Rome (AFP)- L'élevage des bovins produit davantage de gaz à effet de serre que le trafic routier, affirme l'Organisation mondiale pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) qui tire le signal d'alarme dans un rapport publié mercredi sur les dégâts provoqués par l'élevage dans le monde.
«Le secteur de l'élevage émet des gaz à effet de serre qui, mesurés en équivalent CO2, sont plus élevés que ceux produits par les transports», indique l'agence des Nations Unies.
L'élevage «représente 9 % du CO2 dérivant des activités humaines», mais il produit cependant «une bien plus grande part des gaz à effet de serre les plus nocifs».
Le secteur «est responsable de 65 % des émissions d'hémioxyde d'azote - imputables essentiellement au fumier - qui a un potentiel de réchauffement global (PRG) 296 fois plus élevé que le CO2», souligne-t-elle.
En outre, l'élevage représente 37 % de tout le méthane rejeté par les activités humaines (agissant sur le réchauffement 23 fois plus que le CO2) en grande partie produit par le système digestif des ruminants, et 64 % de l'ammoniac qui contribue sensiblement aux pluies acides.
Les terres et les eaux de la planète sont en outre détériorées à grande échelle par le surpâturage, note le rapport qui estime ainsi par exemple «que les animaux d'élevage sont devenus la principale source de contamination par le phosphore et l'azote de la mer de Chine du Sud contribuant à la perte de la biodiversité des écosystèmes marins».
D'après les estimations de la FAO , «la production mondiale de viande devrait plus que doubler, passant de 229 millions de tonnes en 1999/2001 à 465 millions de tonnes en 2050, tandis que celle de lait devrait grimper de 580 à 1 043 millions de tonnes».
Les animaux de boucherie et les animaux laitiers représentent désormais environ 20 pour cent de toute la biomasse animale terrestre, ajoute la FAO.
«Les coûts environnementaux par unité de production animale doivent être réduits de moitié, ne serait-ce que pour éviter d'aggraver le niveau des dégâts», avertit l'agence.
La FAO propose notamment d'améliorer l'alimentation des animaux pour réduire la fermentation dans leur système digestif et de mettre en place des usines de biogaz pour recycler le fumier.
«Le secteur de l'élevage émet des gaz à effet de serre qui, mesurés en équivalent CO2, sont plus élevés que ceux produits par les transports», indique l'agence des Nations Unies.
L'élevage «représente 9 % du CO2 dérivant des activités humaines», mais il produit cependant «une bien plus grande part des gaz à effet de serre les plus nocifs».
Le secteur «est responsable de 65 % des émissions d'hémioxyde d'azote - imputables essentiellement au fumier - qui a un potentiel de réchauffement global (PRG) 296 fois plus élevé que le CO2», souligne-t-elle.
En outre, l'élevage représente 37 % de tout le méthane rejeté par les activités humaines (agissant sur le réchauffement 23 fois plus que le CO2) en grande partie produit par le système digestif des ruminants, et 64 % de l'ammoniac qui contribue sensiblement aux pluies acides.
Les terres et les eaux de la planète sont en outre détériorées à grande échelle par le surpâturage, note le rapport qui estime ainsi par exemple «que les animaux d'élevage sont devenus la principale source de contamination par le phosphore et l'azote de la mer de Chine du Sud contribuant à la perte de la biodiversité des écosystèmes marins».
D'après les estimations de la FAO , «la production mondiale de viande devrait plus que doubler, passant de 229 millions de tonnes en 1999/2001 à 465 millions de tonnes en 2050, tandis que celle de lait devrait grimper de 580 à 1 043 millions de tonnes».
Les animaux de boucherie et les animaux laitiers représentent désormais environ 20 pour cent de toute la biomasse animale terrestre, ajoute la FAO.
«Les coûts environnementaux par unité de production animale doivent être réduits de moitié, ne serait-ce que pour éviter d'aggraver le niveau des dégâts», avertit l'agence.
La FAO propose notamment d'améliorer l'alimentation des animaux pour réduire la fermentation dans leur système digestif et de mettre en place des usines de biogaz pour recycler le fumier.
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