ROME (AP) - L'Autorité européenne de sécurité alimentaire a conclu vendredi que l'aspartame, le sucre de substitution, n'augmente pas les risques de cancer.
Un comité de scientifiques qui travaillent pour cette instance européenne a confirmé une étude officielle américaine publiée le mois dernier qui n'avait pu établir aucun lien entre la substance synthétique et le cancer.
Le comité européen estime que cette découverte pourrait clore les années de débat sur ce produit doux que l'on trouve dans des milliers de produits, notamment dans les boissons, chewing gum, produits laitiers et autres aliments "light" ainsi que dans certains médicaments.
"Il n'y a aucune raison d'entreprendre une nouvelle évaluation de l'inocuité de l'aspartame", selon Iona Pratt, toxicologue qui dirige le comité.
L'Agence européenne, basée dans le nord de la ville italienne de Parme, refuse les conclusions d'une étude italienne selon laquelle l'aspartame aggraverait les risques de certains cancers, notamment les leucémies et les lymphomes.
L'an dernier, des chercheurs de Bologne avaient rendu publics les résultats de la plus importante étude jamais réalisée sur l'aspartame, incluant 1.800 rats de laboratoire. Les rongeurs étaient divisés en sept groupes et nourris avec des doses différentes d'aspartame tout au long de leur vie. Certains d'entre eux, notamment les femelles, ont développé plus de lymphomes et de leucémies que ceux qui n'en prenaient pas.
Mais le comité européen a conclu que l'augmentation du nombre de tumeurs n'était pas en relation avec la dose d'aspartame elle-même, et a évoqué d'autres causes possibles: d'après Iona Pratt, beaucoup des rats de l'étude avaient souffert de maladie respiratoire chronique, et c'est probablement la cause principale de ces tumeurs.
Un comité de scientifiques qui travaillent pour cette instance européenne a confirmé une étude officielle américaine publiée le mois dernier qui n'avait pu établir aucun lien entre la substance synthétique et le cancer.
Le comité européen estime que cette découverte pourrait clore les années de débat sur ce produit doux que l'on trouve dans des milliers de produits, notamment dans les boissons, chewing gum, produits laitiers et autres aliments "light" ainsi que dans certains médicaments.
"Il n'y a aucune raison d'entreprendre une nouvelle évaluation de l'inocuité de l'aspartame", selon Iona Pratt, toxicologue qui dirige le comité.
L'Agence européenne, basée dans le nord de la ville italienne de Parme, refuse les conclusions d'une étude italienne selon laquelle l'aspartame aggraverait les risques de certains cancers, notamment les leucémies et les lymphomes.
L'an dernier, des chercheurs de Bologne avaient rendu publics les résultats de la plus importante étude jamais réalisée sur l'aspartame, incluant 1.800 rats de laboratoire. Les rongeurs étaient divisés en sept groupes et nourris avec des doses différentes d'aspartame tout au long de leur vie. Certains d'entre eux, notamment les femelles, ont développé plus de lymphomes et de leucémies que ceux qui n'en prenaient pas.
Mais le comité européen a conclu que l'augmentation du nombre de tumeurs n'était pas en relation avec la dose d'aspartame elle-même, et a évoqué d'autres causes possibles: d'après Iona Pratt, beaucoup des rats de l'étude avaient souffert de maladie respiratoire chronique, et c'est probablement la cause principale de ces tumeurs.
Les amateurs de 'nature' ont encore perdu un de leurs combats. L'aspartame qu'ils décriaient s'avère inoffensif. Mais l'absence de toute preuve clinique ne les empêchera pas de continuer à clamer leur 'vérité'.
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