PARIS (AP) - En l'état actuel des connaissances, l'utilisation des téléphones portables et les stations relais ne constituent pas un risque avéré pour la santé, selon un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE) publié mardi, qui plaide pour des études complémentaires.
Dans ce document de 130 pages, le groupe d'experts "estime qu'il ne peut pas, à ce jour, conclure définitivement sur l'existence d'effets sanitaires causés par les champs électromagnétiques des téléphones mobiles" et les stations relais. "Dans l'état actuel des connaissances scientifiques, de tels effets ne sont pas avérés", explique-t-il.
Le rapport préconise cependant de "conserver une attitude de vigilance scientifique", plaidant pour des recherches sur des populations "potentiellement plus sensibles", comme les enfants, et pour la poursuite d'études sur les "effets sanitaires éventuels des nouveaux signaux".
Le groupe d'experts recommande le recours au "principe de précaution" et des "mesures de bon sens": "limiter les temps de communication, privilégier les zones de bonne réception, éloigner le terminal mobile de la tête" par une généralisation des kits mains libres.
Concernant les relais de téléphonie, "malgré l'absence d'effets avérés sur la santé (...), il faut mettre en oeuvre le principe d'attention préconisé par l'AFSSE en restant attentifs aux plaintes qui peuvent servir d'événements sentinelles", précise le rapport, qui recommande également une évaluation des niveaux d'exposition des riverains.
Dans un communiqué, les associations Agir pour l'environnement et Priartém ont accusé le comité scientifique de l'AFSSE de "chercher une nouvelle fois à valider certaines hypothèses erronées qu'elle a elle-même produites à plusieurs reprises".
Rejetant les conclusions du rapport, elles dénoncent la composition "monolithique et partiale" du groupe d'experts et demandent au nouveau ministre de la Santé Xavier Bertrand "de revoir intégralement l'architecture de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale".
Dans ce document de 130 pages, le groupe d'experts "estime qu'il ne peut pas, à ce jour, conclure définitivement sur l'existence d'effets sanitaires causés par les champs électromagnétiques des téléphones mobiles" et les stations relais. "Dans l'état actuel des connaissances scientifiques, de tels effets ne sont pas avérés", explique-t-il.
Le rapport préconise cependant de "conserver une attitude de vigilance scientifique", plaidant pour des recherches sur des populations "potentiellement plus sensibles", comme les enfants, et pour la poursuite d'études sur les "effets sanitaires éventuels des nouveaux signaux".
Le groupe d'experts recommande le recours au "principe de précaution" et des "mesures de bon sens": "limiter les temps de communication, privilégier les zones de bonne réception, éloigner le terminal mobile de la tête" par une généralisation des kits mains libres.
Concernant les relais de téléphonie, "malgré l'absence d'effets avérés sur la santé (...), il faut mettre en oeuvre le principe d'attention préconisé par l'AFSSE en restant attentifs aux plaintes qui peuvent servir d'événements sentinelles", précise le rapport, qui recommande également une évaluation des niveaux d'exposition des riverains.
Dans un communiqué, les associations Agir pour l'environnement et Priartém ont accusé le comité scientifique de l'AFSSE de "chercher une nouvelle fois à valider certaines hypothèses erronées qu'elle a elle-même produites à plusieurs reprises".
Rejetant les conclusions du rapport, elles dénoncent la composition "monolithique et partiale" du groupe d'experts et demandent au nouveau ministre de la Santé Xavier Bertrand "de revoir intégralement l'architecture de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale".
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