MOSCOU (AFP) - Ni déshydraté, ni momifié, le corps d'un grand lama bouriate mort en 1927 reste toujours intact et pour ses fidèles, qui attendent avec confiance une expertise scientifique, il ne peut être qu'un saint, un Bouddha réincarné.
Des recherches scientifiques poussées ont commencé en Russie sur le corps d'un lama de Bouriatie (Sibérie), qui reste parfaitement intact 77 ans après sa mort, a annoncé mardi à Moscou un médecin légiste.
Le corps de l'ancien dirigeant des bouddhistes russes, a été exhumé en 2002 - conformément à son testament, où il affirmait son immortalité -, mais les recherches, autorisées par les dirigeants religieux, n'ont commencé qu'en novembre 2004, a déclaré Viktor Zviaguine, chef du département d'identité judiciaire au Centre des expertises médico-légales de Moscou, au cours d'une conférence de presse.
Assis en position de lotus, vêtu de ses habits sacerdotaux, le lama se trouve dans un monastère de Bouriatie, dans la région du lac Baïkal.
Des recherches scientifiques poussées ont commencé en Russie sur le corps d'un lama de Bouriatie (Sibérie), qui reste parfaitement intact 77 ans après sa mort, a annoncé mardi à Moscou un médecin légiste.
Le corps de l'ancien dirigeant des bouddhistes russes, a été exhumé en 2002 - conformément à son testament, où il affirmait son immortalité -, mais les recherches, autorisées par les dirigeants religieux, n'ont commencé qu'en novembre 2004, a déclaré Viktor Zviaguine, chef du département d'identité judiciaire au Centre des expertises médico-légales de Moscou, au cours d'une conférence de presse.
Assis en position de lotus, vêtu de ses habits sacerdotaux, le lama se trouve dans un monastère de Bouriatie, dans la région du lac Baïkal.
"Il s'agit d'un phénomène pour lequel la science actuelle n'a pas de nom", a ajouté l'expert.
Le corps, qui a passé 75 ans dans un cercueil, ressemble toujours à celui d'une personne morte 36 heures plus tôt, selon lui.
Son cas n'est pas absolument inédit, a reconnu M. Zviaguine. Des corps trouvés récemment dans le Caucase de Nord, datés d'abord d'il y a quelques années, ont finalement été identifiés comme des morts du XVIIIe siècle.
Mais ces dépouilles, comme d'autres, découvertes dans les Alpes (le célèbre "Iceman"), au Danemark et en Chine, sont plutôt des exemples de momification sous l'effet de l'environnement
(la tourbe ou la glace, notamment). Dans le cas du lama bouriate, il ne s'agit ni de changement dans la composition chimique du corps ni de déshydratation.
Le chef actuel des bouddhistes russes, le lama Aïouchéïev, a autorisé une analyse de fragments de tissus du corps qui doit permettre, avec des méthodes scientifiques modernes, d'essayer de comprendre ce phénomène.
Maintenant, a indiqué M. Zviaguine, on attend la permission de faire la tomographie du corps,
pour définitivement déterminer s'il est mort ou vivant. Pour le peuple bouddhiste bouriate, le lama n'est pas mort, mais se trouve en état de nirvana, et il revient conformément à sa promesse, à un moment où le bouddhisme est en train de renaître en Russie, a déclaré Mme Ianjima Vassilieva, directrice de l'Institut Lama Itiguelov, récemment créé à Oulan-Oudé, la capitale bouriate.
Le Dalaï Lama, leader mondial des bouddhistes, estime d'ores et déjà que le lama Itiguélov se trouve encore en état de méditation, en voie vers le nirvana. Pour les chefs bouddhistes russes, il est déjà un saint, un Bouddha réincarné. Le lama Dacha-Dorjo Itiguélov, dont le nom peut être traduit par "le soleil et le diamant de la foi", est né en Bouriatie en 1852.
Le corps, qui a passé 75 ans dans un cercueil, ressemble toujours à celui d'une personne morte 36 heures plus tôt, selon lui.
Son cas n'est pas absolument inédit, a reconnu M. Zviaguine. Des corps trouvés récemment dans le Caucase de Nord, datés d'abord d'il y a quelques années, ont finalement été identifiés comme des morts du XVIIIe siècle.
Mais ces dépouilles, comme d'autres, découvertes dans les Alpes (le célèbre "Iceman"), au Danemark et en Chine, sont plutôt des exemples de momification sous l'effet de l'environnement
(la tourbe ou la glace, notamment). Dans le cas du lama bouriate, il ne s'agit ni de changement dans la composition chimique du corps ni de déshydratation.
Le chef actuel des bouddhistes russes, le lama Aïouchéïev, a autorisé une analyse de fragments de tissus du corps qui doit permettre, avec des méthodes scientifiques modernes, d'essayer de comprendre ce phénomène.
Maintenant, a indiqué M. Zviaguine, on attend la permission de faire la tomographie du corps,
pour définitivement déterminer s'il est mort ou vivant. Pour le peuple bouddhiste bouriate, le lama n'est pas mort, mais se trouve en état de nirvana, et il revient conformément à sa promesse, à un moment où le bouddhisme est en train de renaître en Russie, a déclaré Mme Ianjima Vassilieva, directrice de l'Institut Lama Itiguelov, récemment créé à Oulan-Oudé, la capitale bouriate.
Le Dalaï Lama, leader mondial des bouddhistes, estime d'ores et déjà que le lama Itiguélov se trouve encore en état de méditation, en voie vers le nirvana. Pour les chefs bouddhistes russes, il est déjà un saint, un Bouddha réincarné. Le lama Dacha-Dorjo Itiguélov, dont le nom peut être traduit par "le soleil et le diamant de la foi", est né en Bouriatie en 1852.
Pour les bouddhistes,
il était une réincarnation de leur premier khamba-lama (chef de l'église bouddhiste locale), mort au XVIIe siècle. Proclamé khamba-lama XII en 1911, Itiguélov jouissait du respect du tsar Nicolas II. Après la Révolution d'octobre 1917, il s'est trouvé isolé dans un monastère en Bouriatie. Juste avant sa mort en 1927, le khamba lama a prédit une terrible persécution des bouddhistes par les Soviétiques, et a demandé à ses fidèles de retrouver son corps, mis dans un
cercueil de bois en position de lotus, 30 ans plus tard. Exhumé pour la première fois en 1955, puis à nouveau en 1973, le corps du lama a été placé de façon permanente dans un temple en 2002, l'année où il avait promis de revenir vers ses élèves.
il était une réincarnation de leur premier khamba-lama (chef de l'église bouddhiste locale), mort au XVIIe siècle. Proclamé khamba-lama XII en 1911, Itiguélov jouissait du respect du tsar Nicolas II. Après la Révolution d'octobre 1917, il s'est trouvé isolé dans un monastère en Bouriatie. Juste avant sa mort en 1927, le khamba lama a prédit une terrible persécution des bouddhistes par les Soviétiques, et a demandé à ses fidèles de retrouver son corps, mis dans un
cercueil de bois en position de lotus, 30 ans plus tard. Exhumé pour la première fois en 1955, puis à nouveau en 1973, le corps du lama a été placé de façon permanente dans un temple en 2002, l'année où il avait promis de revenir vers ses élèves.
Entre ressembler à « une personne morte 36 heures heures plus tôt » et « être vivant », il y a tout de même une légère différence. Et pour le rendez-vous de 2002, c’est raté !
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