PARIS (AFP) - La messe de minuit de Noël, que Christine Boutin ne veut pas manquer, et le lointain cousinage "plébéien" de François Bayrou avec le député UMP Richard Cazenave ont été évoqués jeudi dans l'hémicycle de l'Assemblée, lors de l'examen du texte sur le droit d'auteur.Alors que le débat s'est ouvert dans un climat tendu sur ce projet de loi controversé, le député PS du Nord Jean Le Garrec a demandé la parole pour dire au ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, qu'"étant donné le nombre d'amendements", l'examen du texte ne pouvait "se terminer avant dimanche".
"Et la messe de minuit!", s'est aussitôt exclamée la députée UMP des Yvelines, Christine Boutin.
Saisissant la balle au bond, M. Le Garrec a poursuivi: "Vous comprenez bien, M. le président, que je ne peux pas prendre sur moi une situation où j'empêcherais Mme Boutin de ne pas aller à la messe de minuit".
"Je suis déjà un grand pécheur, je ne veux pas pécher une fois de plus. Pour toutes ses raisons il faut suspendre le débat", a ajouté dans un large sourire l'élu PS.
Un peu plus tôt, l'hémicycle a appris de la bouche du président de l'UDF François Bayrou qu'il était un lointain cousin de Richard Cazenave, qui venait de demander une deuxième délibération sur un point du texte. "Je ne suis pas d'accord avec M. Cazenave, pour qui j'ai une sympathie génétique depuis 150 ans environ. Nous sommes cousins, enfin cousins lointains puisque M. Cazenave est originaire de mon village", a expliqué M. Bayrou, à qui le président de séance a lancé: "Laissez vos affaires de famille ailleurs!".
Taquiné par M. Donnedieu de Vabres sur ce lien de cousinage, M. Bayrou a répondu: "le vôtre, M. le ministre, est aristocratique, le nôtre est plébéien, c'est la raison pour laquelle nous sommes sur ces bancs".
"Et la messe de minuit!", s'est aussitôt exclamée la députée UMP des Yvelines, Christine Boutin.
Saisissant la balle au bond, M. Le Garrec a poursuivi: "Vous comprenez bien, M. le président, que je ne peux pas prendre sur moi une situation où j'empêcherais Mme Boutin de ne pas aller à la messe de minuit".
"Je suis déjà un grand pécheur, je ne veux pas pécher une fois de plus. Pour toutes ses raisons il faut suspendre le débat", a ajouté dans un large sourire l'élu PS.
Un peu plus tôt, l'hémicycle a appris de la bouche du président de l'UDF François Bayrou qu'il était un lointain cousin de Richard Cazenave, qui venait de demander une deuxième délibération sur un point du texte. "Je ne suis pas d'accord avec M. Cazenave, pour qui j'ai une sympathie génétique depuis 150 ans environ. Nous sommes cousins, enfin cousins lointains puisque M. Cazenave est originaire de mon village", a expliqué M. Bayrou, à qui le président de séance a lancé: "Laissez vos affaires de famille ailleurs!".
Taquiné par M. Donnedieu de Vabres sur ce lien de cousinage, M. Bayrou a répondu: "le vôtre, M. le ministre, est aristocratique, le nôtre est plébéien, c'est la raison pour laquelle nous sommes sur ces bancs".
On espère que Mme Christine Boutin aura le même cri du coeur pour Yom Kippour et pour l'Aid-el-Fitr. Ou alors qu'elle laissera la religion à l'extérieur de l'hémicycle, la prochaine fois, et qu'elle se contente de mentionner le fait que le 25 décembre est férié en France.
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