(Agence Science-Presse) - L'une des défenses préférées des homéopathes, c'est que des tests sur des animaux auraient démontré l'efficacité de l'homéopathie: or, c'est faux. Il n'y a jamais eu d'études sérieuses pour confirmer cette allégation.
Au cours de la dernière année par exemple, un vétérinaire indien a affirmé que, testé sur des vaches souffrant de mastite, un mélange d'ingrédients homéopathiques avait traité 87% des bêtes, contre 59% pour celles qui recevaient l'antibiotique conventionnel. Mais alors qu'une telle étude doit normalement être menée "en double aveugle", ce qui signifie que ni le médecin, ni le patient, ne savent lequel des deux produits le patient reçoit, dans ce cas-ci, autant le vétérinaire que le fermier savaient quelle vache recevait quoi, ce qui introduit la possibilité d'un biais: si l'un des deux veut à tout prix croire en l'efficacité de l'homéopathie, il verra peut-être une amélioration de l'état de la vache là où il ne s'est rien passé.
En avril 2005, The Veterinary Record publiait les résultats d'une autre étude qui, elle, avait été effectuée en double aveugle, toujours sur des vaches: et dans ce cas-là, les résultats du produit homéopathique étaient négligeables. En novembre, une revue de la littérature sur le sujet, parue dans Trends in Pharmacological Sciences concluait qu'il n'y avait aucune preuve d'une différence entre l'homéopathie et un placebo.
Ces études alimentent un débat en Grande-Bretagne, où, en fin d'année, le Collège royal des médecins vétérinaires a publié une liste de "vétérinaires homéopathiques" qui, dit-il, minent la crédibilité de la profession.
Au cours de la dernière année par exemple, un vétérinaire indien a affirmé que, testé sur des vaches souffrant de mastite, un mélange d'ingrédients homéopathiques avait traité 87% des bêtes, contre 59% pour celles qui recevaient l'antibiotique conventionnel. Mais alors qu'une telle étude doit normalement être menée "en double aveugle", ce qui signifie que ni le médecin, ni le patient, ne savent lequel des deux produits le patient reçoit, dans ce cas-ci, autant le vétérinaire que le fermier savaient quelle vache recevait quoi, ce qui introduit la possibilité d'un biais: si l'un des deux veut à tout prix croire en l'efficacité de l'homéopathie, il verra peut-être une amélioration de l'état de la vache là où il ne s'est rien passé.
En avril 2005, The Veterinary Record publiait les résultats d'une autre étude qui, elle, avait été effectuée en double aveugle, toujours sur des vaches: et dans ce cas-là, les résultats du produit homéopathique étaient négligeables. En novembre, une revue de la littérature sur le sujet, parue dans Trends in Pharmacological Sciences concluait qu'il n'y avait aucune preuve d'une différence entre l'homéopathie et un placebo.
Ces études alimentent un débat en Grande-Bretagne, où, en fin d'année, le Collège royal des médecins vétérinaires a publié une liste de "vétérinaires homéopathiques" qui, dit-il, minent la crédibilité de la profession.
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