Par Destination Santé
Dans le Lancet, des Canadiens s'inquiètent du manque de données relatives à la sécurité et l'efficacité des médicaments contre l'obésité. « Le développement de produits sûrs et efficaces devrait être une priorité » estiment-ils au regard des chiffres.
Ils s'appuient notamment sur ceux de l'International Obesity Task Force. Selon ce groupe de travail, le monde compterait environ 300 millions d'obèses. Sans oublier 800 millions de personnes en surpoids ! Soit un total qui représente tout de même un cinquième de la population de la planète !
Des chercheurs d'Edmonton au Canada, se sont penchés sur les essais cliniques réalisés sur les deux molécules anti-obésité déjà sur le marché, l'orlistat et la sibutramine. Ils ont également étudié ceux qui concernent un nouveau traitement, déjà commercialisé dans certains pays et dont l'introduction en France serait proche : le rimonabant. Or constatent les auteurs, « pour que les médecins puissent les prescrire en connaissance de cause, des données sur les effets à long terme de ces molécules seraient nécessaires ». Des données qui pour l'heure, font défaut.
Les rédacteurs de la Revue Prescrire pour leur part, se sont davantage penchés sur l'efficacité… très relative de ces médicaments. Dans une brève intitulée « Pas de progrès avec le rimonabant », ils soulignent ainsi que « chez les adultes obèses, le principal bénéfice du rimonabant est une perte de poids de 4 à 5 kg par an, avec retour progressif au niveau antérieur à l'arrêt du traitement. » Le tout moyennant des effets indésirables « d'ordre psychique (anxiété, dépression), neurologique (sensations vertigineuses) et digestifs (nausées, diarrhées) ».
Source : The Lancet, Prescrire, n°249
Dans le Lancet, des Canadiens s'inquiètent du manque de données relatives à la sécurité et l'efficacité des médicaments contre l'obésité. « Le développement de produits sûrs et efficaces devrait être une priorité » estiment-ils au regard des chiffres.
Ils s'appuient notamment sur ceux de l'International Obesity Task Force. Selon ce groupe de travail, le monde compterait environ 300 millions d'obèses. Sans oublier 800 millions de personnes en surpoids ! Soit un total qui représente tout de même un cinquième de la population de la planète !
Des chercheurs d'Edmonton au Canada, se sont penchés sur les essais cliniques réalisés sur les deux molécules anti-obésité déjà sur le marché, l'orlistat et la sibutramine. Ils ont également étudié ceux qui concernent un nouveau traitement, déjà commercialisé dans certains pays et dont l'introduction en France serait proche : le rimonabant. Or constatent les auteurs, « pour que les médecins puissent les prescrire en connaissance de cause, des données sur les effets à long terme de ces molécules seraient nécessaires ». Des données qui pour l'heure, font défaut.
Les rédacteurs de la Revue Prescrire pour leur part, se sont davantage penchés sur l'efficacité… très relative de ces médicaments. Dans une brève intitulée « Pas de progrès avec le rimonabant », ils soulignent ainsi que « chez les adultes obèses, le principal bénéfice du rimonabant est une perte de poids de 4 à 5 kg par an, avec retour progressif au niveau antérieur à l'arrêt du traitement. » Le tout moyennant des effets indésirables « d'ordre psychique (anxiété, dépression), neurologique (sensations vertigineuses) et digestifs (nausées, diarrhées) ».
Source : The Lancet, Prescrire, n°249
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