PARIS (AFP) - Le Centre national de la Recherche Scientifique (CNRS) approfondit son étude de la communication en lançant un Institut des sciences de la communication (ISCC), a exposé mardi à la presse le directeur de cet institut, Dominique Wolton.
"La communication constitue la quatrième grande mutation que le CNRS connaît depuis trente ans, après la Science de l'ingénieur, les Sciences du vivant puis l'émergence des Sciences de l'environnement", a estimé M. Wolton, directeur de l’unité "Information, communication et enjeux scientifiques" du CNRS et directeur de la revue Hermès.
L'ISCC, créé en novembre dernier avec un budget de départ de 350.000 euros pour la première année, fait d'ores et déjà travailler environ 300 personnes. Il lancera un premier appel d'offres pour récolter des fonds au printemps.
Ses travaux s'articuleront autour de cinq axes : "langage et communication", "communication politique, espace public et société", "mondialisation et diversité culturelle" et surtout "information scientifique et technique" et "sciences, techniques et société", où l'apport du CNRS devrait "être fort", a expliqué M. Wolton.
"L'extraordinaire progrès des techniques de la communication ne suffit pas à créer un village global. Il ne suffit pas qu'il y ait des tuyaux pour que les hommes se comprennent", a-t-il souligné.
"Plus il y a d'information et de technique, plus on réalise l'immense difficulté de l'intercompréhension entre les hommes, les cultures", a-t-il relevé, estimant qu'il fallait chercher "les conditions pour qu'on accepte de se parler plutôt que de se tuer".
"La communication constitue la quatrième grande mutation que le CNRS connaît depuis trente ans, après la Science de l'ingénieur, les Sciences du vivant puis l'émergence des Sciences de l'environnement", a estimé M. Wolton, directeur de l’unité "Information, communication et enjeux scientifiques" du CNRS et directeur de la revue Hermès.
L'ISCC, créé en novembre dernier avec un budget de départ de 350.000 euros pour la première année, fait d'ores et déjà travailler environ 300 personnes. Il lancera un premier appel d'offres pour récolter des fonds au printemps.
Ses travaux s'articuleront autour de cinq axes : "langage et communication", "communication politique, espace public et société", "mondialisation et diversité culturelle" et surtout "information scientifique et technique" et "sciences, techniques et société", où l'apport du CNRS devrait "être fort", a expliqué M. Wolton.
"L'extraordinaire progrès des techniques de la communication ne suffit pas à créer un village global. Il ne suffit pas qu'il y ait des tuyaux pour que les hommes se comprennent", a-t-il souligné.
"Plus il y a d'information et de technique, plus on réalise l'immense difficulté de l'intercompréhension entre les hommes, les cultures", a-t-il relevé, estimant qu'il fallait chercher "les conditions pour qu'on accepte de se parler plutôt que de se tuer".
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