PARIS (AFP) - Des tests sanguins ont permis de détecter la présence de 73 produits chimiques dans le sang de 13 familles européennes sur trois générations: grands-parents, parents et enfants, selon un communiqué de l'association écologiste WWF jeudi.L'enquête embrasse tous les âges (12 à 92 ans) et 12 pays (Allemagne, Belgique avec deux familles, Danemark, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Luxembourg, Pologne et Suède).
Le WWF a recherché la présence de 107 produits différents. Le nombre le plus élevé de produits a été détecté dans la génération des grands-mères (63 produits). Cependant, la jeune génération est contaminée en moyenne par un nombre plus élevé de produits chimiques (59) que la génération des mères (49).
De nouvelles substances utilisées dans les biens de consommation courants, comme les retardateurs de flammes bromés (présents dans les ordinateurs, télévisions, meubles, tapis) se retrouvent à des concentrations plus élevées dans le sang des enfants.
"Il est choquant de constater que des produits chimiques toxiques utilisés quotidiennement sont en train de contaminer le sang de nos enfants", a déclaré Karl Wagner, directeur de la campagne "toxiques" du WWF, dans le communiqué.
La génération des grands-mères est la plus contaminée par des produits anciens, dont l'usage est retreint dans les pays développés depuis des années, comme le pesticide DDT ou les PCB (polychlorobiphényles, utilisés dans les équipements électriques).
Les produits chimiques recherchés, dont beaucoup sont persistants et s'accumulent dans l'organisme pendant toute la vie, sont soupçonnés d'avoir des effets cancérigènes, d'affecter le fonctionnement neurologique et l'appareil de la reproduction.
Le WWF a lancé en 2004 une campagne contre les produits toxiques, en publiant les analyses de sang de 39 députés européens et 14 ministres de la Santé ou de l'Environnement, pour appuyer l'adoption d'une réglementation rigoureuse des produits chimiques en Europe.
Le projet européen "REACH" sur l'enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des produits chimiques doit être soumis au Parlement européen le 14 novembre.
Le WWF a recherché la présence de 107 produits différents. Le nombre le plus élevé de produits a été détecté dans la génération des grands-mères (63 produits). Cependant, la jeune génération est contaminée en moyenne par un nombre plus élevé de produits chimiques (59) que la génération des mères (49).
De nouvelles substances utilisées dans les biens de consommation courants, comme les retardateurs de flammes bromés (présents dans les ordinateurs, télévisions, meubles, tapis) se retrouvent à des concentrations plus élevées dans le sang des enfants.
"Il est choquant de constater que des produits chimiques toxiques utilisés quotidiennement sont en train de contaminer le sang de nos enfants", a déclaré Karl Wagner, directeur de la campagne "toxiques" du WWF, dans le communiqué.
La génération des grands-mères est la plus contaminée par des produits anciens, dont l'usage est retreint dans les pays développés depuis des années, comme le pesticide DDT ou les PCB (polychlorobiphényles, utilisés dans les équipements électriques).
Les produits chimiques recherchés, dont beaucoup sont persistants et s'accumulent dans l'organisme pendant toute la vie, sont soupçonnés d'avoir des effets cancérigènes, d'affecter le fonctionnement neurologique et l'appareil de la reproduction.
Le WWF a lancé en 2004 une campagne contre les produits toxiques, en publiant les analyses de sang de 39 députés européens et 14 ministres de la Santé ou de l'Environnement, pour appuyer l'adoption d'une réglementation rigoureuse des produits chimiques en Europe.
Le projet européen "REACH" sur l'enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des produits chimiques doit être soumis au Parlement européen le 14 novembre.
On se rappellera qu'une députée Verte, Marie Anne Isler-Béguin, avait été surprise d'apprendre qu'elle était encore plus contaminée par ces produits nocifs (source: Libération du 22/4/2004) que ses collègues, bien qu'ayant une hygiène alimentaire stricte et vivant à la campagne. On se perd en conjectures sur l'intérêt pratique des produits 'bio', dans un environnement tellement pollué.
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