LYON (AFP) - Le syndicat français des ostéopathes (SFDO) tient samedi à Lyon son assemblée générale annuelle, au cours de laquelle il entend réaffirmer la nécessité d'obtenir une réglementation de la profession, officiellement reconnue en 2002."Notre métier a été spécifiquement reconnu en 2002, et le titre d'ostéopathe est en théorie réservé à des personnes titulaires d'un diplôme validé par le ministère de la santé", a expliqué vendredi à l'AFP le président du SFDO, Philippe Sterlingot.
"Mais sans décret d'application, n'importe qui peut se proclamer ostéopathe, personne ne peut juridiquement s'y opposer", a ajouté M. Sterlingot, soulignant qu'il y avait plus de 10 millions de consultations par an en ostéopathie, bien que ces consultations ne soient pas remboursées par la Sécurité sociale.
"Samedi, nous débattrons de sujets internes mais le sujet majeur restera: +comment obtenir enfin pour notre profession une réglementation conforme à nos souhaits+", a expliqué M. Sterlingot.
Le SFDO plaide notamment pour une harmonisation de la formation, qui reste pour le moment très différente selon les écoles.
"De nombreuses écoles fonctionnent sans critères académiques clairs. Il en sort des praticiens dont on ne connaît pas bien le parcours et les compétences", a relevé M. Sterlingot.
Si une réglementation intervenait, "seuls 5.000" praticiens répondraient "à des critères satisfaisants", alors qu'"environ 15.000 personnes" sont aujourd'hui susceptibles de réclamer le titre d'ostéopathe, a-t-il affirmé.
Le SFDO, créé il y a 32 ans et revendiquant près de 750 membres, est l'une des quatre organisations représentatives auprès des pouvoirs publics.
"Mais sans décret d'application, n'importe qui peut se proclamer ostéopathe, personne ne peut juridiquement s'y opposer", a ajouté M. Sterlingot, soulignant qu'il y avait plus de 10 millions de consultations par an en ostéopathie, bien que ces consultations ne soient pas remboursées par la Sécurité sociale.
"Samedi, nous débattrons de sujets internes mais le sujet majeur restera: +comment obtenir enfin pour notre profession une réglementation conforme à nos souhaits+", a expliqué M. Sterlingot.
Le SFDO plaide notamment pour une harmonisation de la formation, qui reste pour le moment très différente selon les écoles.
"De nombreuses écoles fonctionnent sans critères académiques clairs. Il en sort des praticiens dont on ne connaît pas bien le parcours et les compétences", a relevé M. Sterlingot.
Si une réglementation intervenait, "seuls 5.000" praticiens répondraient "à des critères satisfaisants", alors qu'"environ 15.000 personnes" sont aujourd'hui susceptibles de réclamer le titre d'ostéopathe, a-t-il affirmé.
Le SFDO, créé il y a 32 ans et revendiquant près de 750 membres, est l'une des quatre organisations représentatives auprès des pouvoirs publics.
Avant de réglementer la profession, le gouvernement pourrait s'intéresser à ce qui la rendrait vraiment intéressante pour la société, c'est-à-dire son efficacité médicale réelle, par des études scientifiques contrôlées en double-aveugle contre un placebo.
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