur cinq. Et qu'elle devient, du coup, négligeable face aux 2,8 W/m2 imputables aux activités humaines...

Dans son exposé, Hervé Le Treut, directeur du Laboratoire de météorologie dynamique (CNRS) a pour sa part exhibé les courbes de croissance de la température moyenne mesurée sur les quinze dernières années. La concordance de ces mesures avec les prévisions des modèles numériques, tant décriés par les disciples de Claude Allègre, valait tous les discours. "La charge de la preuve est désormais inversée", a déclaré M. Le Treut à ses contradicteurs. Ce que, d'ailleurs, n'a pas nié Vincent Courtillot, directeur de l'IPGP, admettant le caractère "ultra-minoritaire" de l'école qu'il représente.

Stéphane Foucart


Intéressant exemple de discussion sur la charge de la preuve. La théorie des émissions de gaz à effet de serre a atteint un tel degré de consensus que la charge de la preuve s'en est trouvée inversée. C'est maintenant aux opposants de cette théorie d'avancer des arguments convaincants pour dédouaner l'influence humaine. C'est l'application du principe "une affirmation extraordinaire exige une preuve extraordinaire". Simplement, c'est maintenant l'innocence de l'humanité qui paraît extraordinaire, alors que cétait l'inverse il y a seulement dix ans.

Le Parlement européen blâme un député polonais

NOUVELOBS.COM

Maciej Giertych a été réprimandé pour avoir rédigé une brochure portant le logo de l'institution européenne dans laquelle il explique qu'il "ne peut y avoir d'entente" entre les "civilisations" juive et chrétienne.

Maciej Giertych, le député polonais d'extrême droite qui a publié une brochure antisémite estampillée du logo du Parlement européen, a reçu un blâme, annoncé mercredi 14 mars le président de l'institution Hans-Gert Pöttering.
A l'ouverture de la séance à Strasbourg, le président a déclaré: "J'ai décidé qu'une réprimande devait vous être imposée". Cette sanction est la plus légère prévue par le réglement, le député polonais pouvant encourir jusqu'à dix jours de suspension et la suppression temporaire de ses indemnités de séjour.
"J'ai profondément regretté ce qui constitue objectivement une violation des droits fondamentaux, et de la dignité des droits humains à laquelle souscrit notre institution", a indiqué Hans-Gert Pöttering.
Le Parlement européen, qui condamne toute forme de xénophobie, ne peut être associé à ce qui est écrit dans votre brochure", a-t-il ajouté.

"Pas la position officielle du Parlement européen"

Dans sa brochure éditée en Pologne, Maciej Giertych, membre de la Ligue des Familles polonaises (LPR) qui fait partie de la coalition au pouvoir à Varsovie, explique qu'il "ne peut y avoir d'entente" entre les "civilisations" juive et chrétienne.
Tout en avertissant que "ses vues ne représentent pas la position officielle du Parlement européen", il y affirme notamment que le Juifs "développent des différences biologiques", parce qu'ils "préfèrent volontairement vivre séparés des communautés qui les entourent (...) et forment eux-mêmes des ghettos".
Mardi, quelques eurodéputés ont participé à une petite manifestation d'associations antiracistes qui réclamaient son exclusion.
La libérale belge Frédérique Ries a annoncé qu'elle étudierait les possibilités de porter plainte en Belgique contre Maciej Giertych, afin que la justice d'un Etat membre demande au Parlement la levée de son immunité.


Sans doute ce député est-il un expert en biologie. Son fils est aussi ministre de l'Education en Pologne. On craint le pire.

13 mars 2007

A Killer Compound With An Improbable Trigger

Even miniscule amounts of chromium 6 can cause cancer. Blame that do-gooder nutrient, vitamin C.

Brown University researchers have discovered that naturally occurring vitamin C reacts inside human lung cells with chromium 6, or hexavalent chromium, and causes massive DNA damage. Low doses of chromium 6, combined with vitamin C, produce up to 15 times as many chromosomal breaks and up to 10 times more mutations – forms of genetic damage that lead to cancer – compared with cells that lacked vitamin C altogether.

This finding is startling, said Anatoly Zhitkovich, an associate professor of medical science at Brown who oversaw the experiments. Outside cells, Zhitkovich said, vitamin C actually protects against the cellular damage caused by hexavalent chromium, the toxic chemical that starred as the villain in the true-to-life Hollywood drama, Erin Brockovich. In fact, vitamin C has been used as an antidote in industrial accidents and other instances when large amounts of chromium are ingested.

Vitamin C works protective wonders because it is a powerful antioxidant, blocking cellular damage from free radicals. Specifically, the vitamin rapidly “reduces,” or adds electrons, to free radicals, converting them into harmless molecules. This electron transfer from vitamin C to chromium 6 produces chromium 3, a form of the compound that is unable to enter cells.

But what happens when chromium and vitamin C come together inside cells? Because vitamin C isn’t found in cells grown in a lab, Zhitkovich and his team conducted experiments using human lung cells supplemented with vitamin C. They learned that when vitamin C is present, chromium reduction has a very different effect. Cellular vitamin C acted as a potent toxic amplifier, sparking significantly more chromosomal breaks and cellular mutations.

“When we increased the concentration of vitamin C inside cells, we saw progressively more mutations and DNA breaks, showing how seemingly innocuous amounts of chromium can become toxic,” Zhitkovich said. “For years, scientists have wondered why exposure to small amounts of hexavalent chromium can cause such high rates of cancer. Now we know. It’s vitamin C.”

Hexavalent chromium is used to plate metals and to make paints, dyes, plastics and inks. As an anticorrosive agent, it is also added to stainless steel, which releases hexavalent chromium during welding. Hexavalent chromium causes lung cancer and is found in 40 percent of Superfund sites nationwide. This is the toxic metal, found in drinking water in a small California town, that Erin Brockovich campaigned against, successfully winning residents a record settlement of $333 million in 1996.

Zhitkovich said his team’s research, published in Nucleic Acids Research, might have policy implications. When combined with vitamin C, chromium 6 caused genetic damage in cells in doses four times lower than current federal standards, Zhitkovich said. If additional research backs these findings, he said federal regulators might want to lower exposure standards.

Zhitkovich is part of a major Brown research initiative, the Superfund Basic Research Program, which addresses the health and environmental concerns created by hazardous waste contamination. As part of this program, funded by the National Institute of Environmental Health Sciences, Zhitkovich is conducting basic research that may result in a medical test that assesses DNA damage from hexavalent chromium.

Former Brown graduate student Mindy Reynolds was lead author of the journal article. Brown research assistant Lauren Stoddard and postdoctoral research associate Ivan Bespalov also took part in the research.

The National Institutes of Health funded the work.

From Brown University


Encore un exemple qui montre que les théories des supporters des suppléments vitaminiques sont simplistes et que les lubies de Linus Pauling peuvent avoir des conséquences non négligeables.

Les écologistes réitèrent leurs soupçons sur un maïs OGM de Monsanto

PARIS (AFP) - Greenpeace et le Crii-gen (Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique) mettent de nouveau en cause le maïs génétiquement modifié de la société américaine Monsanto MON 863, dans une étude publiée mardi.
Selon cette étude du Crii-gen, financée partiellement par Greenpeace et publiée dans la revue américaine Archives of Environmental Contamination and Toxicology, la consommation d'OGM entraîne chez les rats nourris aux OGM des perturbations sur ces "filtres" que sont le foie et les reins.

"Notre contre-expertise a fait apparaître des problèmes hépatiques chez les femelles, qui ont grossi, alors que les mâles connaissaient des problèmes rénaux qui les ont fait maigrir", explique le Pr Gilles-Eric Séralini, membre de la Commission du génie biomoléculaire et chercheur à l'Université de Rouen, par ailleurs président du comité scientifique du Crii-gen.

"Nous appelons les autorités publiques à reprendre les tests sur le maïs et donc à décréter un moratoire sur son usage", a lancé le Pr Séralini en demandant pourquoi les analyses "effectuées par Monsanto étaient restées confidentielles sous couvert de secret industriel".

Greenpeace a dû mener une longue bataille juridique en Allemagne pour obtenir la communication des 1.132 pages de données brutes de l'étude de Monsanto sur le maïs MON 863, qui ont été retraitées par les experts du Crii-gen.

Selon le Pr Séralini, les effets marqués sur le foie des femelles - augmentation des taux de sucre et jusqu'à 40% des graisses dans le sang - et sur la chimie urinaire des mâles, avec des variations importantes des taux de sodium ou de phosphore notamment, sont "identiques à ceux causés par une intoxication aux pesticides".

Or ce type de maïs a "la particularité de produire son propre insecticide tout au long de sa vie. Mais cet insecticide, qui a été modifié pour être intégré au maïs, n'a jamais été testé en l'état: il n'y a donc ni traçabilité ni épidémiologie possibles", souligne le Dr Joël Spirou, spécialisé en médecine environnementale qui a pris part aux contre-expertises.

Le géant agro-industriel américain Monsanto avait fait valoir en 2003 que les écarts dans son étude entre les rats nourris aux OGM et les autres ressortaient de la variabilité naturelle.

Pour les scientifiques du Crii-gen, il aurait fallu mener des tests sur des femelles gestantes et sur leurs petits, afin de mesurer les effets du maïs sur la santé reproductive.

"Ces tests, qui auraient duré de 18 mois à deux ans, auraient amoindri l'intérêt économique des OGM", soulignent-ils.

Le MON 863, autorisé en Europe pour l'alimentation animale depuis août 2005 et pour l'homme depuis janvier 2006, est l'objet d'une polémique depuis trois ans. Selon le Crii-gen, il est cultivé essentiellement sur le continent américain et aujourd'hui utilisé un peu partout dans le monde et notamment en Europe pour l'alimentation animale.

Les experts de la Commission du génie biomoléculaire française avaient émis initialement des réserves, avant de conclure après un examen approfondi que les anomalies repérées "s'inscrivaient dans la gamme des variations naturelles".

L'Agence européenne de sécurité alimentaire avait donné un avis positif au MON 863 en avril 2004, le jugeant "aussi sûr que le maïs conventionnel".

Polémique sur un produit contre les mauvaises ondes

LE MONDE

La marque de cosmétiques Clarins vient de lancer "en première mondiale" "Expertise 3P (E3p)". Vaporisée sur le visage cette "brume écran" qui ressemble à de l'eau - vendue 40 euros les 100 ml ! - est censée nous protéger des agressions produites par "les ondes électromagnétiques artificielles" émises par les téléphones portables, bornes Wi-Fi, fours à micro-ondes ou radio-réveil. La publicité affirme que le produit permet de "lutter contre le vieillissement accéléré de la peau" et préserve notre organisme des pollutions modernes.

La direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF), alertée par l'Institut national de la consommation (INC), confirmait, mardi 6 mars, avoir lancé une enquête "afin de vérifier le bien-fondé des allégations figurant sur l'étiquette et dans la publicité de ce produit".

Ce produit parie sur une peur rampante. Depuis deux ou trois ans, la polémique va crescendo dans les milieux scientifiques, à propos du danger des ondes électromagnétiques pour la santé, notamment celles des téléphones portables (les ondes pulsées) que l'on soupçonne de briser l'ADN et de provoquer migraines, cancers et tumeurs au cerveau.

Clarins a certes mesuré en laboratoire les effets des ondes émises par une antenne de 900 mégahertz (un téléphone portable utilise une fréquence deux fois plus puissante) sur le cycle de vie des cellules de la peau. Le constat est net : les cellules se renouvellent plus lentement, produisent davantage de radicaux libres (normalement dus au stress ou au soleil) et leur organisation est modifiée. "Les premières modifications apparaissent après six heures seulement d'exposition, mais ce phénomène s'amplifie avec le temps", écrit Lionel de Benetti, directeur de la recherche de Clarins.

Ces travaux étayent donc l'argumentation relative aux conséquences pour l'organisme d'une exposition permanente à des champs magnétiques de plus en plus puissants (2,4 gigahertz pour une borne Wi-Fi). De là à affirmer que la "brume écran" vantée constitue, quelle que soit sa composition, une barrière telle qu'elle protège notre corps d'ondes capables de passer à travers les murs de béton et de pénétrer sous terre, il y a un pas. "Je ne suis pas certain que ce produit peut prétendre empêcher la rupture des chaînes d'ADN (marqueurs du cancer) ou la baisse de production de mélatonine (qui témoigne d'un stress subi)", affirme Georges Audras, expert en électrométrie.

Pour se protéger, mieux vaut utiliser la fonction haut-parleur de son téléphone portable, ne pas le porter à proximité du coeur ou des organes génitaux, et même éviter de dormir la tête à 30 centimètres d'un radio-réveil.

Florence Amalou


On se demande comment le produit de Clarins fait la différence entre ondes naturelles et artificielles (il utilise peut-être le module d'analyse du SETI, bien planqué dans ses gouttelettes ?) et quelle(s) étude(s) clinique(s) a/ont servi pour établir ce lien entre le vieillissement cutané et les ondes électromagnétiques 'artificielles', sachant que l'abus d'ondes électromagnétiques naturelles appelées UV a exactement le même effet. Leur produit serait-il simplement un écran total ?.

12 mars 2007

Robert Faurisson poursuit Robert Badinter pour diffamation

PARIS (AP) - L'ancien ministre de la Justice, Robert Badinter, assigné en diffamation par le révisionniste Robert Faurisson pour l'avoir qualifié de "faussaire de l'Histoire", a maintenu lundi matin son propos devant le tribunal de grande instance de Paris.

Le 11 novembre dernier, sur le plateau de l'émission d'Arte, "Le Forum des Européens", M. Badinter avait dit avoir "fait condamner Faurisson pour être un faussaire de l'Histoire". Il faisait référence à une décision de juillet 1981 condamnant ce dernier à un franc (0,1524 euros) de dommages et intérêts pour ses thèses négationnistes.

Robert Faurisson réclame aujourd'hui 15.000 euros de dommages et intérêts à Robert Badinter.

Qualifiant les thèses de Robert Faurisson d'"élucubrations", M. Badinter a estimé lundi que "l'entreprise négationniste", consistant à nier l'existence des chambre à gaz puis le génocide des juifs par les nazis, était "une des pires entreprises de faussaires de l'Histoire".

"Pour moi, jusqu'à la fin de mes jours, tant que j'aurai un souffle, vous ne serez jamais que des faussaires de l'Histoire", a-t-il lancé à M. Faurisson et à ses disciples.

Ce dernier a considéré que cette histoire de falsification le déshonorait et assuré qu'il n'avait pas été condamné en 1981 "pour être un faussaire de l'Histoire". Il a réaffirmé l'inexistence des chambres à gaz, "c'est techniquement impossible".

"Le révisionnisme est la grande aventure du XXe et du XXIe siècle. Personne ne m'en détournera", a-t-il ajouté.

La défense de M. Badinter a fait citer sept témoins. L'audience doit se dérouler toute la journée. Le jugement sera ensuite mis en délibéré.


Il semblerait que Faurisson soit un témoin de la défense. Dire "je ne suis pas un faussaire de l'Histoire" et tenir des propos négationnistes devant un tribunal dans le même temps, c'est un peu incompatible. Faurisson pourra toujours demander l'asile politique en Iran, où ce genre de propos sont les bienvenus pour le moment.

11 mars 2007

Le mystérieux "petit Bouddha" du Népal a de nouveau disparu

KATMANDOU (Reuters) - Un adolescent népalais de seize ans considéré par des milliers de personnes comme une réincarnation de Bouddha a de nouveau disparu du lieu où il méditait depuis plus de deux mois.

Depuis sa première apparition, en 2005, assis jambes croisées sous un arbre, Ram Bahadur Bamjon a attiré plus de 100.000 personnes venues à sa rencontre dans la jungle du sud-est du Népal.

L'adolescent avait disparu près de dix mois l'année dernière. En décembre, il avait repris sa place. D'après un responsable de la police de Jijgadh, à 150 kilomètres au sud-est de Katmandou, il est reparti jeudi soir après avoir dit à ses proches qu'il allait chercher un nouveau lieu propice à la méditation.

"Nous le recherchons dans la jungle mais pour l'heure, nous n'avons trouvé aucune trace de lui", a précisé Rameshwar Yadav, de la police népalaise.


Il va falloir penser à lui placer une balise Argos.

06 mars 2007

L'arnaque des compléments alimentaires

LE MONDE

Ils envahissent les vitrines et les rayons des pharmacies. Ils promettent de "réduire le tour de taille", de "déstocker les graisses" ou bien de "ralentir le vieillissement", ou encore de "fortifier les ongles et les cheveux". Sous forme de gélules, comprimés ou ampoules, les compléments alimentaires, également vendus en grandes surfaces et sur Internet, ont représenté, en 2005, un marché florissant de 894 millions d'euros, en hausse de 7 % par rapport à 2004. "Un marché de la poudre aux yeux et des pilules pipeau", a dénoncé, mercredi 21 février, l'association de consommateurs Consommation, logement et cadre de vie (CLCV).

Après avoir comparé les promesses de 140 produits aux publications scientifiques référencées par le National Institute of Health, principale agence de recherche médicale américaine, et aux avis publiés par les agences sanitaires, la CLCV affirme aboutir à un résultat sans appel : "Les vertus des compléments alimentaires relèvent pour l'essentiel de l'affabulation."

Caféine, extrait de thé vert, acide linoléique conjugué ou chitosan : aucune de ces substances - très souvent rencontrées dans la composition des produits "minceur" - "n'a fait la preuve de son efficacité", souligne la CLCV. Idem pour l'huile de bourrache ou d'onagre contenue dans la plupart des produits censés améliorer "la santé de la peau" ou les apports en silicium promettant des cheveux "plus forts et plus sains". L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ne contestent pas l'enquête menée par la CLCV.

EXPLOSION DU MARCHÉ

Parce qu'ils dépendent du code de la consommation et non de celui de la santé publique, les compléments alimentaires n'ont pas besoin, contrairement aux médicaments, d'une autorisation de mise sur le marché (AMM). "Le biais est là", considère le professeur Irène Margaritis, chef de l'unité évaluation nutrition et risques nutritionnels à l'Afssa.

Résultat : les contrôles, menés par la DGCCRF, ne peuvent s'effectuer qu'après la commercialisation et porte essentiellement sur l'étiquetage pour vérifier que les allégations ne sont pas thérapeutiques. "Un complément alimentaire ne peut pas dire qu'il va prévenir telle ou telle maladie ou permettre une perte de poids", explique-t-on à la DGCCRF. En revanche, il peut tout à fait alléguer une "réduction du tour de taille". Les services de marketing ne s'y sont pas trompés et débordent de créativité pour contourner la réglementation.

L'Afssa ne peut travailler sur ces produits que si elle est saisie par la DGCCRF. Preuve de l'explosion du marché, le nombre de saisines est passé de 50 en 2000 à 100 en 2005. "Nous menons une évaluation à partir des connaissances scientifiques et des études cliniques fournies par les entreprises", explique le professeur Margaritis. Mais les preuves des allégations font souvent défaut. "Nous manquons beaucoup d'études cliniques bien menées, notamment dans le domaine de la minceur", déplore-t-elle. Ces dernières années, l'Afssa a rendu une série d'avis défavorables, notamment sur l'utilisation de la poudre de maca et sur la supplémentation en silicium. Après, c'est à la DGCCRF de contrôler la bonne application des avis de l'Afssa.

Il peut arriver que des allégations soient fondées scientifiquement mais qu'elles concernent une cible particulière et non la population en général. Il en est ainsi des suppléments en vitamines B9 pour les femmes enceintes ou en vitamines B12 réservés aux personnes âgées. "La question de la cible est très importante, insiste Mme Margaritis. Si notre alimentation est équilibrée et diversifiée, nous n'avons pas besoin de suppléments."

Afssa : www.afssa.fr

Sandrine Blanchard

Out-of-body Experiences May Be Caused by Arousal System Disturbances in Brain

BJS

Having an out-of-body experience may seem far-fetched to some, but for those with arousal system disturbances in their brains, it may not be a far off idea that they could sense they were really outside their own body watching themselves. In previous studies of more than 13,000 Europeans, almost 6 percent said they have had such an out-of-body experience.

Dr. Kevin Nelson and a research team at the University of Kentucky have studied the link between out-of-body experiences, the sleep-wake transition and near death experiences, and published their findings today in the March 6 issue of the journal Neurology in their case report, "Out-of-body experience and arousal."

The results are intriguing, and show that some people's brains already may be predisposed to these sorts of experiences. They found that an out-of-body experience is statistically as likely to occur during a near death experience as it is to occur during the transition between wakefulness and sleep. Nelson suggests that phenomena in the brain's arousal system, which regulates different states of consciousness including REM sleep and wakefulness, may be the cause for these types of out-of-body displays.

"We found it surprising that out-of-body experience with sleep transition seemed very much like out-of-body experience during near death," Nelson said.

For their study, the team conducted structured interviews with 55 people who have had a near death experience. They found those who had an out-of-body experience along with near death were more likely to also have had some sort of REM intrusion in their lifetime, where instead of passing directly between the REM sleep state and wakefulness, the brain switch blends these states into one another.

To survey out-of-body experiences that occurred during sleep transition, patients were asked, "Just before falling asleep or just after awakening, have you had the sense that you are outside of your body and watching yourself?" A similar question was posed to survey out-of-body experiences during near death, which asked subjects if during their experience they had "clearly left the body and existed outside it."

Because the arousal system controls or influences sleep-wake states, alertness and attention, Nelson and the research team questioned whether people with near death experiences may already have an arousal system predisposed to allowing intrusion of REM sleep elements during the transition between wakefulness and sleep.

Sleep paralysis is a common form of REM intrusion, which can cause a condition of temporary paralysis along with visual or auditory hallucinations immediately after waking up or before falling asleep due to an ill-timed disconnection between the brain and the body. Although it was once considered very rare, about 25 percent of all people have probably experienced sleep paralysis sometime during their life.

During a medical crisis, Nelson said muscle paralysis combined with an out-of-body experience could show many of the same prominent features of a near death experience. Near death experiences are responses to a life-threatening crisis, and are characterized by a combination of disassociation from the physical body, euphoria and transcendental or mystical elements.

This investigation supports the notion of out-of-body experiences as an expression of arousal in near death experiences and sleep paralysis. Almost all of the near death subjects having sleep paralysis, 96 percent, also had an out-of-body experience either during sleep transition or near death.

"The strong association of sleep paralysis with out-of-body experiences in the near death experience subject is curious and unexplained," Nelson said. "However, persons with near death experiences appear to have an arousal system predisposed to both REM intrusion and out-of-body experiences."

Nelson is a professor of neurology at the UK College of Medicine and a UK HealthCare physician at the Kentucky Neuroscience Institute. Other team members are Michelle Mattingly, assistant professor of neurology, and Frederick A. Schmitt, professor of neurology, both at the UK College of Medicine.

The full case report can be read online in the March 6 issue of Neurology.

From University of Kentucky

05 mars 2007

Protestation de la Société Française de Physique

après la diffusion de l’émission « La terre ; une planète en pleine croissance » par la chaîne ARTE le 31 janvier et le 7 février 2007

La Société Française de Physique tient à manifester son très grand étonnement concernant l’émission diffusée par la chaîne ARTE, intitulée "La Terre - une planète en pleine croissance". Elle a été programmée à une heure de grande écoute le 31 janvier et reprise le 7 février.

Cette émission présente nombre de contre-vérités scientifiques. Ainsi, on apprend que la Terre s’est gonflée depuis l’âge des dinosaures ; or ce scénario est largement tombé en désuétude au profit de la tectonique des plaques, désormais accepté. De même il est dit que la focalisation par la Lune de neutrinos entraîne un cortège de cataclysmes ; or la quasi-totalité des neutrinos traverse la Terre sans y être absorbés, l’énergie qu’ils y déposent est totalement négligeable devant celle déposée par la lumière du Soleil, leur focalisation par la Lune est indécelable. Et ces deux exemples ne sont qu’un échantillon du contenu de l’émission.

Toutes ces opinions fantaisistes auraient plutôt prêté à sourire si elles n’avaient été présentées comme d’intéressantes alternatives à la « science officielle ». Avec ce film, la chaîne ARTE donne au public non seulement des informations fausses mais aussi une image déformée de la recherche, contribuant ainsi à discréditer l'activité de toute la communauté scientifique.

La Société Française de Physique remarque en outre que la diffusion d’idées aussi erronées est particulièrement mal venue en ce qui concerne les catastrophes naturelles, dont la prévention est un grand sujet de préoccupation actuel. L’étude des cataclysmes et de leur origine mobilise fortement les chercheurs qui y travaillent en équipes pluridisciplinaires.

La Société Française de Physique tient à réaffirmer l’importance de la culture scientifique dans la culture générale à laquelle la chaîne ARTE est attachée. La Société Française de Physique, en apportant le concours de ses nombreux chercheurs, est ouverte à toute collaboration contribuant à une communication scientifique de qualité.

14 février 2007


On se souvient aussi du documentaire Homo Sapiens: une nouvelle histoire de l'homme, qui avait également suscité des commentaires négatifs des scientifiques. Arte avait alors programmé en urgence un commentaire contradictoire par des scientifiques. Pas cette fois.

01 mars 2007

La France ouvre ses portes à la médecine traditionnelle chinoise

Le quotidien de L'Expansion

Philippe Douste-Blazy a signé ce matin à Pékin un accord de coopération visant à autoriser médicaments et thérapies traditionnelles chinoises en France. Certains laboratoires hexagonaux entendent bien profiter de ce nouveau filon.

Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy et Gao Qiang, ministre chinois de la santé, ont signé ce matin à Pékin un accord visant à reconnaître la médecine traditionnelle chinoise en France. Les deux gouvernements vont notamment financer la création d'un comité scientifique franco-chinois chargé d'évaluer les traitements et médicaments utilisés en Chine depuis des millénaires. L'enveloppe devrait atteindre 10 millions d'euros sur cinq ans. Des laboratoires français comme Pierre Fabre, Servier et Ethypharm se sont associés à ce projet. « Nous espérons pouvoir introduire en France de nouveaux traitements pour des maladies comme l'arthrose, l'ostéoporose ou le diabète », explique Jean Deregnaucourt, conseiller chez Pierre Fabre, qui assistait à la signature de cet accord. L'herbier chinois compte environ 150.000 plantes, soit dix fois plus que la France.

Il existe en Chine 27 universités et 2500 hôpitaux publics de médecine traditionnelle. Certains de ces traitements sont reconnus par l'Académie nationale de médecine chinoise. C'est par exemple le cas de ceux administrés par le docteur Li Tao, directeur d'un département de « neurologie traditionnelle » à l'hôpital Xiyuan de Pékin, dans le domaine des thromboses et les maux de tête. Il ne tient désormais qu'à lui de collaborer avec le comité scientifique franco-chinois pour valider ses protocoles.

Le défi est de taille : « Il s'agit de faire converger deux approches très différentes de la santé : la médecine chinoise, avec ses traitements personnalisés, pourraient déboucher sur des traitements prenant davantage en compte les spécificités du patients comme son âge, son sexe ou son état psychologique », explique Christine M'rini, conseillère en sciences et technologies à l'ambassade de France à Pékin.

L'accord va dans le sens de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a lancé en 2002 un programme de valorisation des médecines traditionnelles et de l'ethnopharmacologie. C'est aussi un moyen d'aligner les pratiques de la France sur celle de ses voisins : la médecine chinoise est souvent pratiquée illégalement dans notre pays, alors qu'elle est libre en Grande-Bretagne et que le statut de « praticien acupuncteur » est reconnu aux Pays-Bas et en Suisse. Cet accord s'ajoute à celui signé le mois dernier par Gilles de Robien, ministre de l'éducation et de la recherche, sur la formation des acupuncteurs français. « Dès la rentrée prochaine, les facultés de médecine française ouvriront des spécialités en acupuncture », déclarait-il lors d'un point presse à Shanghai.

Anne Bretagne et Georges Favraud, à Shanghai


On se demande ce que vient faire le ministre des Affaires Etrangères dans cette galère qui concerne le ministère de la Santé et qui va aggraver de 10 millions d'euros en cinq ans un trou qui n'avait pas besoin de ça, pour faire la preuve de ce qui a déjà été invalidé cent fois. Quant aux explications de la conseillère en sciences et technologies Christine M'rini, elles feront sourire même les crédules: cette personne ignore que les médecins tiennent déjà compte du sexe, de l'âge, du poids et éventuellement de l'état psychologique pour leurs prescriptions. La différence est qu'ils prescrivent de véritables médicaments.

28 février 2007

Climat: un ex-ministre appelle les aliens

LeFigaro.fr

Un ancien ministre canadien de la Défense a appelé les gouvernements mondiaux à révéler ce qu'ils savent sur la technologie des extra-terrestres afin d'enrayer les changements climatiques.
"Il faut persuader les gouvernements de dire ce qu'ils savent. Certains d'entre nous pensent qu'ils en savent beaucoup, et cela pourrait suffire à sauver notre planète", a déclaré au quotidien Ottawa Citizen Paul Hellyer, 83 ans. (Avec AFP).


Et voici le 1er avril avec un mois d'avance. Tout le monde peut se tromper. M. Hellyer est un adepte de l'OVNIlogie, qui a déclaré lors d'une conférence en 2005 que "les OVNIs sont aussi réels que les avions."

27 février 2007

L'ail ne fait pas baisser le "mauvais" cholestérol

JEAN-MICHEL BADER
LeFigaro.fr

DEPUIS 3 500 ANS, l'ail (allium sativum) et l'ail sauvage (allium ursinum) sont utilisés pour lutter contre les maladies cardiovascu­laires. La première description date du Codex Ebers de l'ancienne Égypte. Depuis deux cents ans, la médecine occidentale s'est emparée des propriétés médicinales de l'ail et plus de 100 études cliniques ont été publiées sur ses effets préventifs dans les maladies cardiaques et vasculaires. Les firmes commerciales font une promotion sans freins de cet effet supposé protecteur contre le cholestérol et ce n'est pas par hasard qu'aux États-Unis, l'ail sous forme de suppléments soit le n° 1 des ventes des épices. L'ail écrasé libère de l'alliine et son enzyme l'alliinase, pour produire l'allicine, principe actif.

Or, une étude publiée aujourd'hui dans les Archives of Internal Medicine, par Christopher Gardner (université de Stanford), met à mal cette croyance. En effet, pendant six mois, près de 200 sujets volontaires âgés de 30 à 65 ans, et ayant une concentration de LDL cholestérol (le « mauvais » cholestérol) « modérément élevée » (130 à 190 mg par dl), ont participé à un essai clinique de l'ail. Six jours sur sept, les participants ont reçu soit de l'ail cru réduit en poudre, soit l'une de deux préparations commerciales d'ail, la Garciline ou le Kyolic 100, soit un placebo.

Première étude d'envergure

La quantité d'ail quotidienne correspondait environ à une gousse de taille moyenne. Tous les mois, la composition des suppléments à l'ail et la concentration sanguine de LDL cholestérol des cobayes humains étaient mesurées. Entre novembre 2002 et juin 2005, 169 sujets de l'étude ont poursuivi le traitement. Ni l'ail cru, ni les deux préparations commerciales ne sont capables de diminuer significativement le LDL cholestérol des sujets de cette étude, la première de cette envergure pu­bliée dans une revue savante. La diminution maximale observée de la concentration sanguine de LDL cholestérol ne dépasse pas les 10 mg par décilitre de sang.

Le « bon » cholestérol (HDL), les triglycérides et le rapport des deux cholestérols, marqueurs de la santé lipidique de l'individu, n'ont pas du tout été modifiés.

Seul effet secondaire notable : une haleine et une odeur d'ail ­prononcée ont été observées par 28 participants du groupe ayant consommé de l'ail cru.

Pour autant, ce n'est pas la démonstration définitive que l'ail n'a aucune vertu préventive. Pour évaluer l'effet protecteur de tout agent sur le coeur et les vaisseaux, dans de tels essais cliniques, explique un éditorial de la revue américaine, signé du Dr Mary Charlson de l'université Cornell (New York), il faut définir l'objectif primaire ad hoc. « Le LDL est la cible princi­pale mais pas la seule », a-t-elle expliqué au Figaro.

Si les anomalies de la concentration des lipides (comme le cholestérol par exemple) sont des facteurs contributifs importants, ce ne serait pas uniquement le LDL cholestérol qui contribuerait à la plaque d'athérome. « Il faut compter avec l'inflammation, l'hyper­tension artérielle, l'agrégation des plaquettes san­guines, le diabète, le tabagisme et la génétique », complète Mary Charlson.


Un certain nombre de 'croyances de grand-mères' subsistent bien des années après qu'on les ait invalidées par des études scientifiques. A un moment, il faudra bien arrêter de se les répéter.

Antioxidant Supplements Up Death Risk

Study Shows No Benefit, Slightly Higher Death Risk for Antioxidant Supplements
By Daniel DeNoon
WebMD Medical News
Reviewed By Louise Chang, MD

Feb. 27, 2007 – Use of the popular antioxidant supplements beta-carotene, vitamin E, or vitamin A slightly increases a person's risk of death, an overview of human studies shows.

The study also shows no benefit -- and no harm -- for vitamin C supplements. Selenium supplements tended to very slightly reduce risk of death.

Oxidative stress -- caused by highly reactive "free radical" compounds circulating in the blood -- is a factor in most diseases.

Antioxidants sweep up these free radicals. It seems to be a no-brainer that taking antioxidant supplements would protect your health. But it may not be that simple.

A new, detailed analysis of human studies of beta-carotene, vitamin A, and vitamin E shows that people who take these antioxidant supplements don't live any longer than those who don't take them. In fact, those who take the supplements have an increased risk of death.

The finding, reported in The Journal of the American Medical Association, comes from Goran Bjelakovic, MD, DrMedSci, of the University of Nis in Serbia; Christian Gluud, MD, DrMedSci, of Copenhagen University Hospital in Denmark; and colleagues.

"Our findings have already changed the way I counsel my patients about antioxidant supplements," Bjelakovic tells WebMD in an email interview. "According to our findings, beta-carotene, vitamin A, and vitamin E cannot be recommended. I am telling them that they should stop using these supplements."

"There is no reason to take anything that hasn't been proven beneficial. And these antioxidant supplements do not seem beneficial at all," Gluud tells WebMD.

Not everyone agrees. Nutritionist Andrew Shao, PhD, is vice president for scientific and regulatory affairs at the Council for Responsible Nutrition, a supplement-industry trade group.

"Consumers can feel confident in relying on their antioxidant supplements as they always have," Shao tells WebMD. "They can continue to take them knowing they will provide the same benefits -- and this article does not change that."

Antioxidant Supplements and Death Risk

Bjelakovic, Gluud, and colleagues analyzed data from 68 randomized clinical trials of antioxidant supplements that included 232,606 people. When they looked at all the trials together, they found that the supplements offered no benefit but did no harm.

However, some of the trials were more exactly controlled than others. There were 21 trials that had a "high bias risk." These trials had one or more problems with randomizing study participants to the supplement or placebo groups, with blinding both the participants and the investigators to whether participants received supplements or placebos, and/or with following up on all participants until the end of the study.

So the researchers looked only at the 47 "low-bias-risk" studies -- which included nearly 181,000 participants and which did not include people taking selenium. They found that:

* Taking vitamin A supplements increased the risk of death by 16%.
* Taking beta-carotene supplements increased the risk of death by 7%.
* Taking vitamin E supplements increased the risk of death by 4%.
* Taking vitamin C supplements did not have any effect on risk of death.

Shao says it just isn't fair to study antioxidants in this way.

"What these authors have done is combine studies that are incredibly dissimilar in all sorts of ways," he says. "These studies looked at different nutrients at different doses at different durations with different lengths of follow-up -- and in different populations, ranging from folks who were incredibly healthy to people with cancercancer and other diseases."

Moreover, Shao says, the researchers looked only at studies in which people died. That left out 405 clinical trials, which he says skews the results in favor of death risk. And he points out that the researchers original 68 studies did not show any harm from supplements.

"These questions cause one to step back and wonder if the findings are relevant to the healthy population that uses these supplements to maintain health and avoid chronic disease," Shao says. "That is a point they don't make: that antioxidants are not used to treat cancer or heart diseaseheart disease. They are used for disease prevention."

Edgar R. Miller III, MD, PhD, associate professor of medicine at Johns Hopkins University, in 2004 analyzed clinical trials of vitamin E. He found that high doses of vitamin E did more harm than good. Miller has high praise for the Bjelakovic/Gluud study.

"This is a great study. It is the highest form of scientific evidence," Miller tells WebMD. "I don't think that [Shao's] criticism is legitimate. I argue this is the best technique to analyze all this information."

Gluud and Bjelakovic strongly disagree that they "cherry picked" only studies that fit some preconceived conclusion. They point out that all of their methods are "transparent" and open to public view.

"Anyone is welcome to criticize our research," Gluud says. "But my question is, what is your evidence? I think the parties that want to sell or use these antioxidant supplements in the dosages used in these trials, they want [to see only] positive evidence that it works beneficially."

Advice to Consumers

Kathleen Zelman, MPH, RD, LD, is director of nutrition for WebMD. She reviewed the Bjelakovic/Gluud study for this article.

"This is a very comprehensive, to-be-respected analysis. This isn't just another study coming out," Zelman says. "The bottom line is that antioxidant supplements are not a magic bullet for disease prevention. We hoped maybe they were, but they are not."

If you are interested in protecting your health, Zelman says, pills aren't the answer.

"There is no single food or nutrient that is going to be the answer. The secret really is lifestyle," she says. "And the most important things about lifestyle are being at a healthy weight, being physically active, and eating a healthy diet."

Shao says he's not persuaded to stop taking antioxidant supplements.

"I take antioxidant supplements every day," he says. "I know more about these nutrients than most people do, including the authors of this study, who are not nutritionists. This does not change a thing for me. You can take that to the bank."

Zelman has this advice: If you plan to continue taking antioxidant supplements, don't exceed the recommended daily doses.

"For nutritional insurance, my suggestion would be a once-daily multivitamin," she says. "But for those people who take multiple supplements, and are going to continue to do so, heed the warning and be sure to respect the safe upper dosage limits."

"If you are in doubt, take the time and go to your doctor and talk with her or him," Gluud advises.

SOURCES: Bjelakovic, G. The Journal of the American Medical Association, Feb. 28, 2007; vol 297: pp 842-857. Goran Bjelakovic, MD, DrMedSci, University of Nis, Serbia (email interview). Christian Gluud, MD, DrMedSci, Copenhagen University Hospital, Denmark. Andrew Shao, PhD, vice president for scientific and regulatory affairs, Council for Responsible Nutrition, Washington, D.C. Edgar R. Miller III, MD, PhD, associate professor of medicine, Johns Hopkins University, Baltimore. Kathleen Zelman, MPH, RD, LD, director of nutrition, WebMD, Atlanta.


C'est le même cas que pour les études montrant les effets positifs des pseudo-médecines (homéopathie, acupuncture,...). Plus les études sont scientifiques, plus les résultats sont proches de l'effet placebo. Le conflit d'intérêt des labos producteurs aidant, seuls les résultats positifs font l'objet de publicité. Ce qui laisse un énorme doute sur les prétentions de ces labos.

26 février 2007

La science pour comprendre la spiritualité

lundi 26 février 2007, 18h50

PHILAPELPHIE (AP) - Dieu existe-t-il hors de l'esprit humain ou est-il une création de notre cerveau? Pourquoi croyons-nous en des choses que nous ne pouvons prouver, que ce soit la vie après la mort ou les objets volants non identifiés (OVNIS)? Le nouveau Centre pour la spiritualité et l'esprit, à l'Université de Pennsylvanie, cherche les réponses dans l'imagerie cérébrale.

"Très peu de gens s'intéressent à la spiritualité d'un point de vue neurologique, du côté cérébral", explique le Dr Andrew Newberg, directeur du Centre. Par ailleurs spécialiste de médecine nucléaire, il a co-écrit trois livres sur la relation entre science et spiritualité. Son centre créé en avril abrite d'ailleurs une équipe multidisciplinaire de chercheurs qui s'intéressent au sujet tant d'un point de vue biologique, que psychologique, social et idéologique.

"Le cerveau est une machine croyante, parce qu'il se doit de l'être", estime le Dr Newberg. "Les croyances touchent toutes les parties de nos vies. Elles font de nous ce que nous sommes. Elles sont l'essence de notre Etre."

Toutefois la spiritualité et la croyance ne relèvent pas forcément de la foi religieuse, souligne-t-il. La sensation d'édification ou de bien-être que certains retirent de la religion peut être trouvée pour d'autres dans l'expression artistique, la méditation non religieuse, la contemplation d'un beau coucher de soleil ou encore l'écoute de musique émouvante. "Les athées possèdent aussi un système de croyance."

Dans l'une des études, Andrew Newberg et ses collègues ont observé les cerveaux de chrétiens Pentecôtistes doués de glossolalie, la capacité de parler des langues étrangères que l'on n'a jamais apprises, puis quand ces mêmes personnes chantaient du gospel. Il est apparu à l'imagerie que le centre du langage des sujets doués de glossolalie était moins actif que celui des chanteurs. D'où l'équipe du Dr Newberg en déduit que lorsque l'on parle des langues inconnues, cela vient d'une autre partie du cerveau qui reste à déterminer.

D'autres études récentes se sont penchées sur les cerveaux des moines tibétains pendant la méditation, et sur ceux de religieuses franciscaines en train de prier pour les comparer aux images des mêmes cerveaux au repos.

Parmi les changements observés, les deux groupes ont présenté une diminution de l'activité dans les zones du cerveau en rapport avec la conscience de soi et l'orientation spatiale, ce qui suggère la description du sentiment d'unité avec Dieu ou de transcendance trouvée dans la méditation et la prière. Par ailleurs, la méditation et la prière augmentent le niveau de dopamine, l'hormone du plaisir.

"L'esprit et le corps sont les deux facettes d'une même pièce. Maintenant que nous connaissons certains des mécanismes qui y entrent en jeu, cela devient de mieux en mieux compris", estime le Dr Daniel Monti, qui dirige le centre médical de l'hôpital de l'Université Thomas Jefferson. Cet établissement enseigne notamment aux personnes souffrant d'un cancer, d'une douleur chronique ou d'autres problèmes de santé à intégrer la méditation ou un régime alimentaire adapté à leur thérapie conventionnelle.

"Aujourd'hui, on accepte qu'un traitement vraiment efficace ne se résume pas à la prise d'un comprimé", se félicite le Dr Monti. De son côté, le Dr Newberg étudie actuellement les effets de la méditation sur les personnes atteintes de démence légère ou en début d'Alzheimer.


La science pour comprendre les mécanismes cérébraux des croyances, oui. Pour comprendre la 'spiritualité', c'est une autre affaire. Comparer des choses aussi diverses que l'appréciation d'une musique, d'un coucher de soleil d'un côté et les croyances religieuses de l'autre, sous prétexte que les deux procureraient un même type de bien-être, paraît très discutable. Tout cela ne risque pas de concerner les croyants ni les athées.