ROME (AFP) - Le diocèse de Rome, dont il était l'évêque, a ouvert mardi soir la route vers la sainteté à Jean Paul II par une célébration en la basilique Saint-Jean de Latran, moins de trois mois après la mort à 84 ans du charismatique pape polonais le 2 avril dernier au Vatican.
Le cardinal Camillo Ruini, vicaire de Rome et président du tribunal diocésain chargé d'instruire le dossier de béatification, a laissé entendre que le parcours pourrait être particulièrement rapide.
"Nous demandons au Seigneur, de tout notre coeur, que la cause de béatification et de canonisation qui a commencé ce soir puisse parvenir très vite à son couronnement", a-t-il déclaré à l'issue de la célébration devant plusieurs milliers de fidèles massés à l'intérieur et à l'extérieur de l'immense basilique romaine sous une chaleur accablante.
Après la célébration, le tribunal chargé de l'enquête sur "la vie, les vertus et la réputation de sainteté du serviteur de Dieu Jean Paul II" a tenu sa première audience. Le cardinal Ruini et les autres membres du tribunal, qui siègeront dorénavant à huis clos, ont prêté serment en latin.
Benoît XVI, le successeur de Jean Paul II, avait donné son feu vert à l'ouverture de la procédure de béatification du pape Karol Wojtyla, premier pas vers une éventuelle canonisation, sans attendre le délai minimum réglementaire de cinq ans après la mort du futur saint.
Si les règles sont respectées, le procès en béatification devrait cependant durer plusieurs années, tant la liste des témoins (une centaine), et des experts ainsi que la masse de documents à dépouiller (y compris les écrits du jeune Karol Wojtyla) est impressionnante.
Car en dépit des banderoles "Santo subito" (saint tout de suite) apparues parmi la foule des fidèles place Saint-Pierre lors de ses obsèques le 8 avril, la vie et l'oeuvre de Jean Paul II seront passés au crible pour être sûr qu'elles méritent bien d'être proposées en exemple aux fidèles.
Dans son discours retraçant la vie du pape défunt, le cardinal Ruini a souligné que Jean Paul II a "versé son sang" pour l'Eglise au moment de l'attentat dont il a été victime place Saint-Pierre le 13 mai 1981 et qu'il avait ensuite offert "sa vie entière" durant "les longues années de sa maladie". Il a aussi rappelé que lors des obsèques de Jean Paul II, le cardinal Joseph Ratzinger, qui n'était pas encore Benoît XVI, avait évoqué le pape défunt "qui est aujourd'hui à la fenêtre du Père (Dieu), d'où il nous voit et nous bénit".
"Oui, c'est aussi notre certitude, et c'est pourquoi nous demandons au Seigneur, de tout notre coeur, que la cause de béatification et de canonisation qui a commencé ce soir puisse parvenir très vite à son couronnement", a-t-il déclaré. Le tribunal devra notamment établir si un miracle
posthume (une guérison que la médecine ne peut expliquer) peut être attribué à Jean Paul II, signe de son rayonnement spirituel au-delà de la mort.
Déjà les témoignages écrits ou oraux affluent du monde entier auprès du "postulateur", l'avocat chargé de la cause de Jean Paul II auprès du tribunal, le prêtre polonais Oder Slawomir.
Ecrivant de Pologne, le pays natal de Karol Wojtyla, une femme qui ne parvenait pas depuis dix ans à avoir un enfant raconte qu'elle est devenue enceinte après avoir vu la dépouille de Jean Paul II.
Le site internet ouvert par le père Slawomir reçoit chaque jour une centaine de messages, venant de tous les horizons.
"Pour moi la sainteté ne représente rien", a écrit un athée, "mais il faut faire quelque chose pour signifier l'importance de Jean Paul II". Après sa phase diocésaine, le dossier sera transmis à la congrégation du Vatican pour la cause des saints, et finalement soumis pour ratification au pape.
Le cardinal Camillo Ruini, vicaire de Rome et président du tribunal diocésain chargé d'instruire le dossier de béatification, a laissé entendre que le parcours pourrait être particulièrement rapide.
"Nous demandons au Seigneur, de tout notre coeur, que la cause de béatification et de canonisation qui a commencé ce soir puisse parvenir très vite à son couronnement", a-t-il déclaré à l'issue de la célébration devant plusieurs milliers de fidèles massés à l'intérieur et à l'extérieur de l'immense basilique romaine sous une chaleur accablante.
Après la célébration, le tribunal chargé de l'enquête sur "la vie, les vertus et la réputation de sainteté du serviteur de Dieu Jean Paul II" a tenu sa première audience. Le cardinal Ruini et les autres membres du tribunal, qui siègeront dorénavant à huis clos, ont prêté serment en latin.
Benoît XVI, le successeur de Jean Paul II, avait donné son feu vert à l'ouverture de la procédure de béatification du pape Karol Wojtyla, premier pas vers une éventuelle canonisation, sans attendre le délai minimum réglementaire de cinq ans après la mort du futur saint.
Si les règles sont respectées, le procès en béatification devrait cependant durer plusieurs années, tant la liste des témoins (une centaine), et des experts ainsi que la masse de documents à dépouiller (y compris les écrits du jeune Karol Wojtyla) est impressionnante.
Car en dépit des banderoles "Santo subito" (saint tout de suite) apparues parmi la foule des fidèles place Saint-Pierre lors de ses obsèques le 8 avril, la vie et l'oeuvre de Jean Paul II seront passés au crible pour être sûr qu'elles méritent bien d'être proposées en exemple aux fidèles.
Dans son discours retraçant la vie du pape défunt, le cardinal Ruini a souligné que Jean Paul II a "versé son sang" pour l'Eglise au moment de l'attentat dont il a été victime place Saint-Pierre le 13 mai 1981 et qu'il avait ensuite offert "sa vie entière" durant "les longues années de sa maladie". Il a aussi rappelé que lors des obsèques de Jean Paul II, le cardinal Joseph Ratzinger, qui n'était pas encore Benoît XVI, avait évoqué le pape défunt "qui est aujourd'hui à la fenêtre du Père (Dieu), d'où il nous voit et nous bénit".
"Oui, c'est aussi notre certitude, et c'est pourquoi nous demandons au Seigneur, de tout notre coeur, que la cause de béatification et de canonisation qui a commencé ce soir puisse parvenir très vite à son couronnement", a-t-il déclaré. Le tribunal devra notamment établir si un miracle
posthume (une guérison que la médecine ne peut expliquer) peut être attribué à Jean Paul II, signe de son rayonnement spirituel au-delà de la mort.
Déjà les témoignages écrits ou oraux affluent du monde entier auprès du "postulateur", l'avocat chargé de la cause de Jean Paul II auprès du tribunal, le prêtre polonais Oder Slawomir.
Ecrivant de Pologne, le pays natal de Karol Wojtyla, une femme qui ne parvenait pas depuis dix ans à avoir un enfant raconte qu'elle est devenue enceinte après avoir vu la dépouille de Jean Paul II.
Le site internet ouvert par le père Slawomir reçoit chaque jour une centaine de messages, venant de tous les horizons.
"Pour moi la sainteté ne représente rien", a écrit un athée, "mais il faut faire quelque chose pour signifier l'importance de Jean Paul II". Après sa phase diocésaine, le dossier sera transmis à la congrégation du Vatican pour la cause des saints, et finalement soumis pour ratification au pape.
Peut-être faudrait-il prendre en compte les idées sur la prévention du SIDA de Jean-Paul II , mortelles notamment pour les Africains. Sans doute cette tâche est-elle réservée à l'Avocat du Diable.
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