(ASP) - L'effet placebo n'est pas purement psycho-somatique: il se passe bel et bien quelque chose dans le cerveau. Quelque chose de mesurable.
Et ce quelque chose, c'est une production accrue d'endorphines, un composé chimique qui, dans le cerveau, sert à atténuer la douleur. Davantage d'endorphines, moins de douleur, et le patient croit du coup que la pilule est efficace: du moins, c'est ce qui se passe chez certains des patients qui avalent un placebo, c'est-à-dire une pilule qu'ils croient efficace alors qu'elle ne contient rien.
L'effet placebo est bien connu des médecins depuis des décennies: en fait, il est une des bases de la recherche médicale. Nombre de pilules prometteuses testées sur des patients potentiels se sont retrouvées avec des taux d'efficacité à peine supérieurs aux placebos –et ainsi, n'ont jamais été commercialisées, au grand dam des compagnies pharmaceutiques.
Mais qu'est-ce exactement que l'effet placebo? Ne sachant trop comment le qualifier, on l'a catégorisé comme quelque chose de psychologique: le patient se sent mieux parce qu'il a eu confiance en l'efficacité de cette "pilule". L'explication est juste, mais un peu courte. Concrètement, physiologiquement, pourquoi se sent-il mieux?
La réponse commence à se dessiner depuis quelques années. Une équipe de l'Université du Michigan à Ann Arbor vient de confirmer l'hypothèse la plus solide, celle de la production d'endorphines. Quatorze hommes dans la vingtaine ont testé ce qu'ils croyaient être un médicament anti-douleur pendant que, à leur insu, une infusion qu'ils croyaient faire partie du traitement était ajustée pour maintenir leur douleur à un niveau constant. Une tomographie des cerveaux a révélé la production accrue d'endorphines chez ceux qui avaient reçu le placebo et qui affirmaient que la douleur était atténuée.
Et ce quelque chose, c'est une production accrue d'endorphines, un composé chimique qui, dans le cerveau, sert à atténuer la douleur. Davantage d'endorphines, moins de douleur, et le patient croit du coup que la pilule est efficace: du moins, c'est ce qui se passe chez certains des patients qui avalent un placebo, c'est-à-dire une pilule qu'ils croient efficace alors qu'elle ne contient rien.
L'effet placebo est bien connu des médecins depuis des décennies: en fait, il est une des bases de la recherche médicale. Nombre de pilules prometteuses testées sur des patients potentiels se sont retrouvées avec des taux d'efficacité à peine supérieurs aux placebos –et ainsi, n'ont jamais été commercialisées, au grand dam des compagnies pharmaceutiques.
Mais qu'est-ce exactement que l'effet placebo? Ne sachant trop comment le qualifier, on l'a catégorisé comme quelque chose de psychologique: le patient se sent mieux parce qu'il a eu confiance en l'efficacité de cette "pilule". L'explication est juste, mais un peu courte. Concrètement, physiologiquement, pourquoi se sent-il mieux?
La réponse commence à se dessiner depuis quelques années. Une équipe de l'Université du Michigan à Ann Arbor vient de confirmer l'hypothèse la plus solide, celle de la production d'endorphines. Quatorze hommes dans la vingtaine ont testé ce qu'ils croyaient être un médicament anti-douleur pendant que, à leur insu, une infusion qu'ils croyaient faire partie du traitement était ajustée pour maintenir leur douleur à un niveau constant. Une tomographie des cerveaux a révélé la production accrue d'endorphines chez ceux qui avaient reçu le placebo et qui affirmaient que la douleur était atténuée.
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