Le fait que leur mère travaille la nuit, tard le soir ou en rotations de façon permanente affecterait le développement intellectuel des tout petits. Pour une mère seule, ces horaires inhabituels l'empêchent de prendre le temps de s'occuper de ses enfants.
Le professeur Wen-Jui Han de la Columbia University aux Etats-Unis, s'est intéressé aux trois premières années de vie de 900 enfants. La moitié ne pouvait pas vraiment profiter de la présence de leur mère, puisqu'elle devait travailler à des horaires inhabituels. L'auteur a d'ailleurs remarqué que les femmes seules prenaient, plus que les autres, des petits boulots extrêmement contraignants en termes d'emploi du temps.
Han a réalisé des tests cognitifs auprès de ces enfants. Et il a comparé leurs résultats à ceux de petits dont la mère avait un métier qui n'imposait pas des horaires pénibles. Mémoire, apprentissage, reconnaissance des couleurs, des nombres et des formes... Autant de paramètres du développement intellectuel qui se sont avéré altérés parmi ceux qui n'avaient pas la chance d'avoir régulièrement leur mère à la maison.
Selon l'auteur, ces femmes seraient moins enclines à mettre leurs enfants dans des crèches ou des centres d'accueil. Tout simplement parce qu'elles n'ont ni la disponibilité, ni l'argent nécessaires...
Sources: Source : Child Development, 10 février 2005
Le professeur Wen-Jui Han de la Columbia University aux Etats-Unis, s'est intéressé aux trois premières années de vie de 900 enfants. La moitié ne pouvait pas vraiment profiter de la présence de leur mère, puisqu'elle devait travailler à des horaires inhabituels. L'auteur a d'ailleurs remarqué que les femmes seules prenaient, plus que les autres, des petits boulots extrêmement contraignants en termes d'emploi du temps.
Han a réalisé des tests cognitifs auprès de ces enfants. Et il a comparé leurs résultats à ceux de petits dont la mère avait un métier qui n'imposait pas des horaires pénibles. Mémoire, apprentissage, reconnaissance des couleurs, des nombres et des formes... Autant de paramètres du développement intellectuel qui se sont avéré altérés parmi ceux qui n'avaient pas la chance d'avoir régulièrement leur mère à la maison.
Selon l'auteur, ces femmes seraient moins enclines à mettre leurs enfants dans des crèches ou des centres d'accueil. Tout simplement parce qu'elles n'ont ni la disponibilité, ni l'argent nécessaires...
Sources: Source : Child Development, 10 février 2005
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