GRENOBLE (AFP) - La forêt de Vallin, en Isère, fréquentée, selon la légende, par des druides et des templiers, est en passe de devenir un lieu de pèlerinage accueillant les jours de beau temps des dizaines de personnes, venues profiter de ses vertus curatives supposées.La fréquentation augmente, "on voit même parfois arriver des cars", témoigne le maire PS de la commune de Saint-Victor-de-Cessieu (Isère), Jean Daujas, sur laquelle se trouve le bois. Lui-même se rappelle que ses grands-parents parlaient souvent de cette forêt "où l'on se sent bien".
"J'ai des administrés qui y vont régulièrement et ressortent délassés. Il doit y avoir des ondes magnétiques", risque-t-il, tout en restant prudent. Interrogé sur d'éventuelles guérisons, il rétorque: "On ne sait rien, et il faut faire attention de ne pas transformer ce site en une espèce de Lourdes".
En attendant, promeneurs et curieux viennent s'ajouter aux malades venus chercher un répit en ce lieu, une jolie forêt de hêtres, de chênes et de noisetiers.
"Une sorte de parcours s'est imposé au fil du temps", explique un érudit local, âgé de 70 ans, Louis Chavreau, radiesthésiste et retraité du textile.
Les promeneurs s'arrêtent une première fois, bras tendus devant eux, doigts écartés au-dessus de deux ruisseaux, l'un chargé d'argile verte et l'autre d'oxyde de fer, sensés soit calmer, soit communiquer de l'énergie.
Les visiteurs grimpent ensuite jusqu'à un siège en pierre large de 2 mètres, remontant peut-être à l'époque mégalithique, appelé "fauteuil du seigneur". Pour Louis Chavreau, ce siège pourrait avoir été un autel druidique.
Des pèlerins, en majorité des femmes, s'y assoient quelques instants. Certaines affirment sentir une sensation de chaud dans le dos, dans le cou, et déclarent se sentir mieux.
Plus haut, les visiteurs passent devant "la fontaine des lépreux" aujourd'hui asséchée, et montent jusqu'à un tumulus, "la thébaïde". Sur place, une femme enserre dans ses bras le tronc d'un arbre et pleure. "Je ressens une forte émotion", explique-t-elle.
Chemin faisant, les promeneurs parlent de rayons telluriques bienfaisants, échangent des histoires de guérisons surprenantes "par inversion de polarité", concernant des eczémas, des cancers, des maladies de la peau, des douleurs ou des problèmes de fertilité.
"Je suis venue ici parce que je n'arrivais pas à avoir un deuxième enfant. Pendant dix ans, on a tout essayé, y compris l'insémination artificielle, mais rien. Arrivée en haut de la thébaïde, je suis tombée à la renverse, il s'est passé quelque chose de fort comme s'il y avait eu un déblocage", affirme une jeune femme, Isabelle Rabatel, qui est maintenant enceinte.
Un jeune Marseillais, adepte des lieux, vient se ressourcer pieds nus afin de ressentir les vibrations et explique : "Je suis là pour me dé-stresser au bord de l'eau, et ensuite je monte me recharger en énergie sur le fauteuil".
"Cet endroit était oublié de tous, excepté des anciens, et des chasseurs qui avaient remarqué qu'il n'y avait jamais d'oiseaux dans ce bois", rappelle Louis Chavreau.
Il était "envahi par les ronces. Lorsqu'il a été nettoyé, dans les années 1975, l'ex-propriétaire des lieux m'a montré le fauteuil du seigneur et j'ai remarqué qu'il y avait sur ce lieu une énergie particulière qui parfois affole les boussoles", explique M. Chavreau.
Le propriétaire du bois, Thierry Rostaing, un agriculteur passionné par la culture celte, explique ces phénomènes par la présence d'ondes magnétiques. Selon lui, "le site est une vraie batterie".
"J'ai des administrés qui y vont régulièrement et ressortent délassés. Il doit y avoir des ondes magnétiques", risque-t-il, tout en restant prudent. Interrogé sur d'éventuelles guérisons, il rétorque: "On ne sait rien, et il faut faire attention de ne pas transformer ce site en une espèce de Lourdes".
En attendant, promeneurs et curieux viennent s'ajouter aux malades venus chercher un répit en ce lieu, une jolie forêt de hêtres, de chênes et de noisetiers.
"Une sorte de parcours s'est imposé au fil du temps", explique un érudit local, âgé de 70 ans, Louis Chavreau, radiesthésiste et retraité du textile.
Les promeneurs s'arrêtent une première fois, bras tendus devant eux, doigts écartés au-dessus de deux ruisseaux, l'un chargé d'argile verte et l'autre d'oxyde de fer, sensés soit calmer, soit communiquer de l'énergie.
Les visiteurs grimpent ensuite jusqu'à un siège en pierre large de 2 mètres, remontant peut-être à l'époque mégalithique, appelé "fauteuil du seigneur". Pour Louis Chavreau, ce siège pourrait avoir été un autel druidique.
Des pèlerins, en majorité des femmes, s'y assoient quelques instants. Certaines affirment sentir une sensation de chaud dans le dos, dans le cou, et déclarent se sentir mieux.
Plus haut, les visiteurs passent devant "la fontaine des lépreux" aujourd'hui asséchée, et montent jusqu'à un tumulus, "la thébaïde". Sur place, une femme enserre dans ses bras le tronc d'un arbre et pleure. "Je ressens une forte émotion", explique-t-elle.
Chemin faisant, les promeneurs parlent de rayons telluriques bienfaisants, échangent des histoires de guérisons surprenantes "par inversion de polarité", concernant des eczémas, des cancers, des maladies de la peau, des douleurs ou des problèmes de fertilité.
"Je suis venue ici parce que je n'arrivais pas à avoir un deuxième enfant. Pendant dix ans, on a tout essayé, y compris l'insémination artificielle, mais rien. Arrivée en haut de la thébaïde, je suis tombée à la renverse, il s'est passé quelque chose de fort comme s'il y avait eu un déblocage", affirme une jeune femme, Isabelle Rabatel, qui est maintenant enceinte.
Un jeune Marseillais, adepte des lieux, vient se ressourcer pieds nus afin de ressentir les vibrations et explique : "Je suis là pour me dé-stresser au bord de l'eau, et ensuite je monte me recharger en énergie sur le fauteuil".
"Cet endroit était oublié de tous, excepté des anciens, et des chasseurs qui avaient remarqué qu'il n'y avait jamais d'oiseaux dans ce bois", rappelle Louis Chavreau.
Il était "envahi par les ronces. Lorsqu'il a été nettoyé, dans les années 1975, l'ex-propriétaire des lieux m'a montré le fauteuil du seigneur et j'ai remarqué qu'il y avait sur ce lieu une énergie particulière qui parfois affole les boussoles", explique M. Chavreau.
Le propriétaire du bois, Thierry Rostaing, un agriculteur passionné par la culture celte, explique ces phénomènes par la présence d'ondes magnétiques. Selon lui, "le site est une vraie batterie".
Il faudrait expliquer à tous ces gens que des "ondes magnétiques", il y en a partout depuis l'avènement de la radio et de la télévision, et ça ne s'est pas arrangé avec l'arrivée de l'informatique et de la téléphonie mobile. Il est étonnant qu'ils n'aient pensé qu'à ce site pour "recharger leur batteries": celui d'un émetteur de TDF leur conviendrait tout aussi bien.
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