Les grandes études comparant les médicaments subventionnées par l'industrie pharmaceutique «doivent être lues avec précaution car elles sont moins transparentes» que celles relevant d'analyses indépendantes, selon des travaux publiés vendredi en ligne par le British Medical Journal (BMJ).
«Le principal problème avec les revues systématiques (NDLR des études globales comparatives) subventionnées par l'industrie réside dans la formulation des conclusions», préviennent les chercheurs danois.
Ils ont sélectionné, dans la base de données Cochrane sur les essais cliniques, 24 méta-analyses (synthèses comparatives) mettant en regard les effets de deux médicaments, puis les ont appariés avec 24 autres études sur les mêmes médicaments: 8 subventionnées par les laboratoires pharmaceutiques, 7 sans subvention ou financées par des organisations à but non lucratif et 9 au financement non précisé.
Sept des huit études subventionnées par l'industrie «recommandaient le médicament expérimental sans émettre de réserves» notamment sur son coût (par rapport aux médicaments déjà existants) alors qu'aucune étude de la base Cochrane n'arrivait à des conclusions aussi positives, d'après les auteurs.
En revanche, dans le groupe d'études non financées par l'industrie, les conclusions apparaissent plus prudentes et mentionnent en particulier les avantages et inconvénients des différents médicaments, relèvent Anders Jorgensen (Centre nordique Cochrane, Copenhague) et ses collègues.
Quant aux neuf études dont le financement n'était pas précisé, mais dont certains auteurs interrogés ont assuré après coup n'avoir pas été subventionnés par le secteur pharmaceutique, elles apportaient également des conclusions «plus prudentes» que celles des études comparatives soutenues par l'industrie. Mais leur analyse comparative reste de qualité plus discutable que celle des études indépendantes.
=> Cochrane reviews compared with industry supported meta-analyses and other meta-analyses of the same drugs: systematic review
«Le principal problème avec les revues systématiques (NDLR des études globales comparatives) subventionnées par l'industrie réside dans la formulation des conclusions», préviennent les chercheurs danois.
Ils ont sélectionné, dans la base de données Cochrane sur les essais cliniques, 24 méta-analyses (synthèses comparatives) mettant en regard les effets de deux médicaments, puis les ont appariés avec 24 autres études sur les mêmes médicaments: 8 subventionnées par les laboratoires pharmaceutiques, 7 sans subvention ou financées par des organisations à but non lucratif et 9 au financement non précisé.
Sept des huit études subventionnées par l'industrie «recommandaient le médicament expérimental sans émettre de réserves» notamment sur son coût (par rapport aux médicaments déjà existants) alors qu'aucune étude de la base Cochrane n'arrivait à des conclusions aussi positives, d'après les auteurs.
En revanche, dans le groupe d'études non financées par l'industrie, les conclusions apparaissent plus prudentes et mentionnent en particulier les avantages et inconvénients des différents médicaments, relèvent Anders Jorgensen (Centre nordique Cochrane, Copenhague) et ses collègues.
Quant aux neuf études dont le financement n'était pas précisé, mais dont certains auteurs interrogés ont assuré après coup n'avoir pas été subventionnés par le secteur pharmaceutique, elles apportaient également des conclusions «plus prudentes» que celles des études comparatives soutenues par l'industrie. Mais leur analyse comparative reste de qualité plus discutable que celle des études indépendantes.
=> Cochrane reviews compared with industry supported meta-analyses and other meta-analyses of the same drugs: systematic review
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