Mike Stobbe
Atlanta (AP)-Les décès par cancer aux États-Unis sont en baisse pour la deuxième année consécutive, et ce déclin s'accélère avec un recul de 3014 entre 2003 et 2004 contre «seulement» 269 sur la période 2002-2003, comme le montre une nouvelle étude de la Société américaine du cancer (ACS).
La baisse de 2002-2003 était la première sur un an depuis 1930. Mais elle était légère et pas forcément significative aux yeux des experts. Celle enregistrée entre 2003 et 2004 est huit fois plus importante et semble confirmer la tendance, selon l'ACS. «Non seulement cela continue, mais la décrue pour la deuxième année est beaucoup plus forte», souligne Ahmedin Jemal, un chercheur de l'organisation.
Les décès par cancer sont passés de 557 271 en 2002 à 556 902 en 2003, puis à 553 888 en 2004, selon l'ACS, qui a fondé son étude sur l'examen des certificats de décès aux États-Unis.
Les experts attribuent ce succès au recul du tabagisme, à une détection plus précoce et à un traitement plus efficace des tumeurs. On note ainsi une chute des décès causés par les cancers du sein, de la prostate et colorectaux, trois des plus répandus.
Le taux de mortalité par cancer du poumon est également en baisse chez les hommes, mais stagne chez les femmes. La diminution la plus forte parmi les cancers les plus répandus concerne le cancer colorectal: le nombre de décès a chuté de 1110 chez les hommes et 1094 chez les femmes.
Les responsables de l'ACS attribuent cette baisse à un dépistage précoce et un meilleur traitement. «Le principal facteur dans le déclin de la mortalité par cancer du côlon est le dépistage, qui a permis de sauver des vies», précise le Dr Otis Brawley, chercheur en épidémiologie à l'université Emory.
Depuis plus d'une décennie, les statistiques de santé révèlent des baisses annuelles d'environ 1% du taux de mortalité par cancer. Mais les décès ont malgré tout continué à grimper sous l'effet de l'augmentation de la population totale et du nombre de personnes âgées. Cependant, en 2003 et en 2004, le taux de mortalité par cancer a régressé d'environ 2% compensant ainsi ces facteurs démographiques.
Selon des projections de l'ACS, 1,4 million de nouveaux cas de cancer et 559 650 décès devraient être enregistrés cette année, ce qui signifierait une remontée du nombre de morts. Cette estimation pessimiste se fonde sur 35 ans de données, mais ne prend pas pleinement en compte la nouvelle tendance à la baisse, tempère l'organisation, qui pense désormais que les décès par cancer vont continuer à reculer.
Atlanta (AP)-Les décès par cancer aux États-Unis sont en baisse pour la deuxième année consécutive, et ce déclin s'accélère avec un recul de 3014 entre 2003 et 2004 contre «seulement» 269 sur la période 2002-2003, comme le montre une nouvelle étude de la Société américaine du cancer (ACS).
La baisse de 2002-2003 était la première sur un an depuis 1930. Mais elle était légère et pas forcément significative aux yeux des experts. Celle enregistrée entre 2003 et 2004 est huit fois plus importante et semble confirmer la tendance, selon l'ACS. «Non seulement cela continue, mais la décrue pour la deuxième année est beaucoup plus forte», souligne Ahmedin Jemal, un chercheur de l'organisation.
Les décès par cancer sont passés de 557 271 en 2002 à 556 902 en 2003, puis à 553 888 en 2004, selon l'ACS, qui a fondé son étude sur l'examen des certificats de décès aux États-Unis.
Les experts attribuent ce succès au recul du tabagisme, à une détection plus précoce et à un traitement plus efficace des tumeurs. On note ainsi une chute des décès causés par les cancers du sein, de la prostate et colorectaux, trois des plus répandus.
Le taux de mortalité par cancer du poumon est également en baisse chez les hommes, mais stagne chez les femmes. La diminution la plus forte parmi les cancers les plus répandus concerne le cancer colorectal: le nombre de décès a chuté de 1110 chez les hommes et 1094 chez les femmes.
Les responsables de l'ACS attribuent cette baisse à un dépistage précoce et un meilleur traitement. «Le principal facteur dans le déclin de la mortalité par cancer du côlon est le dépistage, qui a permis de sauver des vies», précise le Dr Otis Brawley, chercheur en épidémiologie à l'université Emory.
Depuis plus d'une décennie, les statistiques de santé révèlent des baisses annuelles d'environ 1% du taux de mortalité par cancer. Mais les décès ont malgré tout continué à grimper sous l'effet de l'augmentation de la population totale et du nombre de personnes âgées. Cependant, en 2003 et en 2004, le taux de mortalité par cancer a régressé d'environ 2% compensant ainsi ces facteurs démographiques.
Selon des projections de l'ACS, 1,4 million de nouveaux cas de cancer et 559 650 décès devraient être enregistrés cette année, ce qui signifierait une remontée du nombre de morts. Cette estimation pessimiste se fonde sur 35 ans de données, mais ne prend pas pleinement en compte la nouvelle tendance à la baisse, tempère l'organisation, qui pense désormais que les décès par cancer vont continuer à reculer.
Un résultat qui ne manquera pas d'étonner les apôtres de la théorie du complot des fabricants de téléphones portables, des lobbies pharmaceutique et de l'alimentation industrielle. Malgré toutes les catastrophes qu'ils nous annoncent depuis tant d'années, les cancers diminuent aux Etats Unis, patrie de la téléphonie mobile, de l'obésité et des OGM.
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