KATMANDOU (AP) - Certains sont convaincus qu'il est la réincarnation de Bouddha. Des milliers de curieux s'enfoncent chaque jour dans la jungle népalaise pour apercevoir un adolescent en pleine méditation, qui n'aurait pas bougé, ni mangé, ni bu, depuis six mois.
Ram Bahadur Banjan, 15 ans, reste immobile, les yeux clos, niché dans la position du lotus au creux des racines d'un arbre de la jungle de Bara, à environ 160km au sud de Katmandou. Il est censé être demeuré ainsi depuis le 17 mai mais ses fidèles le dérobent chaque nuit à la vue du public.
Un journaliste du journal "Kantipur", Sujit Mahat, a passé deux jours sur place. D'après lui, environ 10.000 personnes viendraient quotidiennement rendre visite au jeune homme.
Devant l'affluence, des militaires ont été déployés dans le secteur pour canaliser la foule. Un stationnement a été improvisé et des commerçants ont installé des stands à proximité de la retraite de l'adolescent, un lieu habituellement peu fréquenté.
Nombre de visiteurs croient se recueillir devant la réincarnation de Gautama Siddhartha, né dans le sud-ouest du Népal, non loin du site, aux environs de 500 avant Jésus-Christ, et vénéré ensuite comme Bouddha, "l'Eveillé".
La police, elle, mène l'enquête. "Nous avons une équipe (...) qui étudie sur ces affirmations pour savoir comment quelqu'un pourrait survivre si longtemps sans eau ni nourriture", explique l'inspecteur de police Chitra Bahadur Gurung. Ses hommes ont interrogé les proches de l'adolescent mais n'ont pu questionner directement le jeune homme, évidemment silencieux.
Les autorités locales ont aussi demandé à l'Académie royale népalaise des sciences et de technologie d'envoyer des scientifiques de Katmandou pour examiner l'adolescent.
D'après le journaliste Sujit Mahat, les visiteurs sont maintenus par un cordon à une distance 25 mètres du méditant, qu'ils ne peuvent apercevoir qu'en plein jour, de l'aube au crépuscule. Au coucher du soleil, ses proches placent un écran devant le jeune homme, le protégeant des regards.
"On ne peut pas dire ce qui arrive après la nuit tombée", explique Sujit Mahat. "Les gens n'ont pu voir que ce qui se passait dans la journée, et beaucoup pensait que c'était une sorte de Dieu".
Le bouddhisme compte environ 325 millions de fidèles, la majorité en Asie. Pour ceux qui l'approfondissent, cette religion enseigne l'art de rectifier sa pensée et de se contrôler pour tenter d'atteindre le nirvana, état divin de paix et félicité que seul peut expérimenter l'être débarrassé de tout désir.
Ram Bahadur Banjan, 15 ans, reste immobile, les yeux clos, niché dans la position du lotus au creux des racines d'un arbre de la jungle de Bara, à environ 160km au sud de Katmandou. Il est censé être demeuré ainsi depuis le 17 mai mais ses fidèles le dérobent chaque nuit à la vue du public.
Un journaliste du journal "Kantipur", Sujit Mahat, a passé deux jours sur place. D'après lui, environ 10.000 personnes viendraient quotidiennement rendre visite au jeune homme.
Devant l'affluence, des militaires ont été déployés dans le secteur pour canaliser la foule. Un stationnement a été improvisé et des commerçants ont installé des stands à proximité de la retraite de l'adolescent, un lieu habituellement peu fréquenté.
Nombre de visiteurs croient se recueillir devant la réincarnation de Gautama Siddhartha, né dans le sud-ouest du Népal, non loin du site, aux environs de 500 avant Jésus-Christ, et vénéré ensuite comme Bouddha, "l'Eveillé".
La police, elle, mène l'enquête. "Nous avons une équipe (...) qui étudie sur ces affirmations pour savoir comment quelqu'un pourrait survivre si longtemps sans eau ni nourriture", explique l'inspecteur de police Chitra Bahadur Gurung. Ses hommes ont interrogé les proches de l'adolescent mais n'ont pu questionner directement le jeune homme, évidemment silencieux.
Les autorités locales ont aussi demandé à l'Académie royale népalaise des sciences et de technologie d'envoyer des scientifiques de Katmandou pour examiner l'adolescent.
D'après le journaliste Sujit Mahat, les visiteurs sont maintenus par un cordon à une distance 25 mètres du méditant, qu'ils ne peuvent apercevoir qu'en plein jour, de l'aube au crépuscule. Au coucher du soleil, ses proches placent un écran devant le jeune homme, le protégeant des regards.
"On ne peut pas dire ce qui arrive après la nuit tombée", explique Sujit Mahat. "Les gens n'ont pu voir que ce qui se passait dans la journée, et beaucoup pensait que c'était une sorte de Dieu".
Le bouddhisme compte environ 325 millions de fidèles, la majorité en Asie. Pour ceux qui l'approfondissent, cette religion enseigne l'art de rectifier sa pensée et de se contrôler pour tenter d'atteindre le nirvana, état divin de paix et félicité que seul peut expérimenter l'être débarrassé de tout désir.
Encore un exemple de témoignages de foi. Le fait de masquer le jeune homme pendant toute une nuit permet de supposer toutes les tricheries possibles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire