PARIS (AFP) - Le nucléaire "ne pourra jamais être la solution miracle à l'effet de serre", ne serait-ce que parce que cette énergie produit seulement de l'électricité et n'assure ainsi qu'une partie des besoins énergétiques, a estimé mardi Greenpeace international.
Lors d'une conférence de presse, en marge d'une conférence ministérielle sur l'énergie nucléaire organisée à Paris, l'organisation écologiste a souligné que les 440 réacteurs en fonctionnement dans le monde représentaient "17% de la production d'électricité mais seulement 2% de la consommation d'énergie finale".
Même si on considère que l'énergie nucléaire ne rejette aucun gaz à effet de serre, cette forme d'énergie "est loin de jouer un rôle majeur dans le bilan énergétique mondial et donc dans la lutte contre le changement climatique".
Compte-tenu de l'augmentation de la demande d'énergie et de l'arrivée en fin de vie des centrales existantes, maintenir le rôle actuel du nucléaire dans le monde exigerait la construction de 48 réacteurs de 1.000 mégawatts chacun d'ici à 2015 et de 172 réacteurs supplémentaires d'ici à 2025, a calculé l'organisation.
"On est très loin de ces chiffres avec les commandes actuelles ou prévisibles de réacteurs", a relevé Hélène Gassin de Greenpeace-France en se référant à la France, la Finlande et la Chine.
La France, où le nucléaire assure près de 80% de la production d'électricité, le plus fort pourcentage mondial, a malgré tout "bien du mal à stabiliser ses émissions de CO2", a observé Mme Gassin. "Le nucléaire ne résout pas les émissions des transports et du bâtiment qui sont en forte hausse", a-t-elle conclu.
Lors d'une conférence de presse, en marge d'une conférence ministérielle sur l'énergie nucléaire organisée à Paris, l'organisation écologiste a souligné que les 440 réacteurs en fonctionnement dans le monde représentaient "17% de la production d'électricité mais seulement 2% de la consommation d'énergie finale".
Même si on considère que l'énergie nucléaire ne rejette aucun gaz à effet de serre, cette forme d'énergie "est loin de jouer un rôle majeur dans le bilan énergétique mondial et donc dans la lutte contre le changement climatique".
Compte-tenu de l'augmentation de la demande d'énergie et de l'arrivée en fin de vie des centrales existantes, maintenir le rôle actuel du nucléaire dans le monde exigerait la construction de 48 réacteurs de 1.000 mégawatts chacun d'ici à 2015 et de 172 réacteurs supplémentaires d'ici à 2025, a calculé l'organisation.
"On est très loin de ces chiffres avec les commandes actuelles ou prévisibles de réacteurs", a relevé Hélène Gassin de Greenpeace-France en se référant à la France, la Finlande et la Chine.
La France, où le nucléaire assure près de 80% de la production d'électricité, le plus fort pourcentage mondial, a malgré tout "bien du mal à stabiliser ses émissions de CO2", a observé Mme Gassin. "Le nucléaire ne résout pas les émissions des transports et du bâtiment qui sont en forte hausse", a-t-elle conclu.
Si le nucléaire n’est pas une solution miracle, que dire des autres énergies recommandées par l’organisation Greenpeace ? Concernant les émissions de CO2, la France est mieux placée que ses voisins fortement industrialisés, y compris ceux chez qui l’énergie nucléaire n’est pas en odeur de sainteté.
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